- 88 – Jean-Louis MURAT … c’est moi le chef !

Dans une interview accordée au journal « Libération » le 19 septembre 2009 Jean-Louis MURAT déclare sans complexe aucun  à Sabrina CHAMPENOIS : « A l’école,  j’étais chef, au foot ou au rugby, j’étais toujours capitaine … J’ai jamais été  sous-fifre« .

Jean-Louis BERGHEAUD aux couleurs du « Barça » …

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Déjà dans le cadre de la promo du « Cours ordinaire des choses », le 10 juillet 2009 MURAT répond aux questions de « Mandor.fr » dont celle ci : « Vous êtes toujours « maître à bord », quand vous enregistrez on vous dit très dirigiste ». La réponse fuse : « Je suis très bien dans ce genre de situation. J’aurais été très bon à la guerre. J’aurais été un excellent colonel de cavalerie. J’aime bien avoir une vision et donner des indications à chacun. J’ai une mentalité de chef, ça c’est sur. Depuis l’école. Je n’ai jamais joué au foot et au rugby si je n’étais pas capitaine. Je ne sais pas d’où ça vient, mais c’est comme ça ». 

Murat … pose pour « Rolling Stone » … 2009

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Voilà qui nous situe d’emblée le personnage … Le reste n’est pas à piquer des vers. Revenons à l’interview de Sabrina CHAMPENOIS qui ose un timide : « Et à la maison ? »  La réponse est sans équivoque : « Pareil, c’est moi le patron« . Puis évoquant Laure la maman de Justine et de Gaspard … MURAT lâche : « C’est un boulot plein temps ». Si cela n’était pas suffisant le bougnat confie : « Détester les couples où la femme travaille ». Voilà qui fait vieille France. MURAT précise : « On est dans un monde ultra moral où la virilité est vue comme un défaut. On me reproche de faire trop de disques, de parler fort, de dire n’importe quoi … Pour moi, tout ça ce sont des effets secondaires de la virilité. Moi j’aime la corrida, le vin rouge, la virilité, le machisme« .  Voilà la coupe est pleine, MURAT est indéfendable … C’est à croire qu’il aime avoir tout le monde à dos et plus encore les féministes qui, sous des regards « policées » et des mots « feutrés » sont tout aussi jusqu’au-boutistes … Oui mais voilà, l’air du temps leur est favorable … Tout ce qui a pignon sur rue va dans le même sens … Qui ose dire le contraire est aussitôt vilipendé, brocardé, mis à l’index, fiché au mur des « cons » ou placardé à celui des « homophobes » … Dans notre beau pays de France, il ne fait pas bon de dire ce que l’on pense lorsque vous n’êtes pas du côté des « biens pensants ».

MURAT n’en a cure ! Le 30 septembre 2009, pour « Le petit journal.com » il déclare à Sylvie FODER : « Les femmes se comportent aujourd’hui en glacier. C’est EROS et DIONYSOS qu’elles tuent en nous dévalorisant. Il est donc temps de redevenir machiste, d’aimer les corridas, de pincer les fesses des filles ou de leur dire ta gueule ».

Il n’empêche que notre Jean-Louis ferait bien de tourner deux fois la langue dans sa bouche avant d’énoncer de tels propos. L’homme public qu’il est n’est plus vu qu’à travers ce prisme tellement réducteur. Le chanteur interprète passe au second plan derrière le provocateur.  C’est bien dommage !

Chat échaudé craint l’eau chaude dit on. MURAT fait exception. C’est ainsi que, le 20 septembre 2011, interviewé par Sylvain FESSON il en remet une couche …

S.F.  : J’ai lu que pour vous l’émancipation des femmes était un fléau …

JLM : Bien sur. Ce que je pense c’est qu’il est grand temps de rendre service aux femmes. Il faut qu’on se ressaisisse nous, les mecs, qu’on redevienne macho. Je crois que les femmes ne peuvent s’en sortir que si on redevient macho.

