- 36 – Jean-Louis MURAT … insolite …
Sur cette page je vais m’attacher à faire ressortir les p’tits détails, les habitudes (bonnes et mauvaises), les traits de caractère … qui peuvent surprendre ou étonner, auxquels on ne s’attend pas forcément … Ce sont des « petites choses », des « riens », des futilités, mais qui au bout du compte, participent à la personnalité de Jean-Louis MURAT.
MURAT aimait le football … sport populaire s’il en est tout comme le vélo … Rien d’étonnant donc à le voir en tenue sportive … portant le maillot du « Barça » … Il n’aime plus le foot Français … Comme je le comprends … Au « haut niveau » … ou dit tel … on n’y voit qu’ennui et bêtise …
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En Avril 1992 pour « Téléstar » il répond aux questions de Laurence FERAT à qui il confie : « Je collectionne les maillots de foot, mon préféré étant celui de la Juventus. Mais je commence aussi une collection d’autographes : j’ai obtenu celui d’Henri MICHEL, rencontré par hasard dans un restaurant il y a quelques semaines, et je ne désespère pas pour celui de PLATINI« .
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Longtemps il a aimé les sportifs. Les seuls qui trouvent encore grâce à ses yeux aujourd’hui semblent être les cyclistes parmi lesquels les Bretons Ronan PENSEC et Bernard HINAULT. Ce dernier étant : « le seul qui ne l’a pas déçu ». Les footballeurs il ne veut plus en entendre parler. Comme on le comprend …
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En novembre 1993 pour « Libération », questionné sur son côté « mauvais coucheur » il déclare : « Ne jamais être content de quoi que ce soit est pour moi une qualité. Rien de plus dangereux que le ronron qui s’installe ; être exigeant avec mon entourage est une façon détournée de l’être avec moi-même. Ce côté là peut me rendre désagréable … Je dois aussi prendre garde à ce que ça ne devienne pas une forme d’affectation … ».
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Au travail, il n’a pas la réputation d’être « facile ». En Février 1992 il révèle à Laure MALZIEU : « Il y a interdiction de fumer dans les studios, je veux que le magnéto tourne à 9 heures du matin. Je suis le producteur du disque, je fais un album à un million de francs. Chaque journée me coûte 8000 balles … Donc si les gens ne sont pas assez concernés, on arrive à des situations critiques … Si un musicien veut faire la grasse matinée, j’en cherche un autre ! C’est mon disque, mon blé, mes chansons, c’est tout moi … Ça paraît exagéré, mais tu es obligé d’imposer un rythme biologique ».
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Le 11 septembre 1996, Philippe BARBOT pour « Télérama »est l’invité de MURAT chez lui en Auvergne. Jean-Louis lui parle d’emblée des « mouches » … « Une mouche, c’est très malin. Quand tu l’a loupée une fois, elle marche sur les arêtes des meubles, elle évite les endroits plats ». (…) « Pour l’avoir, il faut se placer face à la lumière : alors, elle se recroqueville sur ses pattes, elle te mate pendant deux ou trois secondes, toi tu ne bouges pas, c’est super tendu, et puis elle se redresse, elle se dit « bon c’était rien », elle recommence à marcher et pof ! Depuis que j’habite ici, j’ai du tuer des millions de mouches. Elles font partie de mon quotidien : je vis avec des vaches tout autour, des chevaux en face et des moutons en dessous … ».
Le journaliste fait le tour du propriétaire en compagnie de MURAT. Il écrit : « Nichée dans un appentis, une console de mixage rutilante » - Murat lui indique : « C’est une américaine des années 70, je l’ai achetée d’occasion juste sous le nez des Rita Mitsouko … ». Poursuivant leur visite, Philippe BARBOT énumère les outils agricoles entassés par MURAT lequel précise : « J’ai même retrouvé la première charrue de mon grand-père. J’achète des vieux instruments agricoles, des tables de ferme, des armoires, des maies. Mon père était charpentier, ça me vient sans doute de là. J’aimerais que mes chansons soient comme des meubles anciens : solides, fiables, familières. Qu’elles résistent à l’érosion ».
Philippe BARBOT termine : « Dans le salon de Jean-Louis MURAT, tout la-haut sur la montagne, il y a une imposante cheminée de pierre, ornée d’une buste de Sainte Anne en bois peint et d’un baromètre électronique. Un intérieur à l’image de son propriétaire, installé entre tradition et modernité. Tout à l’heure, comme chaque soir, Jean-Louis ira saluer Emile et Marie, ses seuls voisins : un couple d’agriculteurs, le frère et la soeur qui vivent là depuis soixante dix ans et ont adopté le chanteur local comme leur petit-fils. En repartant, il faudra faire attention aux crapauds : l’orage récent les a attirés sur la route, proie facile pour les pneus des automobilistes indifférents. Murat rechausse ses galoches pour s’en aller méditer sur la colline, face aux volcans éteints depuis des millions d’années ».
Le chanteur conclut : « Ici, c’est un pays rude mais vrai. Ce décor m’aide à lutter contre les pressions de ce métier. Etre chanteur aujourd’hui, se résume trop souvent à faire des disques susceptibles de plaire aux programmateurs des radios FM. Ces gens là n’écoutent même pas mes chansons : pour eux je suis un artiste rive gauche, genre Henri TACHAN ou Georges CHELON. J’en ai marre de ce système. S’il faut entrer en résistance, créer son propre label, travailler artisanalement, je suis prêt. Je ne suis qu’un petit gars de La Bourboule, mais je suis têtu. Et malin, comme une mouche …« .
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En 1996 MURAT répond aux questions de Richard ROBERT pour le compte des « Inrockuptibles » (n° 71/septembre) :
R.R. : Quand tu étais enfant, il n’y avait personne pour te guider ?
JLM : Si : la nature, les animaux. C’est toujours vrai aujourd’hui. Dans l’amour d’ailleurs, j’aime beaucoup me comporter comme un animal. Pas dans l’action évidemment … Je ne parle pas, je grogne. Je peux faire le mouton, la vache alanguie, le chien, la colombe. Je suis un grand amateur d’imitation de cris d’animaux, dans ce qu’ils ont de tendre. Les imiter dans leurs moments de satisfaction, quand ils se frottent le dos … Quand j’étais tout petit, il y avait une vache à laquelle je racontais ma vie : elle s’appelait « Bijou ». Elle écoutait très attentivement, les oreilles en avant, me fixait du regard. Je me couchais sur elle, c’était parfait. J’aimais la traire dans le seau, boire son lait tout chaud. C’est pour ça qu’aujourd’hui j’ai chez moi plein d’objets en forme de vache ».
