- 64 – Jean-Louis MURAT … « L’ange des chut » … !!!
« L’ange des chut » … voilà le titre choisi en 1991 par la critique Anne-Marie PAQUOTTE pour nous parler de MURAT … Que de fois me suis-je dit que les journalistes parlant de MURAT ont du talent. Anne-Marie PAQUOTTE en est l’illustration même … Au cours de cette même interview la journaliste affuble l’Auvergnat de ces qualificatifs : « Maréchal du pire … bougnat chouineur » ! Toute la complexité du personnage est ainsi résumée …
Le choix de ce titre : « Ange des chut » m’a conduit à ouvrir cette page nouvelle où je vais donc recenser ceux, choisis par les journalistes ou chroniqueurs pour évoquer le « Berger de Chamablanc » que j’aime tant ! Ce titre m’inspire une autre réflexion : qu’il est loin le temps où une maîtresse d’école pouvait d’un seul « chut ! » obtenir le silence dans la classe ! Il n’était même pas utile d’énoncer le mot, il suffisait de porter le doigt à la bouche en signe d’invitation …
A tout seigneur tout honneur, c’est donc Bruno BAYON qui commence le bal !
- LA PERIODE « CHEYENNE AUTUMN » …
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« Un bel inconnu au dégoût étrange » – Bruno BAYON - « Libération » le 15 décembre 1988.
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« L’ange déchu » – « Le Figaro Magazine » le 27 mai 1989.
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« Un bel animal qui vit en campagne » - « Max » - JL THEVENET (juin 1989).
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« Le rêveur masqué » - Thierry SECHAN – « Paroles & Musique » (juin/juillet 1989).
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« Poète des champs » - Arnaud VIVIANT – janvier 1990.
- LA PERIODE » MANTEAU DE PLUIE » …
« L’ange des chut » (…) « Le nomade du silence » (…) « le croisé mourant du col de la Croix Morand » - Anne Marie PAQUOTTE - « Télérama » le 9 octobre 1991.
« L’Auvergnat bougon » - Yann PLOUGASTEL - « EDJ » octobre 1991.
« L’humaniste aux instincts animaliers » – Thierry COLJON - « Le Soir Belge » le 6 novembre 1991.
« MURAT le solitaire » - Daniel LABEYRIE – décembre 1991.
« Le charmeur négligé » – JL CAMBIER - » Télémoustique » – 1991.
« Le cultivateur des paradoxes » - « B UCROS » - « Les carnets de l’Hebdo » 1991.
« Le sentimental vénéneux » - Frédéric FERNEY - 1992.
« L’amant de l’aurore » - Alain GALES » – « Rock & Folk »- janvier 1992.
« MURAT le magnifique » - Sophie CREUZ – « L’Express » le 17 janvier 1992.
« Le dandy bucolique » - Patricia BOYER - « Le J.D.D. » du 20 JANVIER 1992.
« L’ange déchu devant l’éternel » - Didier VARROD - 1992.
- LA PERIODE « VENUS » …
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« L’ours MURAT » - Olivier CACHIN « - « Entrevue » (1993).
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« Le ténébreux » (…) « Le prince discret d’un royaume cerné par l’imaginaire » (…) « Le seigneur sans royaume » - RBC - « La Montagne » du 8 novembre 1993.
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« Simple artisan » - Frédéric THIBAUD - le 8 novembre 1993.
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« Le Donovan bougnat » – « Libération » le 9 novembre 1993.
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« Le mou chantant » - Josée BARNERIAS - « La Montagne » – le 9 novembre 1993.
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« Le paysan chanteur » - Frédéric THIBAUD - »D.N.A. » - le 12 novembre 1993.
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« Le rebelle attachant » – Fabrice LITHAME - « L’Union » – le 23 nombre 1993.
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« L’Auvergnat taciturne revenu de tout » – « Figaroscope » (novembre 1993).
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« L’OVNI de la chanson Française » – « Rock & Folk » – (novembre 1993).
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« L’ermite dandy » - JM DURAND – (novembre 1993).
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« Le Léonard COHEN Auvergnat » - « Le Nouvel Economiste » le 26 novembre 1993.
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« Le ménestrel Auvergnat » – « Presse Océan » – le 30 novembre 1993.