S.F.  : Vous, vous êtes macho ?

JLM : Bah vachement. Moi, les attachées de presse, c’est main aux fesses direct. Voire plus si affinités. Nan, il faut rendre service aux filles et être macho sinon on court à la cata (rires).

S.F.  : Pour vous l’histoire de D.S.K. témoigne de ce retour nécessaire au machisme ?

JLM  : Oui, oui, oui, oui, oui. Surtout que là, dans le cas d’Anne SINCLAIR on franchit un degré de plus dans l’absurdité ou le féminisme est assimilé à une sorte d’abnégation d’esclave quoi, tu vois ? Accepter d’être avec un mec qui cavale, je ne sais pas si c’est ça la féminisme.

S.F.  : Mais dans cette histoire personne n’a dit qu’Anne SINCLAIR était féministe.

JLM  : Ah bah si, Anne SINCLAIR est vue comme éminemment féministe. Donc si le féminisme c’est ça, y’a un problème. Non, je pense vraiment, franchement, qu’il est temps que les mecs reprennent les choses en main. Je pense qu’il y a trop de nanas dans l’espace public et qu’on accorde trop d’importance aux pulsions des femelles. Il faut recommencer à leur mettre des mains aux fesses et leur mettre des torgnoles si elles nous emmerdent. Comme on dit en Corrèze : « Les femmes ça s’élève comme des cochons : aux glands  et aux châtaignes ». 

MURAT est un enfant de la campagne. Les animaux lui ont tout appris. La domination du mâle sur la femelle ne se discute même pas. Cette rudesse n’empêche pas l’affection. A la ferme on ne parle pas ou on crie fort. Il n’y a pas de juste milieu. Avec les animaux on discute en silence, on échange sans mot dire. La tendresse vient plus des vaches ou des chevaux que des adultes qui nous entourent. Ceux-ci sont accaparés par le travail à faire, les moissons à rentrer avant la pluie, le fourrage à donner aux bêtes … La vie des hommes n’est que travail. Il en va de même pour les femmes. La « bagatelle » c’est de temps en temps. Déjà quand l’homme veut … et quand la femme peut … Il y a des « interdits » qu’on ne transgresse pas …  Autant de choses que dans nos civilisations « policées » on ne peut pas comprendre …

Alors MURAT « réac » avec tout ce que cela comporte de vilénie ??? C’est aller vite en besogne.MURAT est avant tout un homme honnête et sincère. Il choisit pour exemple Pierre Jean DE BERANGER, chansonnier, pamphlétaire des « puissants » de tout poil. Plus près de nous il cite Jean-Pierre VERNANT, historien, résistant, membre du parti communiste Français qu’il quitte en 1969 ! MURAT est avant tout un vrai humaniste. Un homme simple qui refuse de se mentir à lui-même. Il n’a rien à faire de l’image qu’il colporte. C’est tellement rare pour un homme public. Ses références ont pour nom : CASANOVA – SADE et Oscar WILDE - BAUDELAIRE  et CAMUS pour la littérature. Léo FERRE  et Jean-René CAUSSIMON pour la chanson. Pier Paolo PASOLINI pour le cinéma. Autant d’exemples qui attestent d’une réelle ouverture d’esprit, capable d’apprécier des hommes pour ce qu’ils écrivent et disent et non pour leur « l’étiquette ».

