- 56 – Voyage au coeur de la … « Muratie » …
L’album « Vénus » de 1993 porte en lui tous les stigmates d’un couple qui a fini d’être. A l’issue de sa première tournée, il clame déjà que « ça s’ra la dernière » MURAT se sépare de Marie, la « Muse des mauvais jours ». Celle qui l’aura à maintes reprises soutiré des griffes du « trépas ». Avec elle il a partagé la vraie galère. Il a vu partir des amis. Lui, il avait cette chance … « d’avoir quelqu’un qui l’aimait ». Souvent Marie a été l’énergie que Jean-Louis n’avait plus. Ils se sont aimés comme des fous. Ils se quittent bons amis. Qui plus est, ils auront l’intelligence de le rester. L’une des plus grandes fiertés du « Berger de Chamablanc » est d’avoir su rester l’ami des femmes qu’il a aimées. Aujourd’hui quand, suite à des propos maladroits, j’entends dire que MURAT est lesbophobe, ça me fait rigoler. Il est des défenseurs de la cause féminine ou considérés comme tels qui sont bien plus lâches avec les femmes, que ne l’est notre Auvergnat préféré …
Désormais donc, Marie va travailler pour Jean-Louis. Cette femme était tout pour lui. Il va devoir apprendre à vivre sans elle. Trois titres de « Vénus » laissent présager de cette rupture, ce sont :
« Tout est dit »
(…)
« La promesse de durer
Est une mauvaise idée
Je ne veux plus y Penser.
Oh tout est dit ! »
(…)
« Le Matelot »
(…)
« Tu n’aimes plus mon impatience,
Tu n’aimes plus mes défauts ».
(…)
« Par Mégarde »
(…)
Oui j’ai l’âme en peine,
J’ai le coeur en panne.
Tu ne m’aimes plus
Que par mégarde ».
(…)
Voilà bien des mots qui ne laissent planer aucun doute quant à la fin de la relation entre Jean-Louis et Marie … « Vénus » sera donc l’album de la rupture.
La douleur est profonde. Mais la vie continue. Jean-Louis BERGHEAUD remonte peu à peu la pente. Laure « la Parisienne » est à présent la nouvelle muse du p’tit garçon de Murat le Quaire. C’est elle qui dorénavant va partager avec Jean-Louis la grande maison, perdue dans la montagne du Sancy à Douharesse … En 1996 sort l’album « Dolorès ». Les paroles de plusieurs chansons s’adressent directement à … Laure :
« A quoi tu rêves ».
« Dis à quoi tu rêves
Quand tu refermes les yeux ?
Suis-je bien le même ?
Suis-je ton amant heureux ? ».
(…)
« Brûle-moi ».
« Ton babil de nourrisson
Et tes lèvres obstinées,
Me font heureux avec toi,
Prêt à faire n’importe quoi au fond ».
(…)
« Dieu n’a pas trouvé mieux ».
« Mieux que ta bouche,
Mieux que tes lèvres,
Tes omoplates, tes yeux,
Mieux que ton coude à ma fenêtre,
Non, Dieu n’a pas trouvé mieux ».
(…)
Pour autant, la cicatrice n’est pas complètement refermée. Un titre s’adresse à Marie … Jean-Louis y chante presque … en silence …
« Margot ».
(…)
« Le givre brille à ma fenêtre.
Tu es loin oh ! Margot
Amour, amour ma muette,
Margot ».
« Dolorès » porte donc en son sein beaucoup de douleurs. Longtemps, je me suis interrogé sur l’identité de la « belle ». Qui est cette « Dolorès » ??? Une énigme ??? Un amour passé ??? Un amour déçu ??? Que nenni ! C’est tout simplement Jean-Louis … le pt’tit fils de François et de Thérèse, l’enfant BERGHEAUD qui n’a de cesse de se flageller, de se fustiger. MURAT est devenu un homme public. BERGHEAUD n’a d’autre choix que de se plier à certaines obligations. Il aime à « être dégueulasse » et pourtant il lui faut faire le beau … MURAT/BERGHEAUD … ce sont les antagonismes qui se côtoient. Son surnom « Le Brenoï » est à cet égard révélateur. Sur son site personnel il en donne cette définition : « GUERRIER GENEREUX QUI PARCOURT L’UNIVERS EN CHANTANT ». Il n’est pas sans savoir qu’en patois ce mot trouve son origine dans le verbe : » EMBRENER » signifiant : « SE SALIR ». Le « Brenoï » serait donc : « CELUI QUI S’EN FOUT PARTOUT ». En Bretagne on dit « Louston » que l’on peut traduire par « cochon » … Vous voyez on a fait le tour. Les hommes publics, ceux qui aspirent à briller, veulent bien parler de leurs origines modestes, mais dévoiler les tares de la famille … oh que non ! BERGHEAUD prend le pas sur MURAT et dévoile une enfance où l’odeur du fumier vous colle à la peau … où les excès de l’alcool font souffrir … y compris ceux que l’on aime ! MURAT déclare au bout du compte : « IL FAUT ETRE FIER DE CE QUI NOUS A FAIT ».