R.R. : Les autres enfants ou les adultes ne t’apportaient rien de comparable ?
JLM : Rien de commun avec « Bijou ». Je crois qu’il faut tomber sur quelqu’un d’exceptionnel pour qu’il t’apporte autant qu’un animal. Après, ce qui m’a le plus apporté c’est la lecture. Mais là, j’ai été très mal guidé. Un prof qui m’avait pris en sympathie m’a conseillé GIDE. J’ai plongé très fort la-dedans. De 14 à 18 ans j’ai passé mon temps avec les livres de ce gros con. Les meilleures années de ma vie avec ce type complètement bidon … Six mois pour lire « Les nourritures terrestres », tout ça pour ensuite aller courir dans la nature, me balader à poil, me branler sur les fougères, sortir dès qu’il y avait de l’orage … Cette espèce d’hédonisme à la con. Ça m’a déformé, intellectualisé, incité à blablater. Beaucoup de mes problèmes viennent de là. J’ai perdu quelque chose ».
R.R. : Tu penses sincèrement que les lectures peuvent avoir autant de poids sur une vie ?
JLM : Dans mon cas, oui. Je regrette d’être aussi sensible, aussi primaire. dans ces affaires là, quand il y a à pleurer, je pleure. Je me souviens d’une scène pas possible quand j’étais petit, qui m’a profondément marqué. Quand j’avais 4-5 ans, on m’a offert un livre. Ça se passait au Mexique : un petit garçon tombé amoureux d’un taureau qu’on emmenait à l’abattoir, entreprenait tout pour le sauver. On m’a lu cette histoire et ça a été affreux, j’ai pleuré pendant des jours. Le docteur est venu parce que je disais que j’étais malade. En fait, c’est cette histoire qui m’avait fendu le coeur. Voilà le genre de camarade que j’étais. Rien que d’en parler, ça pourrait encore me fendre le coeur aujourd’hui. Et ça c’est pas bon ».
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Dans un article daté de 1996 (sortie de Dolorès) intitulé : « Soupe au lait » signé Philippe CORNET l’Auvergnat nous parle de son mauvais caractère :
P.C . : Vous aimez vous fâcher avec les gens ?
JLM : Oui, je me fâche beaucoup. Je peux être d’une cruauté invraisemblable. C’est vraiment un défaut : je suis comme la mule du pape. Jamais quitte : je peux vraiment m’accrocher comme un chien !
P.C. : Jusqu’à la violence ?
JLM : Ah oui, je peux être violent à la con. La pharmacienne qui avait dit un mot de travers à ma copine, je lui ai à moitié saccagé sa pharmacie. Au procès cela m’a coûté très cher. Puis j’ai eu un autre problème avec une représentante de la police de l’air en France : j’ai arraché ses P.V. je lui ai fait sauter la casquette, l’ai traitée de tous les noms puis je me suis barré en bagnole. Je peux être très, très soupe au lait ».
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A la Fac de Clermont Jean-Louis BERGHEAUD a comme prof d’histoire Louis MERMAZ (ministre des transports dans le 1er gouvernement formé par le Président F. MITTERRAND en 1981). Il s’y ennuie. La nuit il emballe du poisson dans un supercmarché du centre ville. (Cf : Madame Jours de France – 20 01 1992).
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En 1992 se promenant sur le marché aux puces de Clermont-Ferrand, MURAT y découvre 2 recueils de poèmes édités en 1745 à Bruxelles (à titre posthume par la fille d’une certaine Deshoulières). Il s’agit d’une libertine, athée, mariée à un officier de 16 ans. Le prix payé pour l’achat de ces recueils ? (350 francs !). (Cf : Télémoustique avril 2001 – propos recueillis par J.L. CAMBIER).
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En octobre 1999, dans le cadre de la promo de l’album « Mustango » Jean-Louis MURAT, dans les colonnes du « Soir magazine » révèle à Joëlle LEHRER : « Mais que font les Dieux ? Mais que fait le monde ? Ce sont les vôtres ? Celà correspond à une chanson que je n’ai pas gardée et qui dit : « C’est l’état du monde qui veut nous faire croire que l’âme profonde a une puissance illusoire ».
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Fin 1999 pour le magazine « Best » MURAT évoque sa passion nouvelle pour la peinture : « En peinture j’ai des engouements. Il y a une période j’étais dingue de GAUGUIN. Donc tous les week-ends, j’allais voir tous les GAUGUIN de France. Jusqu’aux Marquises pour me coller de plus près. Bien sur il n’y a plus de toiles la-bas. les seules qui restaient, c’est ce connard de curé qui les a brûlées. Il les trouvaient pornographiques. Sainte Mère ! ».
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Véronique MORTAIGNE journaliste au « Monde » parlant de MURAT et de la peinture écrit en 1999 : « Quand il se dessine pour ses auto-portraits, c’est doté d’une chevelure abondante, d’une grâce fluide, de seins pointés, de rouge sang dans la zone du sexe ».
Auto-portraits … Best/99 …
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Toujours en cette fin 99 pour « Cosmopolitan » MURAT révèle à Valérie RODRIGUE : « Je me suis remis de la rupture amoureuse que m’avait inspiré l’album « Dolorès ». Je suis retombé amoureux d’une autre, et j’ai quitté quelque temps l’Auvergne pour vivre à Lisbonne puis à New York j’ai loué un loft ».
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En octobre 1999 MURAT révèle à Michel TROADEC pour le journal « Ouest-France » : « Pour moi être bon à l’école, c’était être bon en poésie« .
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Le message n° 4620 du 21 décembre 1999 de la Dolorès liste nous livre des informations sur quelques titres où apparaissent des voix d’enfants.
Question : Qui sont les enfants qui chantent sur « Tant va ma vie »- « Le vent mauvais » et « Au Mont sans Souci » ???
Réponse : Yann et Sophie les enfants de Denis CLAVAIZOLLE. Yann chante sur « Le vent mauvais ». C’est aussi lui qui pleure sur « Déjà deux siècles … 89″, il avait deux ou trois mois à l’époque. Sur « Tant va ma vie » et « Au Mont Sans Souci » c’est Sophie.
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Le 20 mars 2002 il confie au journal Belge « Le Soir » que, durant son séjour à New-York il a écrit une chanson intitulée « Jeter la bombe ». Il indique que : « L’idée c’est de dire qu’on ne peut pas continuer comme ça et que la seule solution est de tout faire péter. Tu l’écoutes après le 11 septembre, elle paraît prémonitoire ».