MURAT en page intérieure  du journal « Elle » (1er sept. 2003) … 

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En 2003 MURAT sort un double album « Lilith » où il se fait le défenseur de la femme rebelle et insoumise. C’est ainsi que, le 23 septembre 2003 pour « L’oreille qui gratte.com » il répond aux questions de Simon PEGURIER :

S.P.  : Tes chansons traitent principalement des femmes, quelle est ton opinion sur les hommes . »

JLM : La réponse suit : « Bonne question. On me demande toujours ce que je pense des femmes mais jamais des mecs ». (…) « Et  bien je ne suis pas très fan des mecs. C’est pas très facile pour les garçons, c’est le bordel quoi. Mais il y a tellement de diversités. On transforme tellement les gens en consommateurs que les mecs ils doivent pas rigoler tous les jours. Aujourd’hui c’est pas le bon créneau d’être consommateur de sexe ou de  tendresse, il vaut mieux être producteur et le désarroi il vient beaucoup de ça. On est habitué à consommer et non à produire.  On ne nous apprend pas ce qu’il faut être ou faire pour être heureux, on nous apprend à consommer. Alors aujourd’hui, le petit gars il ne sait plus quoi faire ni où mettre sa bite, dans le voisin, la voisine ou sur l’oreiller. Non vraiment, je n’ai pas de tendresse particulière pour les mecs.

S.P.  : Il y a une contradiction dans ce que tu viens de dire. Tu sous entends que c’est plus dur aujourd’hui pour les mecs que par le passé et en même temps tu défends les mouvements féministes notamment en donnant comme nom à ton album : « Lilith ». C’est sûrement en partie en raison de l’égalité homme femme que le macho de base est paumé aujourd’hui.

JLM  : Mais oui, tu as tout à fait raison. Mais il faut que les mecs suivent mais ils n’y arrivent pas. Il faut se cramponner, il faut être meilleur. Il ne faut plus miser que sur sa petite bite. Et c’est vrai que c’est difficile pour les mecs de miser sur une autre chose que leur petite queue à trois balles. C’est pathétique tout ça.  Il ne faut pas qu’ils aient peur de se féminiser. L’avenir des mecs c’est de devenir demi PD. Et ça les mecs ils ne savent pas trop, c’est pas facile pour eux. Les nanans deviennent de plus en plus autosuffisantes, il faut donc fabriquer une tonne de tendresse par jour mais ce n’est pas facile ». 

Ci-dessous un article paru dans « Voici » (novembre 2003) qui atteste de la réelle considération portée par Jean-Louis à la gente féminine …

2003 voici

Voilà des propos bien contradictoires en apparence du moins. MURAT ne juge jamais sur la mine. A la campagne mieux qu’ailleurs on sait combien les apparences sont trompeuses. MURAT aime à manier la contradiction. C’est peut-être le meilleur moyen d’avoir toujours raison. Chacun sait aussi que la vérité du moment n’est que trop rarement celle de l’instant d’après. D’autres diront que seuls les vainqueurs ont toujours raison et « peu importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse ». Derrière ces contradictions il y a bien des fractures. Dans le portrait ci-après qu’il fait de lui-même le 17 mars 2005 pour « Flux4.com » signé Philippe SCHWEYER on trouve quelques explications : « MURAT ? » (…) « Mon nom n’est pas mon nom. Il y a une sorte de héros dans la famille qui s’appelle Jean-Louis BERGHEAUD et qui est mort en 1918. On m’a donné son nom et je n’arrivais pas à m’y faire. Quand enfin à 26 ans, j’ai décidé de changer de nom, ce fut comme une nouvelle naissance. C’est pour ça que je fais toujours plein de choses.  J’ai voulu prendre le nom d’un héros supérieur à celui de la famille. Je ne trouvais pas mieux que MURAT  pour dépecer le héros familial, mais maintenant il faut remplir le nom !  Non, je ne suis pas plus connu que le grand MURAT; même à mes concerts, les videurs ne me laissent pas rentrer. Robert DE MONTESQUIOU revendiquait le droit de se complaire dans un art aristocratique de déplaire. Moi je ne le cherche pas spécialement, mais je sens bien que je frôle un comportement comme ça. Je n’ai pas vraiment d’amis. Il y a quelque chose dans ma nature qui fait que les gens ne s’attachent pas à moi. Je suis le mec largué par excellence. J’ai tellement peur d’être apprécié ou qu’on m’aime, que je reste dans un entre-deux un peu con. Ma première chanson écrite commençait pas : « Je voudrais être pris pour un autre ou que l’autre soit pris pour moi ». J’aime qu’on m’aime et déteste ceux qui m’aiment. Je n’en suis jamais sorti et je ne suis pas assez intelligent pour comprendre vraiment ça. J’ai un défaut de fabrication hérité de tous les alcooliques et de tous les suicidés de ma famille. Je suis d’une de ces familles alcooliques Auvergnates qui ont baisé entre cousins pendant des générations. Je suis un peu dégénéré, décadent et j’ai des comportements irrationnels que j’ai beaucoup de mal à comprendre. La génétique, c’est important … ».