Nous sommes en 1999, Jean-Louis n’est déjà plus le même homme. Laure nous l’a changé. Il s’ouvre aux autres. Il envisage même d’arrêter de chanter. Une menace ? C’est tout sauf de l’esbrouffe ! Avec sa compagne il s’envole pour les Etats-Unis. Son objectif premier est de donner un successeur à « Dolorès ». Au lieu de celà, il se passionne pour la peinture. Il peint le jour, il peint la nuit. Par chance, les musiciens locaux le ramènent à la musique. Pour autant la peinture va occuper dorénavant une place importante dans la vie de l’Auvergnat. Et si peindre c’était s’accepter comme on est ??? MURAT ne veut plus être considéré comme un artiste à la seule fibre « régionale ». C’est pourquoi sans doute, à la recherche de « Jim », il s’en va parcourir les plaines du far-west , de New-York à Calexico …
Les chiffres de vente de l’album « Dolorès » sont une vraie déception pour l’Auvergnat qui s’interroge, ne comprend pas. MURAT a sérieusement envisagé l’éventualité d’arrêter de chanter, de faire l’artiste. Il se rend bien compte que sa franchise, sa « grande gueule », son orgueuil, ne sont pas en phase avec ce monde artistique où tout n’est que tape à l’oeil, faux semblant et coups de poignard dans le dos. Créer il sait faire . Se vendre l’insupporte. Le risque de voir BERGHEAUD brandir le clap « Fin » a été bien réel. Les vrais fans l’ont compris. Fin 1998, ils sont deux, trois, dix ??? Je ne sais pas … Ils n’ont d’autre but que de soutenir cet artiste INDISPENSABLE et ESSENTIEL qu’est MURAT … ils fondent la DOLERES liste.
Ces pionniers de la première heure ont pour nom : Monique H – Laurent H – Virginie M – Virginie D – TLF – Vivien M – Ti2 … et combien d’autres. A tous merci pour le magnifique travail que vous avez effectué. Dieu comme j’aurais aimé faire partie de cette aventure !
Actuellement, en archive, le 1er message sur la toile au nom de la Dolorès liste date du 10 décembre 1998. Rapidement, il s’établit une hiérarchie dans le groupe. Ainsi, le 16 décembre 1998, un nouvel inscrit reçoit pour réponse : « Je laisse le soin aux plus anciens de te répondre ». Le même jour, sur la même liste un message fait référence à la « Saint Jean » et évoque l’éventualité d’organiser « un concert privé avec la participation de Jean-Louis MURAT » !
La préparation de cette 1ère fête de la St Jean au Pays de Murat a pour cheville ouvrière « Virginie M. » qui, des mois durant ne va avoir de cesse de motiver les troupes via la liste Dolorès. Bien qu’aux Etats-Unis pour préparer le nouvel album, MURAT et Laure sont invités à participer à ce 1er rassemblement des « Dolos » en Auvergne. Le 1er avril 1999 (message n° 782), Laure répond favorablement à l’invitation précitée. Cette bonne nouvelle est transmise à tous par l’intermédiraire de « Monique H » en ces termes :« C’est OK pour la St Jean : Nous aurons droit à une présentation de quelques chansons de son nouvel album en avant premiere ! De plus, nous sommes tous invités chez lui à prendre l’appero et à gouter à une recette inédite (à base de poisson curieusement ! ?? ) ». Bien sur c’était un poisson d’avril … beaucoup ont mordu à l’hameçon … moi le premier, relisant ce texte 13 ans plus tard !
Le 21 avril 1999 (message n° 905) de la Dolorés liste, sous le titre « MURAT … VAN GOGH même combat ! » ont peut lire ceci :
« Avis,
Quelques dizaines de lignes enchâssées dans le Télérama de cette semaine (N°2571 du 21 avril) affirment que notre cher Brenoï vient de briser les maquettes de son album d’août 99 afin de se consacrer à la peinture ! Il habiterait désormais un loft à New York et passerait le plus clair de son temps à barbouiller de la toile… Que tous les fans du « Guerriers Généreux parcourant l’Univers en Chantant » se cotisent afin de brûler un très gros cierge à sainte Cécile, patronne des musiciens ».
Eric B.
Voilà qui n’est pas sans inquiéter tous les fans de MURAT. En réalité l’article de « Télérama » signé A.M. PAQUOTTE est bien moins alarmiste qu’indiqué. Il n’empêche, personne n’est sur de rien. Qui plus est, le 12 mars 1999 sur la page édito du site JLM on peut lire : « Le Brenoï, nouvellement appelé « the shepard of the two rocks in the valley of the bears » est rentré au pays des vaches, mais travaille toujours sur son prochain album… « .(message n° 681). L’info est donnée par « Monique H » qui traduit en ces termes : « Le berger des deux roches (Tuilière et Sanadoire) » … « de la vallée aux ours (Orcival) ». Info étonnante puisque MURAT est toujours à travailler aux States ??? Avec JLM il ne faut s’étonner de rien, l’intéressé aime à brouiller les pistes, à dire, pour mieux se contredire.