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Le 23 août 2003 il déclare à Dominique SIMONET de « La Libre.Be » : « Chez le voisin de me grands-parents, il devait y avoir un taureau qui s’appelait « Papillon », et l’une des expressions préférées de mon grand-père, c’était : « Minute Papillon ! ».
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Le 19 octobre 2003, il déclare au journal « La Montagne » : « Une des dernières chansons que j’ai écrite « Salers et Ferrandaises ».
Cette chanson fait partie du titre : « En souvenir de Jade » extrait de « Parfum d’acacia au jardin » (2004). MURAT chante : « Salers et Ferrandaises, iraient à mon bonheur/Ces grosses bêtes à gros ventre, ces mamans silencieuses/Animal, mon ami dans mon aéroport/Décollent toutes les vies, mais aucune m’emporte ».
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Pour « Les Inrockuptibles » (n° 431 du 18 au 24 février 2004) il révèle : « Il y a 7 ans, TF1 m’a proposé d’être animateur d’une émission sur l’écologie en 2ème partie de soirée, ils misaient sur moi. J’ai rencontré le staff de la chaîne. Ils m’ont invité à la Coupole, je n’étais jamais allé à la Coupole … J’y suis allé en rigolant ». Il n’a donc tenu qu’à MURAT de n’être pas le Nicolas HULOT de la chaîne privatisée …
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En Mars 2004 pour « Webzine » à Pierre DERENSY il confie : « Quand j’avais 9 ans, je voyais une fille qui était jolie et je faisais trois pages de poésie pour elle. C’est après que celà se compliquait : je lui offrais et j’avais des expériences super humiliantes (rire). J’ai arrêté de le faire. Les filles c’est bête des fois ».
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Pour « Polystyrène » (n° 85 – avril 2005) MURAT déclare : « J’ai écrit beaucoup de poèmes à une fille qui m’a toujours éconduit et qui maintenant est pharmacienne. Quand je vais à Clermont, j’aime me rendre dans sa pharmacie et faire celui qui ne la reconnaît pas … »
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En 2006 dans le cadre de la promo de l’album « Taormina » pour le journal gratuit « Carrefour » il révèle à Kathleen AUBERT : « Je vais m’inscrire à la fac pour suivre des cours de philosophie ». Voeux pieux ou pas ? Intox ou réalité ??? Qui a la réponse peut nous confirmer ou nous infirmer cette information …
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Le 25 septembre 2006 il déclare à Florence TREDEZ pour le journal « Elle » : « Ma mère était couturière » (…) A l’adolescence, j’ai fait des fugues pour assister à des concerts, voir des expos, j’étais pieds nus, avec les cheveux longs, une cape blanche et un bâton de pélerin. On aurait dit le Christ de PASOLINI. J’achetais des tissus et me faisais des pantalons. Je sais dessiner un patron et me servir d’une machine à coudre. (…) Ado je voulais être prêtre« .
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TAORMINA ??? « La 1ère mouture s’appelait « Arverne » avec 12 chansons sur l’Auvergne (Accueille-moi paysage – L’heure du Berger et Le chemin des poneys). La deuxième « Ausana » avec 12 requiems comme (Démariés – La raie manta & Caillou). Finalement le choix s’est porté sur « Taormina ».
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Dans le journal « Platine » daté du 31 août 2006 sous la plume de « JPP » MURAT fait ces révélations : « Mon premier concert c’était Hugues AUFRAY, vers 14 ans puis juste après « Les Irrésistibles » au casino de La Bourboule où je travaillais. Je n’avais pas de billet pour le concert du soir, mais j’ai vu leur balance, et ils jouaient du rhytm ans blues pour s’amuser en répétition, du Otis Redding, du Wilson Pickett, et c’était incroyable. C’étaient des fils de l’ambassade américaine de la famille Kennedy et j’en garde un souvenir émerveillé ».
En 1966 »Les Irrésistibles » ont occupé la tête des hits parades avec « My year is a day » … dont vous trouverez la vidéo ci-dessous.
http://www.dailymotion.com/video/x1oqv4
En 1968, William SHELLER fait une version française de ce succès : « Mon année est un jour ». DALIDA en fera de même. Sa chanson : « Dans la ville endormie » …
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Pour le journal « Elle » le 25 septembre 2006, MURAT révèle à Florence TREDEZ : « Je me suis occupé d’un couple de chardonnerets avec leurs quatre petits. Il y a quelques jours, ils sont partis du nid, mais ils étaient devenus super importants, je me levais la nuit pour voir ce qu’ils faisaient ».
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Dans le cadre de la promo de l’album « Le Grand lièvre » en octobre 2011, sous la plume de Frank VERGEADE pour le compte de « Magic » MURAT révèle : « Pour ce disque, j’ai arrêté l’écriture à 44 chansons. J’en ai choisi 10. j’ai donc envisagé plein de thématiques différentes. Il y avait des titres sur les cavalcades du Far-West, une autre sur CORTES, un autre encore que j’ai posté sur mon site « Ne t’attends qu’à toi seul ». J’aurais donc pu faire un album entier sur l’homme à cheval ou la guerre ».
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Pour « Libération » paru le 7 octobre 1991 il révèle à Laurent RIGOULET , parlant du CD « Le manteau de pluie du singe » … avoir mis au rebut au dernier moment ce qu’il considérait comme la plus belle chanson de l’album, « celle qui faisait l’unanimité » … : « Le poète allemand« . MURAT nous offrira cette chanson sur Internet, au titre des inédits. Il s’agit de : « Amour Oh ! Non ». MURAT chante : « Y’a pas de sainteté par le poison/Aspergé de miel, tu attends la printemps/Tu veux être un poète Allemand/Pour en quelques voyelles, redevenir amant ».
Dans l’article de « Libération » précité, il est précisé qu’à l’époque il a travaillé et même répété (en duo avec Marie AUDIGIER) un titre du dernier Léo Ferré qui n’est pas désigné. Il s’agit sans doute de « Nuit d’absence » extrait du CD « Les loubards » ??? Erreur … comment n’y ai-je pas pensé ??? Le titre concerné est « En amour » ou Marie chante les choeurs.
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Pour le journal « Téléstar » couvrant la période du 11 au 17 avril 1992 MURAT confie à Laurence FERAT avoir : « consacré son premier moyen métrage tourné cet hiver avec plusieurs titres inédits qui relatent les amours paysannes d’un jeune couple de cinq ans ». Il confie à la journaliste : « A la campagne, on aime très tôt, et surtout beaucoup mieux : con se voit plus souvent, mais on se parle moins. Tout est plus sensuel et aussi plus platonqiue : les lieux clos où tyout vous pousse à passer à l’acte sont plus rares ».