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« Le poète provincial des temps modernes » – « L’Est Républicain » le 1er décembre 1993.
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« Le sentimental vénéneux » (…) « Le Byron du Puy de Dôme » – « Le Figaro » du 21 décembre 1993.
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« Un joueur impénitent » - « E.D.J. » – du 30 décembre 1993 au 5 janvier 1994.
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« Le rocker rural » - « Info matin » le 15 mars 1994.
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« L’Auvergnat mélancolique » – Yves BERTON - « Le Parisien » le 25 mars 1994.
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« L’Auvergnat de la chanson » - Annie MORILLON - « Chorus » - Hiver 93/94.
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« Le routier sprinter de la rime » - Patrick WILLARD – « Info Matin » le 25 mars 1995.
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« Le mouton enragé » - Richard ROBERT - « Les Inrockuptibles » – avril 1995.
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« L’archéologue du sentiment amoureux » – « E.D.J. » – Yann PLOUGASTEL – avril 1995.
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« Pastoureau du rock Français » - Eric DAHA – « Libération » - le 15 juin 1995.
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« Aventurier bricoleur » (…) « Kamikaze intemporel » – Sabrine SILAMO – 25 juin 1995.
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« Paysan urbain » - Véronique MORTAIGNE – 1995.
- LA PERIODE « DOLORES » …
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« Pâtre boudeur » (…) « Le chanteur abandonné » – Philippe BARBOT – « Télérama » le 11 septembre 1996.
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« Soupe au lait » – Philippe CORNET - « L’Express » le 11 octobre 1996.
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« MURAT le martyre » - Philippe DARQUENNE – « La dernière heure » - le 20 septembre 1997.
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« Poète du temps retrouvé » - « Vers l’Avenir » - le 15 avril 1998.
- LA PERIODE « MUSTANGO » …
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« Le poète crooner » - J.L. GAMBIER - « Télémoustique » (1999).
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« Le môme éternel » - Richard ROBERT - « Les Inrockuptibles » le 25 août 1999.
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« L’ami Américain » - Franck VERGEADE - « Magic » - septembre 1999.
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« Le peintre chanteur » - Sabrina SILAMO - « Best » – octobre 1999.
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« Notre sauvage Auvergnat préféré » - Jean THEFAINE - « Chorus » (1999).
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« L’ours mal léché » - Pascale HAMON - « RFI » - le 13 mars 2000.
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« L’enchanteur des monts d’Auvergne » – « 24 heures » – le 10 novembre 2000.
- LA PERIODE « MADAME DESHOULIERES » …
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« Prof frustré » – Véronique MORTAIGNE – « Le Monde » le 20 janvier 2001.
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« Impayable MURAT » – Franck VERGEADE - « Magic » (Mars 2001).
- LA PERIODE DU « MOUJIK » …
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« Dandy rustique » - Nicolas UNGEMUTH - Labels Virgin – 2002.
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« Le reclus des monts d’Auvergne » - Sophie DELASSEIN - « Le Nouvel Observateur » le 21 mars 2002.
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« Le gai savoir » - Wilfried PARIS - « Chronic’Art » – le 26 mars 2002.
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« Constant dans l’inconstance » - J.L. CAMBIER – « Télémoustique » le 27 mars 2002.
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« Troubadour las aux yeux piscine » - Jérôme SOLIGNY - « Rock & Folk » - mai 2002.
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« Un sac de nœuds » (…) « Une pelote d’épingles » (…) « Un casse-tête chinois » (…) « Un puits de contradictions » (…) « Une énigme » (…) « MURAT le ténébreux » (…) « l’envoûteur » (…) « l’illusioniste » (…) « l’alchimiste » (…) « l’imprévisible imprécateur » (…) « bougre d’ours » (…) « le vif argent du Mont Sans Souci » – Jean THEFAINE – « Chrorus » n° 41 automne 2002.
- LA PERIODE « LILITH » …
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« Le mal aimé » – André GRENIER – « Le Républicain Lorrain » (2003).
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« Le forcené de la chansons » - « A.N.P. » (2003).
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« MURAT poète forain » - Yves BIGOT – « La Vie » le 4 septembre 2003.
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« L’idéaliste » – Laurent PRAT - « Rif Raf » octobre 2003.