A l’époque les premiers vrais échos de l’album vont parvenir aux fans par l’intermédiaire de LENOIR … Tout le monde est enfin rassuré … DOLORES s’est trouvé un successeur. Les fans peuvent préparer tranquillement la St Jean … La date de sortie de l’album est prévue pour le 24 août 1999. Encore tout l’été à attendre … Le 15 juin l’information est connue, le nouvel album aura pour nom : »Mustango ». Le 17 juin Bernard LENOIR diffuse « Bang Bang » sur les ondes de « France Inter », le 22 juin c’est au tour de « Jim » …
Mais revenons à la DOLORES liste et à cette fameuse St Jean … Voici des extraits du dernier point qui en est fait par « Viginie M » (message n° 1211) : « Peu de monde de partant pour cette virée en Auvergne !!! Nous sommes 10 (à avoir confirmé) » … « Difficile dans ces conditions de laisser des organismes municipaux ou associatifs s’investir dans ce projet » … »Je maintiens le WE et la Fête du 26/27 Juin 1999″ … « je reste déterminée et confiante pour un we plus ambitieux en Juin 2000 (nous aurons un peu plus « d’ancienneté » et seront peut être plus motivés) » …« J’ai réservé un gîte » … « Ce gîte sera le lieu de rendez vous, nous avons l’autorisation du propriétaire pour notre fête. Il y a un jardin pour nos repas si le temps est clément autrement le séjour peut accueillir 20 personnes (voilà qui laisse de la marge pour les membres de la liste incertains de leur présence). Ce gîte se situe entre Rochefort en Montagne (6km) et Murat le Quaire (8 km) dans le hameau « La Chabanne » … «
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Suit une liste de propositions d’activités :
Un dîner/fête le Samedi soir
Un restau le dimanche midi.
Des randonnées …peut être Notre Dame de Roche ?
Un match de foot (Julien il va falloir faire un cours aux vaches du coin pour augmenter les effectifs des équipes!!!!)
chacun apporte une spécialité culinaire de sa région.
Un concours de dégustation de fromages à l’aveugle
Fabrication d’une fresque (thème: les vaches) que nous offrirons à JLM
Le Tee Shirt « St. Jean 1999″
Et le groupe des « Boys band »??????????
La région est riche de merveilles et nous n’aurons pas assez de temps pour toutes les activités…à titre d’exemple et pour ceux qui sont intéressés, location de VTT possible
visites des musées de Murat le Quaire
Parapente
Randonnées avec l’équipe du Refuge de la Banne d’Ordanche (possibilité d’un repas sur place)
Avec Monique, nous allons inviter Laure et JLM dés Vendredi prochain….il ne vous reste qu’à prier….
»Je vous espère nombreux à ce we et suis à votre disposition pour vous fournir des adresses d’hébergement si besoin est … ».
Les 26 et 27 juin 1999 tout ce petit monde est rassemblé au pays de Jean-Louis MURAT au hameau de « La Chabanne » … Voici le comte-rendu qui en est fait par la cheville ouvrière, j’ai nommé « Virginie M » (Copie in extenso du message n° 1562 de la DOLO daté du 28 juin 1999) :
« Bon, je suis arrivée à La Chabanne vendredi vers 14 h, ensuite Virginie et Martial… Nous avons visité Rochefort son église (fermé ! même au coeur du monde, ils ferment les églises …), la poste (nous devions récupérer le cadeau de JLM le lendemain entre 9 h et 12 h … le repérage était indispensable), sa boulangerie, sa boucherie, son épicerie (je vous passe les descriptions et vous laisse imaginer ces boutiques auvergnates) et puis nous sommes allés à la recherche d’une cascade proche des gîtes … Nous avons trouvé la cascade de Tradore … « petiote » la cascade … mais une cascade, une vraie … Peu de temps après notre retour Laurent est arrivé … tranquillement … nous avons préparé le diner du soir en attendant Monique et Valérie et puis, par désespoir … nous avons décidé d’ouvrir une bouteille de Vouvray (merci Laurent) … nous avons pensé que d’ouvrir la bouteille les ferait arriver … gagné !!! Elles sont arrivées (après quelques déboires autoroutiers et une petite confusion entre A6 et A10) … Nous nous sommes donc retrouvés à six pour ce premier soir… nous avons dîné et discuté jusqu’à une heure raisonnable … Le lendemain matin, petit dej, sympa, avec le journal local » La Montagne » et Libé (forcément … nous sommes gourmands nous pouvions toujours rêver d’un petit message perso dans la rubrique « se contacter ») … et puis Julien est arrivé avec sa guitare. Monique et Viginie D. ont peint de magnifiques pancartes DOLORES pour signaler les gîtes (la culture picturale des gendarmes locaux reste particulière !!!) Après cette matinée très active … nous avons décidé de boire à nouveau du Vouvray avec une liqueur de cassisssssss … maison (merci Monique) … et c’est authentique d’ouvrir une bouteille ça fait arriver les Muratiens … et nous voilà 9 avec Cécilia et Stéphane. Nous avons déjeûné et décidé du programme pour l’après-midi … Randonnée !!! Du lac de Guéry à la bande d’Ordanche … Nous avons les preuves … Vous pourrez voir les photos sur le site de Monique … Après cette magnifique ballade comme nous étions déjà inséparables nous sommes tous partis faire quelques courses pour le dîner … Sur la route du retour nous nous sommes arrêtés pour la photo »Laurent BOYER » autour du panneau d’entrée de ville à Murat le Quaire … Si si, on l’a fait !!!