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MURAT effectue sa premièr tournée en 1993. Dans les colonnes de l’Est Républicain sous la plume de J.P. GERMONVILLE il révèle que : « Un seul spectateur a été convié aux répétitions. Il s’agit de Ronan PENSEC le champion cycliste« . Il se trouve que je connais le cycliste Breton né à Douarnenez. Alors des surprises ??? Pourquoi pas !!!
Dans le même article il donne son avis sur le scandale VA/OM : « Un procureur au sang bleu qui veut mettre au pas les bougnoules Marseillais. Comme si ça le chagrinait de les voir heureux ! ». Ce sont les temes employés par MURAT … Il faut vous dire qu’à l’époque il était supporter des Marseillais et anti PSG …
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Le disque écrit pour Jeanne MOREAU ??? Murat nous en parle lors d’une interview accordée à Sylvain ROSENTHAL pour « Globe Hebdo » en décembre 1993. Il nous révèle : « C’est venu par Gabriel YARED. J’avais écrit une chanson avec lui pour « L’amant » mais Jean-Jacques ANNAUD n’en a pas voulu ». Une chanson co-écrite MURAT/YARED voilà l’exception qui confirme la règle !
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Dans le numéro 478 de « L’évènement du Jeudi » (période du 30 12 1993 au 5 1 1994) MURAT répond à quelques questions :
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Son rêve de bonheur ? « Gagner le Tour de France » …
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Son plus grand malheur ? « Abandonner » …
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Ce qu’il voudrait être ? « Le K2″ (deuxième sommet au monde après l’Everest).
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Où il aimerait vivre ? « Au TIBET » …
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Sa couleur préférée ? « Le vert » …
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Sa fleur préférée ? « Le myosotis » …
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Son oiseau préféré ? « Le rossignol » …
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Ses héros préférés dans la fiction ? « Kit Karson et Buck John » …
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Ses compositeurs préférés ? « Les oiseaux et le vent » …
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Le 3 octobre 1996, dans le cadre de la promo « Dolores », pour « Télémoustique« , sous la plume de J.L. CAMBIER le chanteur Auvergnat révèle : « Contrairement à ce qu’on pourrait croire, je n’ai jamais écrit pour Sylvie VARTAN. Il y a des choses qu’on ne peut pas expliquer. Début août, ça a été très chaud. Virgin voulait bloquer le disque et me rendre mon contrat. Là, j’aurais été dans la merde. J’ai été obligé d’accepter plein de choses« .
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La journaliste Patricia BOYER DE LA TOUR pour « Madame Jours de France » nous dévoile le 20 janvier 1992 des aspects peu connus de la personnalité de MURAT. Voici ce qu’elle en dit : « Fondu de généalogie » … puis elle nous parle de la famille de MURAT : « La sienne est paysanne depuis plus de 400 ans avec quelques excentriques, un flambeur et même un éditorialiste au Figaro ! ». Elle termine en nous parlant du MURAT : « Passionné d’histoire avec une tendresse particulière pour le « MALET – ISAAC » qu’il vient de racheter en édition de poche ».
MALET ISAAC ??? Je ne connaissais pas. En fait, il s’agit d’une célèbre collection de manuels historiques Français de la première moitié du 20ème siècle dont les auteurs étaient Albert MALET et Jules ISAAC.
Voilà qui ressemble un peu à « Colette et Rémi » vous ne trouvez pas ???
Quant à cet éditorialiste, je me lance sur ses traces et vous donne de ses nouvelles rapidements … A moins que ce ne soit vous qui m’en donniez. D’avance merci.
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Dans le journal « Libération » du 2 février 1997, j’ai peut-être découvert le 1er article qui parlait du site internet de MURAT. Ce papier n’étant pas signé, j’aime à penser que ces infos première main émanent de BAYON … l’ami des débuts et qui l’est resté.
« Signalons la mise en service d’un site internet MURAT Le Brenoï (http://jlmurat.com), où l’on peut échantillonner diverses photos de salers (vaches rousses), faire un concours de dessins de meuh-meuh et découvrir à la rubrique « crapoutche » la recette de la Truffade (1 kg de patates à peu près autant de fromages auvergnat, mélanger et manger). On peut également apprendre là, en cliquant sur une corne ou un pis; que notre ami, récemment promotionné par Nulle Part Ailleurs, annonce pour sortie en Mars un Coup de Jarnac en duo avec une certaine lucia, ou propose en option à un exemplaire une reprise maison de « Vous les femmes » du crooner Castillan IGELSIAS.
Plus sérieusement, tout en mettant la main à un album évènement de Marie MOÖR (qui travaillait jusque là avec Barney WILEN), disque intitulé jusqu’à nouvel ordre « Svoboda » et annoncé comme remarquable par telles indiscrétions, Jean-Louis MURAT prépare activement (seize chansons composées entre Noël et le 1er de l’an), la suite très attendue de son album trip hop Dolores ».
En voilà des informations …
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Au sortir d’un concert au Botanique de Bruxelles, le 30 septembre 1997, pour « La Dernière Heure » Belge, il révèle à Jean-Philippe DARQUENNE, parlant du tract qui précède les concerts : « Récemment pour me calmer, je m’étais mis aux gorgées de whisky, mais je suis presque devenu alcoolique ».
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Pour le compte du magazine « Le Soir Magazine » (Belgique) MURAT confie en 1999, à Joëlle LEHRER, dans le cadre de la promo « Mustango » : « J’aime aussi les noms de lieu. Tous ceux dont je parle, j’y suis allé. « Nu dans la crevasse » se rapporte, en fait, à des vacances d’hiver à Val d’Isère. Si je donne les clefs des chansons, elles paraîtront simplissimes ».
Poursuivant, la journaliste l’interroge ! « Il y a deux interrogations qui se suivent sur cet album : « Mais que font les Dieux ? » et « Mais que fait le monde ? » Ce sont les votres ? » Ce à quoi MURAT rétorque : « Cela correspond à une chanson que je n’ai pas gardée et qui dit : « c’est l’état du monde qui veut nous faire croire que l’âme profonde a une puissance illusoire ». (…) « Il arrive que certains thèmes soient esquissés dans une chanson et abordés complètement dans une autre ».
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En 1999 pour « Platine » MURAT répond aux questions de Eric CHEMOUNY :
E.C. : Pourquoi chanter sous un pseudonyme, alors que vous signez toutes vos chansons sous votre nom BERGHEAUD ?