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« L’insaisissable » - Jean THEFAINE – « Ouest France » le 2 octobre 2003.
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« Poète maudit » – Yves CHAMPIGNY - « Sud-Ouest » le 5 octobre 2003.
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« Poète désabusé. bosseur acharné, rockeur râleur et homme à femmes » – « La Montagne » le 19 octobre 2003.
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« Poète total en sa tanière d’Orcival » – Véronique MORTAIGNE - « Le Monde » le 31 décembre 2003.
- LA PERIODE « PARFUM D ACACIA AU JARDIN » & » A BIRD ON A POIRE » …
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« L’Auvergnat qui sans façon » – Véronique MORTAIGNE - « Le Monde » (janvier 2004).
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« Le bougon fécond » - Philippe BARBOT - « Télérama » le21 février 2004.
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« MURAT des champs » - Bruno BAYON - « Libération » le 10 MARS 2004.
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« Le vieux beau » - Jérôme CREPIEUX - « Foutraque » le 15 septembre 2004.
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« Le sorcier de la chanson » – « La Strada » le 20 septembre 2004.
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« Un Moujik Auvergnat » - « Nice Matin » le 6 octobre 2004.
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« Le troubadour » - Dominique SIMONET - « La Libre Belgique » le 10 novembre 2004.
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« Le baladin » - Bruno BAYON - « Libération » le 17 novembre 2004.
- LA PERIODE « MOCKBA » …
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« Le bavardeur silencieux » – Christian FEVRET – « Les Inrockuptibles hors série » (2005).
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« Créatif insatiable » - « Le Télégramme » du 30 MARS 2005.
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« Le pleureur magnifique » – Philippe SCHWEYER - « Polystyrène » (avril 2005).
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« MURAT l’insatiable » - Joëlle LEHRER - « Soirmag » le 27 avril 2005.
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« Le pape de la French pop » - Luc CHATEL - « Témoignage chrétien » – le 28 avril 2005.
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»Le cheval fou » - Joël ISSELE - « Les dernières nouvelles d’Alsace » le 3 mai 2005.
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« Folk singer bougnat » (…) « Gueule d’ange et tête à claques, poète maudit er râleur patenté » - Stéphane ARTETA - « Le Nouvel Observateur » (juin 2005).
- LA PERIODE « TAORMINA » …
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« L’irréductible » - Pascal DE GENDT - « La Libre Belgique » - le 8 novembre 2006.
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« L’Ange reclu » – J.P.P. - « Platine » (2006).
- LA PERIODE « CHARLES & LEO » …
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« Ténébreux et rock » – « Chorus » (été 2007).
- LA PERIODE « TRISTAN » …
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« Sensuel et mélancolique » - Michel TROADEC - « Ouest-France » le 30 MARS 2008.
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« Agent de désespérance » – Victor HACHE - « L’Humanité » le 21 mars 2008.
- LA PERIODE « L. C. O. D. C. » …
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« L’enfant terrible » - Tony GRIECO – « Xroads » (septembre 2009).
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« L’ami Américain » - Arnaud PAUCHENNE - « Les Inrockuptibles » le 22 septembre 2009.
- LA PERIODE « GRAND LIEVRE » …
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« Décalé mais lassant » - Gilles MEDIONI - « L’Expres » le 26 septembre 2011.
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« Lapin chasseur » - Philippe BARBOT - « Rolling Stone » (octobre 2011).
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« L’étranger » - Franck VERGEADE - « Magic » (octobre 2011).
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« Le sniper des hauts plateaux » - Mathieu MAIRE DU POSET - « Marianne » (novembre 2011).
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« Chanteur en voie de disparition » - Jean-Yves DANA - « La Croix » le 4 novembre 2011.
- LA PERIODE « TOBOGGAN » …
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« Grande gueule au grand cœur » – Benjamin LOCOGE - « Paris Match » le 28 mars 2013.
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« Sans concessions » - Philippe LACOCHE - « Le Courrier Picard » le 3 avril 2013.
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« Un mec à buter » – JD BEAUVALLET – « Les Inrockuptibles » le 3 avril 2013.
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« L’esprit de révolte » – Renaud PAULIK - « Magic » (avril 2013).