En arrivant, Anne-Marie et Barbara nous attendaient … (pardon pour cette attente) … ensuite Sam, David et Loïc … le temps de quelques préparatifs pour notre repas nous étions sur un fuseau horaire type réveillon !!! Pour nous faire patienter nous avons ouvert (encore !) le chouchen et goûté quelques toasts Bretons (Merci Virginie et Martial) et des rillons (spécialité de Touraine – merci Laurent).
Enfin vers 22 heures nous sommes passés au champagne … il fallait au moins ça pour annoncer et découvrir le cadeau de JLM … Nous nous sommes passés la carte, le CD, l’enveloppe, et à nouveau la carte, le CD, l’enveloppe de mains en mains et puis l’écoute again, again, again de ce fabuleux Mustang … Je crois que nous étions tous très heureux et touchés du geste et des mots de Jean-Louis … enfin, vous devez vous en douter … Il vous reste des kleenex ? Nous avons commencé à dîner (Merci à David pour les fromages du Jura – Chaud sur une salade … c’était bon). De discussions en discussions, nous sommes arrivés à l’heure du concours de dégustation de fromage (Merci à tous … et surtout à Julien pour son fromage de Lyon, à Cécilia et Stéphane pour le vin). Nous aurons l’occasion de vous faire part plus longuement de l’épisode « concours ».
Ensuite Julien et Sam ont chanté « Bang Bang » … grand moment !!! Cécilia, Valérie, David, Stéphane ont accompagné pour d’autres morceaux … Je crois que c’est 4 heures 1/2 du matin que Laurent a lancé l’idée de se rendre au Col de la Croix Morand pour le lever du soleil … Mais de chansons en chansons, de discussions en discussions … 4 courageux ont pris la direction du Col vers six heures du matin – Cécilia, Laurent, Loïc et Julien, bravo !!! Pour les autres nous avons opté pour quelques heures de sommeil … et avant même de pouvoir fermer un oeil, nous étions bien au chaud pendant que l’orage relativement fort et la pluie battante … nous forçaient à une pensée de solidarité pour nos 4 courageux.
Dans la matinée le temps du réveil, des petits déj. du rangement … et surtout des enregistrements de Mustang … et de le réflexion pour écrire un mot à JLM et le remercier … Virginie D, nous a fait une très belle vache et c’est au dos de cette peinture que nous avons déposé nos pensées … Enfin rendez-vous au Bougnat … Que dire la table était divisée en deux : 50 % encore en forme pour la truffade et du vin, et 50% salades … eau, glace citron !!! Je vous assure qu’il y a des we qui sont merveilleux tant les participants sont généreux …
Merci à toutes et tous … Le prochain ? après les vacances … si vous voulez une fois de plus m’accompagner et admirer les terres automnales du Brenoï ».
La cascade de Tradore …
J’ai lu et relu ce compte-rendu … j’imagine l’émotion des uns et des autres lorsqu’il faut ouvrir le pli surprise de MURAT ! C’est pour faire partager à tous ce moment privilégié que j’ai repris ce texte dans son intégralité, écrit d’une plume légère et respectueuse de la langue de Molière que sert si bien MURAT. Immédiatement une question s’est posée à moi ! « Un seul titre « Mustang » ou les 11 titres de Mustango??? » Pourquoi cette interrogation ??? Elle est motivée par le message n° 1558 de la Dolo : « Effectivement, l’ensemble de l’album est magnifique ! Notre seul regret est de ne pas pouvoir vous le faire partager en MP3. Si vous voulez d’autres infos sur « Mustango » no problèmes. En vrac : 51’41 en 11 titres … 2 duos … pas de reprises … une superbe pochette avec jean-Louis en bleu de travail ! ». Intriguant non ??? La parfaite descritpion d’un album qui ne sera dans les bacs que deux mois plus tard …
« Vénus » … une rupture … « Dolorès » … une blessure … et « Mustango » ??? … une ouverture ??? … la guérison ??? La réponse nous la trouvons dans cet extrait de :
« Viva Calexico »
« Dans mon brouillard
J’ai lu
Arizona,
Dans mon brouillard
J’ai lu
Mais tu es qui, Toi ? ».
(…)
« Hey ! Joey, John,
Are you sure, les gars ?