JLM: Je n’ai jamais trop aimé mon nom. J’ai opté pour MURAT alors que j’étais en ligne avec ma maison de disques dans une petite maison au pied de MURAT. Comme ça, dans un moment d’énervement. Or il existe un autre jean-Louis MURAT à la SACEM. C’est son vrai nom, il est donc prioritaire sur moi. Si je ne veux pa qu’il perçoive mes droits d’auteur come celà est déjà arrivé, je suis obligé de déclarer les chansons sous mon nom d’état-civil ». (…) « On croit souvent que je fais joujou en utilisant les deux noms selon mon humeur. La réalité est beaucoup plus simple ».
E.C. : Quel a été votre parcours avant d’enregistrer un premier 45 tours ?
JLM : J’ai été père très tôt. Je suis issu d’un milieu où on ne peut pas tout arrêter à 18 ans pour faire de la musique : il fallait que je bosse. J’ai travaillé à Paris notamment dans l’import-export de tubes d’aluminium. Je n’ai jamais supporté l’idée d’avoir un patron. Un jour, n’ayant aucune envie d’aller au bureau, je suis allé voir ue femme sous influence de John CASSAVETTES. En sortant de la projection, je suis resté une heure assis en face du cinéma. J’ai bien réfléchi et j’ai décidé de donner ma démission ».
La suite on la connaît c’est la naissance du groupe CLARA. La encore … rien ne sera simple comme l’indique MURAT à CHEMOUNY : « Au début, je voulais rester dans l’ombre et me contenter d’être bassiste-guitariste, ne voulant ni écrire, ni chanter. Comme celui qui était censé écrire mettait six mois pour sortir une chanson, je me suis énervé. Il a eu le malheur de me dire : « Tu n’as qu’à en écrire toi ! ». Je l’ai pris au mot. Le premier jour, j’en ai écrit quatre ou cinq. Je n’ai plus arrêté … Au début il les a chantées, puis petit à petit je me suis mis à les chanter moi-même. Des maisons de disques nous ont contactés. Trouvant que les trois autres n’assuraient pas, EMI a proposé de me signer tout seul ».
Celui dont parle MURAT … le 1er chanteur du groupe n’est autre que : Alain BONNEFONT …
Toujours dans cet article signé CHEMOUNY l’Auvergnat évoque les premières années de sa carrière :
»Un album 6 titres, très peu diffusé, est quand même sorti en 82, mais ils se sont plantés à la fabrication en glissant un disque de NICOLETTA à l’intérieur. J’étais catastrophé. Puis j’ai renregistré l’album « Passion privées » (84) mais dès que j’ai eu terminé, on m’a rendu mon contrat. En plein mois d’août ».
La rétro se poursuit avec « Vénus » MURAT déclarant : « J’avais choisi la reproduction d’une toile d’un artiste américain de Los Angéles. Tout semblait règlé, quand soudain son avocat a exigé une somme colossale que Virgin ne pouvait pas payer. Il restait 24 heures pour lancer la fabrication du disque. Avec le maquettiste on est descendus chez le libraire de la rue de Sévigné, et en cinq minutes, on s’est arrêté sur un livre sur les fleurs ». (…) « La pochette a été réalisée en une heure ».
Comme quoi avec MURAT rien n’est simple …
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Pour « Télémoustique », le 8 septembre 1999, sous la plume de Jean-Luc CAMBIER, l’auteur de « Mustango » nous parle de sa nouvelle passion : « La peinture m’a toujours intéressé, interne à Clermont-Ferrand, j’ai été viré du bahut pour 15 jours parce que j’avais fait le mur pour aller voir une exposition Picasso à Avignon. personne n’aurait pu me retenir ». (…) « J’ai aussi sympathisé avec le peintre Jacques MONORY ». (…) « Quand devait sortir mon premier disque, suicidez-vous le peuple est mort, je lui ai demandé quelque chose pour la pochette. Il m’a laissé fouiner dans l’atelier. Dès que tu vois quelque chose qui te plaît, tu t’en sers. J’ai choisi un type en moto qui chutait dans les fleurs roses. Chez EMI, tout le monde a rigolé. J’ai eu la honte de ma vie quand j’ai du le rapporter et dire qu’ils n’en voulaient pas ».
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Sous la plume de Cécil DIJOUX pour « Nouvelle Vague » en septembre 1999 MURAT est amené à répondre à cette question …
C. D. : Vous citez souvent dans vos projets un album avec orchestre à cordes. Qu’en est-il exactement ?
JLM : J’espère que ça se fera un jour. A chaque fois que j’attaque un nouvel album, je me dis que je vais le faire comme ça et puis, je ne me sens finalement pas prêt. C’est vraiment un exercice difficile, il faut être suffisamment sûr de soi. Ce n’est pas encore le cas, mais j’espère que ça viendra ».
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Dans le cadre de la promo du disque « Le Moujik et sa femme » (2002) pour le journal « Femme actuelle« MURAT révèle à Pierre FAGEOLLE : « Ma copine Laure m’a aidé à trier les chansons. Je lui chantais mes nouveautés le soir et je ne les gardais, que si elle s’en rappelait le lendemain. Elle a un goût très grand public ».
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En Mai 2002 pour « Rock and Folk« MURAT répond aux question de Jérôme SOLIGNY …
J.S. : L’attachement à votre région, dès le Manteau de Pluie en 1991 paraît primordial ?
JLM : Au départ c’était un choix économique. Je pouvais y vivre avec zéro franc. Même aujourd’hui, avec les ventes que je fais, j’ai intérêt à habiter pas cher dans une vieille ferme que je retape, et que je n’ai toujours pas fini de payer ».
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Le 18 avril 2002 pour « L’Express » il révèle à Gilles MEDIONI qu’il envisage de quitter l’Auvergne avec sa famille pour une retraite dans le Lubéron aux fins d’y : « rechercher le jaune et tenir debout » !!!
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Le 1er septembre 2003 dans le journal « Elle » Florence TREDEZ écrit : « Voilà trois ans que cet « ex suicidaire chronique » écrit à son réveil une cinquantaine de vers en forme de journal intime ». MURAT lui apportant cette précision : « J’ai caculé que je devrais en composer cent mille jusqu’à ma mort. C’est ma façon d’être. Si je ne créais pas tous les jours, je m’écroulerais ».
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Le 25 août 2003 Luc LORFEVRE pour la « Dernière Heure » recueille les confidences de MURAT :« Je suis un smicard ! Les gens qui m’encensent ne se rendent pas compte de la réalité. La réalité c’est que je n’ai vendu que 70.000 exemplaires du « Moujik ». Pour tourner, je dois limiter les budgets. Je conduis la camionnette et on loge dans des « Formules 1″ ou hôtels pourris. Parfois, c’est tellement crade qu’on dort dans la camionnette. Je n’ai pas le choix ».