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« L’explorateur » – « Le Soir Belge » du 3 mai 2013.
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« La tranquillité fébrile » – Charlotte PONS – « Le Point.fr » du 24 mai 2013.
- La période « BABEL » …
- « Barde réactionnaire » - Francis DORDOR - « Les Inrockuptibles » du 24 octobre 2014.
- La période « Morituri » …
- « Le bougon des burons » - Olivier NUC – « Le Figaro.fr » du 24 avril 2016.
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A noter que « l’ami Américain » a été utilisé à deux reprises … Les plus sévères sont les journalistes locaux … avec notamment ce titre de « La montagne » : « Le mou chantant » !!!
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C’est logique que la Montagne ait été plus sévère. Ecoute une bourrée auvergnate, généralement enjouée, dynamique, très rythmée et écoute JLM juste après…ben c’est souvent mou et dépressif comparativement. Bon cela ne veut pas dire que les auvergnats n’aiment que la bourrée sautillante mais je crois qu’ils savent de par la rudesse du pays ce que c’est que la misère, la faim, les privations, les difficultés de toutes sortes, l’isolement et qu’ils ont plus envie d’écouter quelque chose qui les sorte du bourdon quotidien. Pas des chansons pour s’y maintenir. JLM ayant des chansons souvent assez noires, tristes, n’est sans doute pas celui qui sera le plus écouté en Auvergne.
Actuellement, j’ai plus de plaisir à écouter en boucle le dernier album d’Higelin que celui de JLM. Parce que l’album d’Higelin communique du positif, de l’espoir, de la joie alors que l’album de JLM est un album de crise existentielle au ton assez dépressif.
Merci MUSE … j’ai beaucoup aimé HIGELIN … moins maintenant …
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Ce que je retiens toujours chez Higelin, c’est sa joie de vivre, sa générosité (tu verras rarement des chanteurs aujourd’hui te faire 3H de concert non stop et survolté jusqu’à épuisement), son ouverture au monde, à l’autre. Ce malgré des tas de soucis de santé, son âge, des moments pas forcément évidents.
Et j’ai également toujours apprécié son indépendance vis à vis du show biz, son indépendance créative, sa simplicité. C’est quelque chose que JLM et lui ont en commun.
Je regrette souvent que JLM soit plutôt son opposé (version taciturne)côté caractère et tonalité de chansons. La vie est suffisamment difficile sans en plus en rajouter dans la morosité.
J’aime bien le terme du kamikaze intemporel.
Ca lui va comme un gant. Le puits de contradictions et le bougre d’ours me plaisent aussi beaucoup.
pour répondre à ta question Didier :
le titre qui me plait le plus, parce qu’il correspond exactement à la personnalité de JLM: « Le paysan chanteur » juste devant « notre sauvage Auvergnat préféré »
le titre qui me déplaît le plus : « La grand mou » ex-aequo avec « le vieux beau », ça sent la jalousie des auteurs…
Salut Armelle,
bon choix …
Amitiés vraies.
Didier.
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je voudrais juste répondre à Muse : comment peut-on regretter que Jean Louis soit dans la morosité ?? c’est comme regretter qu’il s’appelle Jean-Louis ?? si on l’aime , on l’aime comme il est, il n’est pas une image qu’on façone ?!? moi j’aime Jean-Louis parce que sa souffrance trouve un écho en moi ; je ne souhaite pas le changer.Pour l’anecdote, M.Higelin a fait son capricieux lors d’un concert organisé par mon mari du temps où il était étudiant à Dunkerque, en refusant le champagne qu’on lui servait parce qu’il aurait du vin rouge !! sympa pour les jeunes qui s’étaient cassé la tête pour le faire venir … que Higelin soit dans la joie de vivre, tant mieux pour lui !
bises, Didier.
On peut le regretter Florence quand on a conscience de ce qu’est la souffrance réelle et quand on a conscience du poids qu’elle peut peser dans une vie au quotidien, déjà pour soi et ensuite pour les autres: les proches comme les moins proches.
En plus, ce que tu envoies de souffrance et de douleur, comme de choses positives se transmet à d’autres.