Oui je vois mieux qui je suis moi là
Avec Calexico … »
Ces pionniers ont beaucoup donné à la « Muratie ». Le Brenoï le leur a bien rendu. MURAT est l’homme des contrastes. Je pense que dans notre beau pays de France, il n’y pas d’artiste qui ait été autant aimé (par les uns) et villipendé (par les autres) … voir haï ! Je ne cherche pas à donner dans l’émotion. Je dis simplement mes convictions. Mon admiration pour ces pionniers n’est pas feinte non plus. Avec des bouts de ficelles, ils ont assemblé les « Faces » ainsi que les merveilles qui suivent … Il est quelqu’un qui plus que tous les autres a donné à la « Muratie » … sans faire de bruit … discrètement … cherchant toujours à rassembler les contraires … à réunifier d’innombrables « égos » à la personnalité tellement différente … Il a pour nom… Laurent HEROUX. Je retranscris ci dessous le message n° 40746 daté du 5 mai 1999 signé de Laurent H : « Pour notre première face, Face sud, je devais fournir à Thibaut, sans qui Dolores ne serait pas, un certain nombre de raretés que j’avais la chance de posséder, comme le maxi « Suicidez-vous le peuple est mort », mais je n’avais pas de graveur de CD. J’ai enregistré le vinyle sur mon PC grâce à ma luxueuse soundblaster de l’époque puis j’ai démonté le disque dur interne de mon ordinateur (pas de disque externe usb à l’époque) pour l’emmener au boulot où je l’ai monté dans un PC pour transférer les fichiers WAV par le réseau sur le mac d’un collègue qui avait le privilège d’avoir un graveur. D’ailleurs, je suis certain que certains titres issus des vinyles et de la video de Murat en plein air mériteraient d’être renumérisés avec des moyens modernes pour bénéficier d’un meilleur son. Ce pourrait être un beau projet pour les spécialistes : « Les faces, 2010 remastered édition ».
Mon admiration va également aux artistes qui ont confectionné les pochettes des compilations des Faces B et autres concert de MURAT. Je ne connais pas leur nom. Leur travail dénote d’un véritable amour de l’oeuvre de MURAT … merci à eux.
Tour de France
Liège Bastogne Liège.
Casino de Paris 1994
Concert d’un soir RTL 1994
Black session 1998
Concert d’un soir RTL 1998
Le Divan du Monde 1998
Black session 1999
Concert Ris Orangis 1999
Muragostang Bruxelles 2000
Clermont Ferrand 2000
Concert d’un soir RTL 2000
Show case FNAC 2000
La Cigale 2002
Concert acoustique Oui FM 2002
La Cigale le 3 novembre 2003 …
La Cigale le 10 mars 2004 …
Le Café de la danse le 24 novembre 2004 …
Florac 2004 …
Liège 2004 …
Voilà c’est tout pour aujourd’hui … il ne s’agit que d’une première partie de voyage … A bientôt donc sur les traces de Jean-Louis et de ceux qui le servent et l’aiment tellement.
Suite du voyage au coeur de la Muratie … n° 2 …
Par message n° 1726 de la Dolores liste daté du 12 juillet 1999, soit deux mois avant la sortie de « Mustango » Laure et Jean-Louis BERGHEAUD adressent un message de remerciement à Virginie l’organisatrice de la première rencontre de « Dolos » en terre de Muratie. Je cite : « Chère Virginie, la vache multicolore de La Chabanne est magnifique, elle a, elle aussi trouvé des amis à Douharesse. Merci beaucoup à tous. A très bientôt sur internet, on vous prépare d’autres suprises. Bon été, bonnes fenaisons ». Signé : « Laure & JL ».
Par message n° 2363 du 1er septembre 1999 de la fameuse liste, il appert que s’agissant du titre « Belgrade », les paroles qui suivent ont probablement été rajoutées par MURAT à son retour en France : « Brouillard sur La Chabanne/Dans l’âme l’acétylène ». Il est à noter d’ailleurs que ces paroles ne figurent pas sur le site « Muratextes » pas plus que sur d’autres sites ou sont répertoriées les paroles des chansons de l’Auvergnat. Par contre elles figurent bien sur le livret qui accompagne l’album à sa sortie le 24 août 1999. Alors signe de reconnaissance de MURAT pour ces passionnés ??? Je pense que oui ! Voilà bien un petit geste, loin d’être insignifiant qui qualifie MURAT : un homme de coeur !
Le message n° 4552 du 15 décembre 1999 de la Dolorès liste, signé Laurent HEROUX clôt le débat, voilà ce qu’il stipule :« Ces vers ne sont pas chantés sur l’album mais Murat les chante parfois sur scène. Une fois (à Rennes je crois), Murat à pointé le doigt vers nous en chantant ces paroles ». Ce message nous permet d’affirmer que ces paroles ont été rajoutées au dernier moment par le Brenoï pour les remercier …
Concernant « Mustango » la plupart des titres avaient été écrits par MURAT avant son départ pour les States. Deux l’ont été sur place. Lors de la campagne promo MURAT indique avoir apporté quelques retouches à son retour en terre Auvergnate. Déjà le 21 avril 1999, sur de rien, pour « Télérama » le Brénoï » révèle à Anne-Marie PAQUOTTE : « Si ça se trouve, je referai tout à Douharesse ».
Suite du voyage au coeur de la Muratie … n° 3 …
Plus avant je me suis interrogé sur le contenu du cadeau offert aux fans par le Brenoï … Lorsqu’ils ouvrent l’enveloppe le 26 juin 1999 à 22 heures, ils découvrent un titre « Mustang » ou l’ensemble de l’album soit les 11 titres ???
La réponse je la tiens. Je l’ai découverte dans un article signé Franck ANNESSE, qui pour « SOFA » (n° 1), pose cette question à l’Auvergnat:
F.A. : Le titre devait être « Mustang », comment se fait-il que ce soit devenu MUSTANGO ?
JLM : En fait, c’est moi qui ai choisi le lettrage. C’est une police qui s’appelle « Jiji » et dont le « O » est super beau. Je me suis dit que c’était impossible de faire l’impasse sur ce « O ». C’est une question d’esthétique pure ».