Dans le même article MURAT révèle : « Les éditeurs de CHAMFORT m’ont demandé une chanson. J’ai écrit « Se mettre aux anges ». Ils me l’ont renvoyée. Ils trouvaient ça nul. Je l’ai gardée pour « Lilith ».
Le 1er mars 2004 sous la plume de Gilles MEDIONI pour « L’Express » MURAT nous parle de son enfance : « Jusqu’à mes 14 ans, âge où je suis devenu citadin, je braconnais les truites, je piégeais les lapins, je poursuivais les vaches » Tout ça transpire dans mes chansons ». Il indique également : « Pendant 20 ans je n’ai pas eu de sécurité sociale. J’ai eu droit aux Assedic, mais je ne me suis jamais inscrit ».
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Extrait des « Inrockuptibles » n° 431 du 18 au 24 2 2004 – propos recueillis par Stéphane DESCHAMPS : « Ma vraie ambition, ça a toujours été d’être écrivain. Ca fait 20 ans que j’écris, j’écris tous les jours : un journal, des carnets d’aphorismes et de la poésie. J’ai écrit des dizaines de milliers de vers. Mais je serai l’écrivain d’un ouvrage et d’un ouvrage posthume ».
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Le 28 août 2006, MURAT déclare à Marie Anne GEORGES pour « La Libre Belgique » : « des fois, je participe à des trucs, c’est impossible de me reconnaître, et souvent je prends le nom de Gengis : si un jour, vous voyez inscrit Gengis, c’est que je suis derrière ».
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Le 17 novembre 2007, Véronique MORTAIGNE du journal « Le Monde« pose cette question à MURAT : « Vous vivez et travaillez dans le Puy de Dôme, dans une ancienne ferme des environs de Clermont Ferrand. Qu’y trouvez-vous ? » – Réponse : « J’y ai mon studio d’enregistrement, et des conditions de travail idéales. Je vois très peu de gens … le facteur … La haut, la vie est frugale, on finit tout, on n’achète rien. Le pain dur est gardé pour la soupe du soir. Dans la nature, l’oubli de soi est plus facile, on va le matin aux champignons, on s’assied pour casser la croûte, on a ramassé un kilo de cèpes, voilà. On refait une clôture, on est dans le présent. Or, être dans le présent, est la condition de la paix intérieure. Moi, j’aime aussi les activités qui ne laissent pas de place à la réflexion. Jouer des instruments, faire des prises de son. S’aménager une vie de travail. Car, à part aimer, travailler est la chose la plus belle à faire dans la vie. »
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Le 26 octobre 2007 sur le site du club de football de l’AS MONACO, on peut lire une confidence de MURAT faite à « France Football » : « Et puis, il y a eu ma première expédition pour aller voir une rencontre. Au bout du monde ! Mon père m’a emmené dans son « Aronde » à VICHY voir jouer MONACO. Avec Michel HIDALGO. Je n’avais jamais vu un stade comme ça avec une piste cyclable tout autour. Du coup, j’ai toujours adoré le maillot rouge et blanc des Monégasques ».
Hidalgo joueur de football professionnel signe à Monaco en 1957 et y termine sa carrière de joueur en 1966. Ce n’est que bien plus tard qu’il sera sélectionneur de l’équipe de France. « Mon père m’a emmené dans son « Aronde » à Vichy voir jouer Monaco » … Quelle année ??? Je ne sais pas. Mettons le début des années 60. Le p’tit BERGHEAUD a 10 ans (???). Il fait partie de la même fanfare que son père. Ils se voient donc de temps en temps. Et là, ce père … le conduit … « Au bout du monde » … Jean-Louis est aussi fan de vélo … « La piste cyclable » ...
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Sous la plume de Phlippe LANCON, le journal « Libération » en 2007 nous apprend que : « Peu avant sa mort, en 2006, l’essayiste Philippe MURAY a écrit deux lettres à Jean-Louis MURAT … qui regrette ne pas l’avoir rencontré ».
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Le 21 mars 2008 MURAT s’exprime dans les colonnes du journal « L’Humanité ». A la question posée par Victor HACHE sur « la vie dans la marge » il répond : « C’est ma nature et mon milieu. J’habite dans une ferme, je suis de milieu paysan. Dans ma famille, il y a beaucoup d’artisans. Tout le monde connaît la réalité des choses. Ma mère a 430 euros par moi. J’ai vécu à Paris et j’ai été SDF. Je sais ce que c’est que faire les poubelles et dormir dehors. Ce n’est pas que celà vaccine, mais je sais d’où je viens. Je n’ai pu faire d’études. J’essaie de me rattrapper. Je suis grand-père. J’ai l’impression de savoir où sont les réalités ».
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En octobre 2009, pour « Magic » dans un article signé « JPP » L’Auvergnat révèle : »J’ai été garçon charcutier ». Il aborde également les difficultés par les temps qui courent (crise du disque) et précise : « On vivote. Mais si je compare avec tous mes copains musiciens ou techniciens du spectacle, qui sont limite SDF alors qu’ils ont enregistré 500 albums dans leur vie, je ne me plains pas. Tant que je peux faire vivre la famille, acheter un cartable aux enfants pour la rentrée des classes, ça va. Je ne demande pas la lune. J’ai maintenant 3 jardins pôtagers grâce auxquels j’ai un stock de pommes de terre, de carottes, de poireaux … J’ai des choux pour l’hiver et même un cochon en pièces détachées » (sourire) … « J’ai des copains pour lesquels c’est plus grave : ce métier s’est effondré mais tout le monde s’en fout ».
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Dans le cadre de la promo « LCODC » le 19 septembre 2009, MURAT confie au journal « L’Equipe » son désamour pour le foot de haut niveau (en France … comme on le comprend !), mais également son admiration pour Didier DESCHAMPS (en sa qualité de capitaine des champions du monde 1998). Voici ce qu’il déclare à Pierre Etienne MINONZIO : « Si on a été champion du monde, c’est grâce à DESCHAMPS. Je le vénère. Il incarne les valeurs traditionnelles. Il faut toujours un fan de SARDOU en équipe de France et il tenait ce rôle ». Il confie également à « l’Equipe » : « J’ai écrit une chanson inédite, où j’imagine qu’une fille vole l’effigie grandeur nature de DESCHAMPS que j’ai dans ma chambre« . Une effigie grandeur nature … dans sa chambre … de Didier DESCHAMPS … Qui plus est une chanson inédite écrite en pensant à « La Desch » !!! Chanson restée dans les mâles ??? Je ne vois pas quel titre peut être concerné ??? Si quelqu’un a la réponse elle sera la bienvenue …
La réponse m’est donnée le 27 août 2014 par Monsieur « Five-r » expert en « Muratie » … Dans la partie commentaire du Blog « Five » me fait savoir que : « Le 14 octobre 2009 sur Myspace MURAT nous offre un inédit : « La loi du sport ». Il y évoque l’effigie de Didier DESCHAMPS ». Ceci en ces termes : « Elle m’a r’pris de l’aspirine/Puis un ouvrage pour cinéphile/Quelqu’longueurs en toile de jute/Mon effigie d’Didier DESCHAMPS« .