Si je te transmets uniquement du négatif et de la douleur, cela contribuera à t’enfoncer dans les difficultés que tu vis. Et moi-même cela ne m’aidera pas. Sur le moment, j’aurai eu l’impression de me décharger d’un poids, mais finalement, j’aurai alimenté un peu plus ma propre douleur et un certain cynisme qui va moi aussi m’enfoncer dans ma propre noirceur.
Si je te transmets du positif, c’est de l’énergie et de la force dans lesquelles tu pourras puiser pour affronter tes difficultés au quotidien. Et moi aussi par retour, en te voyant heureuse, je vais pouvoir puiser dans ce bonheur donné pour affronter mon quotidien.
L’une comme l’autre attitude peut changer toute ta vie et celle des autres. Quelles que soient les douleurs et les difficultés vécues. S’il n’y a pas cette conscience, on passe à côté d’une possibilité intérieure comme extérieure de joie et c’est un auto sabordage et un sabordage des autres. Et c’est dommage, regrettable.
Pour Higelin, peut-être qu’il a finalement emporté la bouteille de champagne pour plus tard?
Muse, je sais tout celà et Jean-louis le sait aussi fort bien, d’ailleurs ne va t-il pas mieux depuis quelques années ? n’est -il pas plus apaisé, plus serein ? simplement, pour aller mieux, il faut d’abord reconnaître que l’on ne va pas bien et arriver à extérioriser sa douleur. Paradoxalement, cette phase de reocnnaissance, d’acceptation peut être beaucoup plus longue que la phase de rédemption ou guérison.
LOL !
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J’ai pas l’impression qu’il aille mieux, Florence. L’apaisement n’est pas au rendez-vous. Il l’avait été un temps (époque Lilith, Parfum d’Acacia et a Bird on a Poire) mais c’est de nouveau la dégringolade intérieure depuis Tristan. Ca se ressent dans les albums, le ton des interviews assez agressif, désabusé (rares sont les échanges posés, on a tendance à redouter un coup de Trafalgar, une critique acerbe, méchante). Il est donc logique qu’il n’y ait pas d’engouement massif du public, déjà souvent passablement stressé par une vie quotidienne difficile, aliénante et précaire.
JLM pourrait verbaliser sa souffrance en séances psy. Ca lui permettrait de poser les valises une bonne fois pour toutes, de sortir tout ce qui le fait souffrir depuis l’enfance et lui permettrait de régler ses problèmes interpersonnels petit à petit. Verbaliser via l’art ne guérit pas de tout. Ca peut faire du bien pour des petites choses mais ça ne suffit pas quand il y a un ou plusieurs traumatismes graves de l’enfance jamais traités. Et il y a des moments dans la vie qui réactivent sans qu’on s’en rendent forcément compte ces problématiques anciennes, et où il faut l’aide d’un professionnel pour sortir du marasme et retrouver la paix. JLM a trop attendu de mon point de vue, repoussant l’idée, pensant résoudre alternativement ses angoisses existentielles(souvent par des fuites ou des relais, des évènements personnels heureux). Mais comme il n’a jamais affronté ni verbalisé le fond du fond du problème réel avec qui pourrait vraiment l’aider, la situation s’aggrave d’année en année tant côté santé qu’au plan intérieur (les retentissements sont multiples quand on accumule du silence autour d’un trauma) et la crise de la soixantaine n’arrange pas les choses…Si je le connaissais réellement, pas juste ultra superficiellement via des albums et quelques concerts, je le lui dirais en toute humanité, franchise et amitié.
C’est pas une démarche facile à engager parce qu’il faut s’affronter et affronter le passé le plus douloureux, mais c’est éminemment nécessaire. C’est comme nettoyer et cautériser une plaie purulente. Ca permet de stopper l’infection, de la purger et permet d’éviter l’amputation. Ok, ça fait très très mal sur le moment, mais ça permet de guérir vraiment. Pas juste momentanément et superficiellement. Seul un pro peut l’aider je pense dans cette affaire. Mais encore faut-il qu’il ait le courage de faire la démarche et le travail nécessaire. C’est pas du superflu, c’est de l’ordre du vital.
Waouh !!! Voilà qui est circonstancié … Je suis toujours admiratif des explications de Muse … Je ne suis pas toujours d’accord … mais il y a toujours une part de vérité … ça force le respect !
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