Virginie et ses ami(e)s découvrent une maquette, comprenant bien les 11 titres … d’un album qui s’appelle « Mustang » et qui pour l’heure ne comporte pas encore la référence au lieu-dit « La Chabanne » … Mais pour le reste tout y est : la couleur bleue … le seul portrait de MURAT … C’est donc un trésor que ces privilégiés ont entre leurs mains … Dieu comme je les envie d’avoir connu ces instants là … C’est la preuve par A+B qu’une fois de retour à DOUHARESSE MURAT a apporté des retouches non négligeables à cet album made in USA. Un article sur le web à l’adresse « Le Cube » le confirme … Hélas, je n’ai pu me le procurer !
Vient corroborer cette thèse ce dessin de JLM …
Ce tracklisting nous donne 12 titres dont « Ophélia » et « Johnny » qui n’ont pas été choisis en définitive. Il ne comporte pas « Viva Calexico » écrit peu avant que MURAT ne quitte les Etats-Unis … Les dix autres titres y sont à savoir dans l’ordre : « Les hérons – Mustang - L’héritier des Flynn – Fier amant – Belgrade – Sans souci – Bang bang – Nu dans la crevasse – les gonzesses – PJ ».
Par ailleurs il apparaît que le titre « Belgrade » de l’album « Mustango » ne comporte pas dans le chant la phrase ayant trait à « La Chabane », bien que celle-ci soit mentionnée sur le livret joint. Par contre : « Brouillard sur La Chabanne/Dans l’âme l’acétylène » est bien incorporée et chantée sur le live « Muragostang » où le titre « Belgrade » est chanté sous deux versions différentes.
Suite du voyage au coeur de la Muratie n° 4 …
Je n’en suis qu’au début de ce voyage … et déjà moult surprises … qui sont autant de petits bonheurs … Ainsi, le message n° 4290 du 10 décembre 1999 m’apprend que lors de la « Black session » de Rennes (1er décembre 1999 salle de la Cité) l’Auvergnat a chanté le titre « Les hérons » en y ajoutant 2 samples. Immédiatement je me suis précipité sur l’enregistrement de ce concert (une merveille même si le son n’est pas toujours au niveau requis) et effectivement, en préambule à la chanson on entend une voix (qui à priori n’est pas celle de Murat) déclamer, murmurer, sussurer … des mots difficilement compréhensibles : « Pupille de l’assistance publique, il me fut impossible de connaître autre chose de mon état civil. Quand j’eu 21 ans, j’obtins un acte de naissance. Ma mère s’appelait Gabrielle Genett. Mon père reste inconnu. J’étais venu au monde au 22 de la rue d’Assas ». La voix de MURAT prend le relais pour nous délivrer ce superbe texte, digne des plus grands de la poésie Française …
(…)
« Le vent d’Ecir sur la Limagne a abattu tous les hérons ».
(…)
»On jure par les saillies du diable
Qu’un mal qui épargne les chiens
Tuerait les amants en cascade
Tous les gens jeunes
Les gens sains ».
« Que dans les ronces vers la Sagne
Où se retirent les hérons
En larmes bleues
D’un bleu final
Savent mourir
Les compagnons ».
(…)
La chanson va jusqu’à son terme puis à nouveau, une voix inconnue murmure, ou marmonne à grande vitessse rendant la compréhension du texte encore plus difficile :« L’homme polaire ; J’ai mal au fond d’l'oreille qui s’remplit d’ondes ; Prends cette cuillère; Quoi ? vois quoi ? Vois l’homme de l’homme de l’homme de l’homme de quoi ? Le puissant comme il tomba dans la viande ; vois l’homme de Satan ; quoi ? L’homme de Lutron ; la bourse dans le vianda qui jande et vit ; dans le bouillon de toutes choses, l’homme a bu, je boira le bouillon de jouissance ». Le texte ne veut rien dire … Il n’est que délire et rend la transcription plus difficile encore. Pour cet ajout au texte originel, je me suis donc contenté d’un copier coller du commentaire de la Dolo …
Le premier sample correspond à un forme d’éloge de l’oeuvre et de la vie de Jean GENET écrivain Français né le 19 décembre 1910 à Paris, de père inconnu, abandonné par sa mère dès l’âge de 7 mois et laissé pour compte aux services de l’assistance publique … Il est donc expédié dans une famille nourricière du Morvan. Il y trouve amour et bonheur. Celà ne l’empêche pas de commettre son 1er vol à dix ans. Il fugue puis se sépare de sa famille adoptive dès 13 ans. Il expérimente l’homosexualité et vit de débrouillardises. A 18 ans il s’engage dans la Légion Etrangère. Il n’y reste qu’un temps. Il revient à Paris où il vit de petits vols … notamment de livres. Il fréquente la prison de Fresnes. C’est d’ailleurs là qu’il écrit ses premiers poèmes dont le merveilleux « Condamné à mort » (1942). De cette vie difficile où voler était une façon de vivre et surtout de survivre GENET en a fait une oeuvre. Le meilleur le dispute au plus discutable. Pour autant la subtilité de son écriture est reconnue par tous. Ses premiers romans sont censurés car jugés trop pornographiques. Le pire vous disais-je ??? Oui … c’est ainsi que dans son roman « Pompes funèbres » (1947) il nous propose une vision homo érotisée d’Adolphe HITLER des plus contestables. Il semble ainsi faire l’apologie de l’attirance sexuelle chez les militaires nazis. Dans ce même roman il nous décrit un milicien fasciné par le culte de la virilité poussé à l’extrême chez les nazis.