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Sébastien BATAILLE pour« Bakchich » nous informe que Carla BRUNI a écrit une chanson consacrée à Jean-Louis MURAT ayant pour titre « Mister M ».
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A Anne RICHOUX du journal « La Nouvelle République » MURAT déclare le 15 novembre 2011 : « Je suis fétichiste des outils, j’adore les haches, j’en ai beaucoup chez moi en Auvergne ».
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Dans les colonnes du magazine « Rock & Folk » de Janvier 1992, le journaliste Alain GALES écrit : « Le graffiti du titre « Suicidez-vous le peuple est mort » a tenu une dizaine d’années sur le mur du Crédit Agricole de Clermont Ferrand ».
Dans le même article MURAT révèle une aventure qui lui est arrivée avec l’une de ses admiratrices : « Avant hier, j’ai reçu un coup de fil incroyable. On m’a laissé un message pour que je rappelle absolument une nana, Bénédicte. Effectivement, je connais une Bénédicte, la copine de mon quasi meilleur ami, qui est un mec un peu bizarre. Je me suis dit : « ça y est, il en a fait une ! ». Et donc, je rappelle cette nana. Je tombe sur une fille d’origine Vietnamienne, avec un fort accent, une prof de lettres de 30 ans, et qui, était en eaux chez elle ! Elle m’écoutait dix heures par jour, elle m’a fait un plan au téléphone, je te jure ! Elle était carrément nue d’après ce qu’elle me disait, ça dégoulinait de tous les côtés. Elle couinait, elle geignait, elle devait absolument me voir, je lui avais mis le feu, il fallait que j’éteigne tout ça ! Je lui ai dit : « Bon … euh … j’ai du travail … je vous laisse … ». MURAT termine : « C’est assez étrange à l’expérience. Mais je pense que le mot le plus excitant de la langue Française est le mot « mouillé » « .
Pas facile d’être chanteur tous lers jours …
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Le 3 septembre 2009, dans le cadre de la promo « LCODC » Jean-Louis MURAT accueille la presse et ses fans au studio DAVOUT. Sur le site Savemybrain.net Nicolas MEUNIER nous révèle deux informations intéressantes sur ce consert intimiste :
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MURAT y chante un inédit … Philomène » … dont il dit : « Un texte quasi onomatopéïque à la guitare géniale et inspirée, avec la force d’un tube qui rappelle Nixon de l’album Mockba ». Marie AUDIGIER questionnée sur cet inédit avoue ne pas connaître le titre pas plus que son assistant. Hors concert, questionné sur la fameuse « Philomène » que personne ne semble connaître MURAT déclare : « Moi non plus, je ne la connais pas. C’est quelque chose que j’ai improvisé comme ça, pour détendre … »
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Pour justifier sa perpétuelle mauvaise humeur en promo il déclare : « Je suis plutôt du genre impatient, donc quand j’arrive sur le plateau et que j’ai déjà poireauté des heures, j’ai cinq ou six cafés dans la gueule. Donc forcément, le premier qui me dit un truc qui ne me plaît pas, je lui rentre dedans. Des fois ils me coupent. Même les émissions soit-disant en direct, il y a un petit décalage. Une fois j’étais chez BERN au « Fou du roi », je lui ai dit : « T’es nul, file-moi tes fiches, ton salaire et dégage » puis je l’ai viré de son siège. C’est pas passé à l’antennne« .
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Un article de « Rock & Folk » signé Alain GALLES (octobre 1992) nous apprend que MURAT et RENAUD ont du faire un bout de chemin ensemble (des campagnes de promotion …). On peut y lire ceci : « Le périple s’effectue en voiture depuis PARIS et la conduite sportive de jean-Louis ne trouve plus de candidats pour la caravane promotionnelle (MURAT, RENAUD et ses musiciens, les attachés de presse) ». Si je comprends bien MURAT serait un fou du volant … Dans un autre article paru dansle journal « L’Equipe » on y apprend que MURAT a : « passé des nuits à attendre les autos du Monte-Carlo, dans le fossé, chauffé par l’alcool ».
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Un article du magazine « Rock Sound » daté de novembre 1993, nous donne des informations intéressante sur les « Remixes » … Murat déclare :« J’en propose parfois à ma maison de disques qui souvent les refuse. J’ai quelques versions délirantes, au mieux, elles sortent en version limitée pour les radios les clubs, mais souvent elles restent au placard. Mon premier était pour « Si je devais manquer de toi » avec des extraits de conversation en langues étrangères enregistrés sur les trottoirs de Clermont Ferrand. Pour « Cours dire aux hommes faibles » j’ai réalisé un remixe qui défigurait largement le morceau d’origine, un morceau rag dub qui n’est jamais sorti ».
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Dans ce même article « Rock Sound » (novembre 1993) évoquant la reprise de « Marie Jeanne » de DASSIN, le chantre Auvergnat nous informe : « J’ai mis le nom de ma famille de ma maman, GUILLAUME, dans la chanson ».
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En 1992 la chanteuse Tanya DONELLY fonde le groupe « Belly ». En 1995 sort le 2ème album du groupe « King » dont le titre 11 est « Judas my heart ». Tonya DONELLY est une pointure … Dans un article de juin 1995 signé Sabrina SILAMO le chanteur Auvergnat répond à cette question : « Qu’est devenue cette chansons que tu devais enregistrer avec Tanya DONELLY et BELLY ? ». Voici la réponse : « Après avoir écouté l’album « King », j’ai préféré dire non au lieu de faire le mariolle. La chanson sur laquelle on devait travailler ne m’inspirait pas du tout. Dire oui , même s’il s’agit du roi du monde, ne fait que flatter l’égo. C’est un vrai comportement de variétoche et de show business. J’avait fait l’adaptation du texte en Français et j’ai refourgué l’affaire à Sylvain VANOT, sans la suivre« .