Revenons à l’article signé Sabrina CHAMPENOIS (« Libé »/2009). On y retrouve toutes … « les épines de l’enfance«  … Pour qualifier ses parents tôt mariés et tôt séparés, la journaliste prête à MURAT le mot « infantile ». Evoquant ses propres grands parents MURAT déclare : « Mon grand-père était violent, bagarreur, saoul comme un cochon tous les jours à partir de 15 heures ». Pour conclure MURAT assène : « Être élevé comme ça, c’est quand même un peu spécial ».

MURAT sur les routes … 2011

jlm le point 2011

Dans le cadre de la promo de l’album : « Grand lièvre » qu’il a failli appeler :  « Grandes lèvres » (propos tenus  à Sylvain FESSON) le chanteur Auvergnat, pour « Le point.fr » déclare à Michel REVOL le 9 décembre 2011 : « Ca me plaît qu’on ne m’aime pas. Être une vedette dans ce monde pourri, je n’apprécierais pas tellement ! C’est plutôt un honneur d’être détesté. Mais je ne suis pas suicidaire. Je suis un mec simple. Je garde les valeurs paysannes : se lever tôt, travailler. Et ce que les autres en pensent, à vrai dire, on s’en fout ».

Voilà « tout est dit » …

***

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Ajout le 22 mai 2016 …

Dans les colonnes du défunt « Magic » (n° 201 avril 2016) MURAT confie à Franck VERGEADE  : « J’ai un vrai tempérament de chef en studio. Si ça ne va pas, ça ne se discute pas. Peu importe qui joue en face de moi ». Voilà qui est dit …

***

Publié dans : ||le 3 avril, 2014 |7 Commentaires »

7 Commentaires Commenter.

  1. le 3 avril, 2014 à 20:14 FLO REAL écrit:

    Merci Didier pour cet excellent article … !
    permets moi d’y apporter mon commentaire , je cite JLM :
    « J’aurais été très bon à la guerre. J’aurais été un excellent colonel de cavalerie. J’aime bien avoir une vision et donner des indications à chacun. J’ai une mentalité de chef, ça c’est sur. »
    On n’en doute pas,sans doute cela explique l’admiration qu’a Jean Louis Bergheaud pour Napoléon et son ami et bras droit Joachim Murat!
      »C’est un boulot plein temps ». Si cela n’était pas suffisant le bougnat confie : « Détester les couples où la femme travaille » = bon, on en pense ce qu’on veut, pas sûr que ça soit vrai…
    « Moi j’aime la corrida, le vin rouge, la virilité, le machisme« 
    = beurk, la corrida et la machisme , pourquoi ne pas le croire ? il aime aussi son côté féminin, voir l’interview dans laquelle il conseille aux mecs de lire Proust et Marivaux … et on sait que JLM adore le paradoxe et se complait dans les extrêmes, alors oui pourquoi pas ?
    « Il faut recommencer à leur mettre des mains aux fesses et leur mettre des torgnoles si elles nous emmerdent. Comme on dit en Corrèze : « Les femmes ça s’élève comme des cochons : aux glands  et aux châtaignes » = pure provocation.
    « Je n’ai pas vraiment d’amis. Il y a quelque chose dans ma nature qui fait que les gens ne s’attachent pas à moi. je suis le mec largué par excellence. J’ai tellement peur d’être apprécié ou qu’on m’aime, que je reste dans un entre-deux un peu con. Ma première chanson écrite commençait pas : « Je voudrais être pris pour un autre ou que l’autre soit pris pour moi ». J’aime qu’un m’aime et déteste ceux qui m’aiment. je n’en suis jamais sorti et je ne suis pas assez intelligent pour comprendre vraiment ça. » mouais, va-t-on le croire ???
    >>j’ai traité de ce sujet complexe et passionnant dans mon article sur « Lilith en maison 7 de Jean Louis Murat, le narcissisme primaire » dans mon blog « sur-les-traces-de-jean-louis-murat.overblog.com.
    pour finir, sa locution « Je suis un peu dégénéré, décadent et j’ai des comportements irrationnels que j’ai beaucoup de mal à comprendre. La génétique, c’est important … ».= je n’y crois pas du tout!!
    Amitiés, Didier
    Florence