Pour Jean COCTEAU et Jean-Paul SARTRE, le romancier GENET est un « moralites ». André MAURIAC par contre le traîte d’ « excrémentiel », rien moins que ça ! Aux Etats-Unis GENET constitue une vraie référence pour les membres de la « Beat génération ». Jack KEROUAC en fait l’éloge dans sa correspondance.
Chez MURAT ce débat intérieur a sans doute cours. Tout comme GENET le chanteur Auvergnat a tout lu de GIDE qu’il admirait … avant de décliner qu’il s’agissait d’un écrivain « nuisible » … Le 2ème sample en toute fin du titre « Les hérons » nous décrit un « homme » … mélange de « viande » … « jouisance » … « Satan » … En 2000 le live « Muragostang » est dans les bacs. Le titre « Polly Jean » est agrémenté d’un récit imaginaire sur Jean GENET qui se mélange harmonieusement avec la chanson originale. J’ai écouté, réécouté … les mots ne sont pas compréhensibles … MURAT préfère conserver le flou sur ce qu’il pense … Peut-être que la suite de mon voyage au coeur de « La Muratie » me permettra de vous en dire plus ???
Une partie de la réponse m’est fournie par Simon Van De Steene ce jour (message n° 41684 de la Dolo), plus connu sous le pseudo « Henryspencer » … une référence dans le monde de la « Muratie » qui m’indique que le 1er sample est tiré d’un poème de Jean GENET intitulé : « Quand je rencontre dans la lande ». Il m’explique en avoir fait un mix avec les plans du « Stalker » de TARKOWSKI (un must pour JLM) et la musique de « Radiohead » …
http://www.dailymotion.com/video/xqslu
Comme toujours le travail de VAN DE STEENE est remarquable de justesse et d’à-propos … Je vous assure ce ne sont pas là des compliments de circonstance. Je laisse chacun libre de juger …
Ci-dessous un texte de Jean GENET soit : « Le journal du voleur » que reprend à son compte Jean Louis MURAT :
« A ces humiliés toujours sur le ventre, je me veux mêlé »
« Je suis né à Paris le 19 décembre 1910. Pupille de l’Assistance Publique, il me fut impossible de connaître autre chose de mon état civil. Quand j’eus vingt et un ans, j’obtins un acte de naissance. Ma mère s’appelait Gabrielle Genet. Mon père reste inconnu. J’étais venu au monde au 22 de la rue d’Assas. – Je saurai donc quelques renseignements sur mon origine, me dis-je, et je me rendis rue d’Assas. Le 22 était occupé par la Maternité. On refusa de me renseigner. Je fus élevé dans le Morvan par les paysans. Quand je rencontre dans la lande, et singulièrement au crépuscule, au retour de ma visite des ruines de Tiffauges où vécut Gilles de Rais, des fleurs de genêt, j’éprouve à leur égard une sympathie profonde. Je les considère gravement, avec tendresse. Mon trouble semble commandé par toute la nature. Je suis seul au monde, et je ne suis pas sûr de n’être pas le roi, peut-être la fée de ces fleurs. Elles me rendent au passage un hommage, s’inclinent sans s’incliner, mais me reconnaissent. Elles savent que je suis leur représentant vivant, mobile, agile, vainqueur du vent. Elles sont mon emblème naturel, mais j’ai des racines, par elles, dans ce sol de France nourri des os en poudre des enfants, des adolescents enfilés, massacrés, brûlés par Gilles de Rais. Par cette plante épineuse des Cévennes, c’est aux aventures criminelles de Vacher que je participe. Enfin par elles dont je porte le nom le monde végétal m’est familier. Je peux sans pitié considérer toutes les fleurs, elles sont de ma famille. Si par elles je rejoins aux domaines inférieurs – mais c’est aux fougères arborescentes et à leurs marécages, aux algues, que je voudrais descendre – je m’éloigne encore des hommes. De la planète Uranus, paraît-il, l’atmosphère serait si lourde que les fougères sont rampantes; les bêtes se traînent écrasées par le poids des gaz. À ces humiliés toujours sur le ventre, je me veux mêlé. Si la métempsycose m’accorde une nouvelle demeure, je choisis cette planète maudite, je l’habite avec les bagnards de ma race. Parmi d’effroyables reptiles, je poursuis une mort éternelle, misérable, dans les ténèbres où les feuilles seront noires, l’eau des marécages épaisse et froide. Le sommeil me sera refusé. Au contraire, toujours plus lucide, je reconnais l’immonde fraternité des alligators souriants. »
A présent il ne me reste plus qu’à découvrir « L’homme de Lutron » … l’inconnu du 2ème sample …
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Ajout le 29 juin 2016 …
Je me dois de reconnaître n’avoir pas été plus avant dans mes recherches et ne pas en savoir davantage aujourd’hui sur l’inconnu précité … Le dernier album de MURAT : « Morituri » évoque : « ceux qui vont mourir » … Un titre choisi à bon escient ? Il n’est pas interdit de le penser.