     

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    • le 3 avril, 2014 à 21:10 didierlebras écrit:

      Chère Flo,
      avec ton autorisation, je me suis permis d’ajouter le lien de ton blog sur le Blog que je consacre à JLM … Je l’appelle MURAT … par mon amie Florence …
      Comme ça je pourrais plus facilement accéder à ces études … chaque fois je me dis : mais bien sur … il m’arrive d’être « jaloux » …
      Sincères amitiés.
      Didier.

      Dernière publication sur  : Jean-Louis MURAT ... il aime ... il n'aime pas ...

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  2. le 3 avril, 2014 à 22:57 FLO REAL écrit:

    Tu me fais là un immense honneur, merci beaucoup… oh ne sois pas « jaloux » !tu as plusieurs longueurs d’avance sur moi … ;-)
    sincèrement,
    Florence

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  3. le 8 avril, 2014 à 12:53 Patrice Manetti écrit:

    Bonjour Didier et Florence.
    Quand l’on se penche sur la discographie de Murat et que l’on(re)écoute tant de chansons évoquant la Femme et l’Amour,avec cette sensibilité ,on ne peut croire aux »conneries » dites à propos des femmes que
    comme l’expression paradoxale ,tourmentée dans
    l’homme Murat,de l’homme Bergheaud. Des gens ne
    retiennent,parfois, que cette image de macho , (relayée par des médias,internet…),d’autres savent que Murat/Bergheaud est complexe ,contradictoire,les enchante,qu’il faut rentrer dans son oeuvre pour voir que Jean Louis n’est pas « le maître »-macho de ses provocations. Amitiés, Patrice .

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  4. le 11 avril, 2014 à 23:31 Muse écrit:

    Bonsoir Patrice,

    Un chanteur peut très bien chanter l’amour vrai en chanson et être macho, misogyne, mauvais coucheur dans la vraie vie parce qu’il a pas réglé ses conflits intérieurs, parce qu’il manque de confiance en lui, qu’il a besoin d’humilier l’autre sexe régulièrement pour se sentir exister. Le paradoxe vaut pour nombre d’artistes qui présentent dans leurs oeuvres des qualités sensibles, attachantes mais qui sont pour autant de tristes sires dans la vraie vie.
    JLM est très paradoxal. Qu’il ajoute ce paradoxe comme une bonne partie de ses confrères ne m’étonnerait pas eu égard à certaines réflexions à son sujet de locaux qu’ils soient d’Orcival, de Murat le Quaire ou du secteur, eu égard à des comportements que j’ai pu observer lors du dernier concert auquel j’ai assisté. Au moins, ses réparties médiatiques sont franches, directes, dénuées d’hypocrisie. Après, son propos souvent agressif ne donne pas franchement envie de connaître la personne réelle. Mais bon,l’essentiel à retenir chez lui, c’est l’oeuvre,non?

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