En très peu de temps en définitive, « Facebook » a tout changé y compris en « Muratie ». Nous nous sommes tous rapprochés les uns des autres, mais ce n’était qu’une illusion, en définitive nous nous sommes tous éloignés. Sur « Facebook » chacun parle à lui-même et trop parlent d’eux mêmes s’adressant à une communautés d’inconnus qui le resteront toujours. La « Dolores » a refermé ses yeux. J’y retourne de temps en temps. Il y a peu j’ai même osé y déposer un article sur : « La pharmacienne d’Yvetot ». Un des caciques de la « Muratie » que je ne citerai pas a posté ce message : « Sans intérêt » … pour l’enlever sans délai, après lui avoir répondu que : « Je n’en attendais pas moins de lui » … Tout message vengeur n’est d’aucune efficacité …
Le « forum » lui aussi a fermé ses portes. Je m’y risque de temps en temps, n’y résonnent que mes pas. De quoi demain sera fait ? Je ne le sais pas ! Si la voix de MURAT se tait, c’est le trépas qui nous attend. « M » s’en est allé vers d’autres aventures laissant Pierrot orphelin. Il a assez d’énergie le bougre pour s’en relever. Quant à moi, il me restera le souvenir des amis virtuels que je me suis fait. Je ne citerai pas de nom. Je ne connais personne en particulier. Toujours j’ai voulu rester en retrait. Une solution de facilité sans doute. Au dernier « Koloko » Laurent HEROUX était présent. L’homme est discret …
Ce jour il fait grand soleil sur la Bretagne. La coupe d’Europe, le Tour de France et les Jeux Olympiques vont occuper notre été. Depuis Rome rien n’a changé au bout du compte. Le petit peuple est toujours abusé …
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Excellente analyse sur l’oeuvre de Murat. Vous avez rattrapé le temps perdu. Votre blog est une vraie mine d’infos récoltées avec passion et vous nous délectez de tout cela comme si vous l’aviez vécu au plus près. Bravo à vous. Je suis Murat (côté disques) depuis 1993 mais pas avec la même flamme comme celle qui vous anime.
Meilleurs voeux en Muratie en espérant que 2013 nous apporte un grand cru côté disque et côté tournée. Pour être assez franc, les albums de Jean-Louis me transportent moins que par le passé. A part le CODC. Il fait un peu comme Neil Young, ça tourne un peu en rond, il ne cherche plus à nous étonner comme à l’époque des années 90 où chaque album était une direction musicale différente du précédent.
Mais j’achète toujours fidèlement ses disques à chacune des sorties.
Salut Christophe,
meilleurs voeux à toi et à tous ceux qui te sont chers.
Il va falloir qu’enfin cette année j’écoute tous les disques de JLM … en fait je le lis + que je ne l’écoute chanter … c’est un comble !
Merci de tes compliments … J’ai encore pas mal de boulot et quelques surprises à vous réserver.
Didier.
Dernière publication sur : Jean-Louis MURAT ... il aime ... il n'aime pas ...
absolument merveilleux de vivre par procuration ces moments qui nous ont échappés, pour ma part, parce que je ne suis venue à internet que très tard, trop tard pour ce qui a été des échanges entre JLM et les dolos. Je comprends enfin maintenant pourquoi ils sont tant attachés à cette période. Je suis heureuse d’avoir pu retrouver l’accès à ton blog… c’eut été dommage de ne pas parcourir ce bout de chemin! Merci Didier et continue de nous faire vivre ou revivre de telles émotions!
Salut Armelle,
content de voir que le chemin est de nouveau accessible … Actuellement je reprends un à un les 40000 et quelques messages de la Dolo pour en tirer le meilleur … Pour m’informer et m’enrichir de p’tits détails dont j’espère faire profiter tout le monde.
Ceux de la Dolo, de la 1ère heure ont été très proches de JLM … je ne comprends pas pourquoi le lien s’est défait …
Par ailleurs je partage le même sentiment que toi … quelle chance ils ont eu !
Bonne sorée à toi, ma lectrice préférée.
Didier.
Dernière publication sur : Jean-Louis MURAT ... il aime ... il n'aime pas ...
c’est bien la voix de Jean Genet qu’on entend sur la chanson de JLM!
le terme de « lutron », d’origine grecque, semble synonyme d’échange, de rançon (?)
En regardant les remerciements du cd « Mustango », je vois que c’est déjà au photographe Franck Loriou qu’on doit ce beau portrait.
Il ne te faut pas annoncer de préférence concernant tes lectrices Didier, nous sommes toutes égales dans nos différences et je ne souhaite surtout pas créer de jalousie
Salut Armelle,
Tu dois avoir raison … je f’rai attention.
Amitiés.
Didier.
Dernière publication sur : Jean-Louis MURAT ... il aime ... il n'aime pas ...
Je suis transportée par cette aventure relatée avec soin et …délectation. j’aurais aimé, comme tant d’autres, en faire partie !