S’il faut en croire MURAT il a donc adapté en Français le titre « Judas my heart » … Me voilà donc parti à la recherche de toutes informations utiles. Ces investigations me permettent de découvrir l’interview ci-après de Sylvain VANOT qui nous en dit plus sur cette chanson …
« C’était fin 1994. Pendant l’été Libé avait laissé filtrer l’éventualité d’un album Tanya Donelly/Murat. Quelques mois plus tard il restait une chanson, dont le texte devait être écrit par Jean-Louis. Finalement, j’ai récupéré le bébé quatre jours avant l’enregistrement. Jean-Louis pris par le live et le film de la tournée Vénus m’a briefé, j’ai un peu transpiré me suis retrouvé en studio à Boulogne avec tout Belly et Glyn Johns. Oui, le Glyn Johns des Beatles, des Stones, du Clash et de bien d’autres aussi fameux mais que je chéris moins. La journée s’est écoulée doucement, sans heurts. Peu à peu, Glyn Johns, en dépit d’une solide réputation de porte de prison s’est ouvert, s’est même montré affable et bienveillant. Au point d’emporter les mizap de Sur des Arbres. Il m’a laissé un message quelques jours plus tard, pour me féliciter et me demander de le rappeler. Jamais rappelé…
Tanya a chanté la version française chez Lenoir quelques mois plus tard. Les Virgin ont gardé le single dans un tiroir, effarouchés par son accent américain ! je n’ai jamais très bien compris à quoi ils s’attendaient. Je me suis toujours demandé s’il ne s’agissait pas d’une de ces promesses professionnelles de fins de repas : « …ah oui, un single en français. Bonne idée ! ». Et puis Belly avait quand même fait 700 000 aux Etats-Unis, avec l’album précédent… Finalement Tanya Donelly a eu la bonne idée de glisser Judas dans le track-listing d’une compil contenant quelques inédits.
L’adaptation est un drôle d’exercice. (…). En fait, j’adore ça ».
De cette interview il ressort que MURAT ayant refusé le projet le fourgue à VANOT. L’Auvergnat a donc travaillé sur cette adaptation. Il dit lui-même : « J’avais fait l’adaptation du texte » … VANOT y a sans doute apporté quelques modifications … Voici ce que donne ce texte en Français …
« Où je vis
Je vois des voiles descendre cacher nos blessures
Pauvres gens perdus seuls comme hier
Où je vis
Des sanglots se lèvent et vont voiler les etoiles
Une femme va ici et là sur les mains
Elle a peur de suivre la voie de ses pas
Où je vis
Une femme va ici et là sur les mains
Elle a peur de suivre la voie de ses pas
Oh, je ne veux que toi
J’avais cette robe la
Qui n’a jamais peur de rien quand on revient sur le soir
La lune se noie
Autour de moi
La lune se noie
Autour de moi
Et elle me fait voir qui tu es, qui tu es
Judas mon coeur
Judas mon coeur
Où je vis
Des sanglots se lèvent et vont voiler les étoiles
Et mon coeur a besoin de vie comme hier
Où je vis
Je vais et je viens ici et la sur mes mains
Et j’ai peur de suivre la voie de mes pas
Oh, je ne veux que toi
J’avais cette robe la
Je n’ai jamais peur de rien
Ne dis plus et c’est moi que voila
La lune se noie
Autour de moi
La lune se noie
Autour de moi
Et elle me fait voir qui tu es, qui tu es
Judas mon coeur, Judas mon coeur
Judas mon coeur, Judas mon coeur
Je vais chanter le même
Qui tu me feras ???
Oui, je vais chanter
Je vais chanter le même
Qui tu me feras ???
Oui, je vais chanter
Je vais chanter le même
Qui tu me feras ???
Oui, je vais chanter
Où je vis
Une femme s’en va sur ses mains
Elle laisse comme moi essayer
Par la voie où ses pas, où ses pas la mène
Par la voie où ses pas, où ses pas la mène
Par la voie où ses pas, où ses pas la mène
Par la voie où ses pas, où ses pas la mène
Où ses pas la mène
She loves me
Yeah, yeah… ».
Ce titre a bien été chanté par Tanya DONELLY … Par contre je n’ai retrouvé aucune référence auprès de la SACEM relative à VANOT pas plus qu’à MURAT … De ce qui précède on peut conclure que MURAT a pour le moins participé à l’adaptation du titre « Judas my heart » …
Voici la version française de ce titre …
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En février 1990, dans les colonnes de« Télé 7 jours » Jean-Louis BERGHEAUD révèle qu’il a un oncle, portant le même nom que lui, qui était journaliste dans un service de politique étrangère.
Dans « Chrorus » (n° 6 hiver 93/94) le chanteur d’Orcival confie à Annie MORILLON : « En 82, j’ai enregistré un album de six titres qui reste mon préféré« . Dans cette même interview il révèle également : « Mes amis savent que j’atteins le point de non retour lorsque je parle uniquement en alexandrins : quand on fait la fête et que je suis défait, je ne parle plus qu’en alexandrins ! Spontanément ».
Qui dit que MURAT n’aime pas les vacances ??? Interrogé sur le sujet par Véronick DOKAN pour « Téléloisir » (n°31/1993) voici sa réponse qui ne manque pas de surprendre : « J’ai emmené ma grand-mère à la mer. Ca a été une catastrophe. J’ai découvert que je pouvais ne rien faire et aimer ça« . Quand je vous disais que MURAT était un homme de cœur …
Ajout le 27 mai 2013 …
MURAT bricoleur ? Chanteur ? Les deux à la fois ? Voici ce qu’il déclare au journaliste Géry LEFEBVRE pour le comte du magazine Belge « Rif Raf » en mai 2013 : « Je peux passer des heures dans les magasins de bricolage, j’aime les outils, j’aime collectionner les ouvrages sur l’histoire des outils ».
Ajout le 1er juin 2013 …
Le 26 avril 2013 sur le site (vvfvillages.fr) MURAT répond à cette question : « Votre dernière folie ? ». Réponse : « D’avoir fait raser une ferme de 1850 ans au bulldozer, un peu sur un coup de tête ». MURAT aurait donc fait détruire une partie de la ferme de son oncle ??? Les bâtiments de l’autre côté de la route ??? Pour qui connaît les lieux, ce qui n’est pas mon cas, il y aurait peut-être une réponse ? Merci en tout cas ???
Dans les colonnes du journal « Le Point » du 24 mai 2013, MURAT confie à Charlotte PONS concernant le titre « Over and Over » : « Jusqu’au dernier moment, la chanson s’est appelée Uber & Uber ». (…) « Mon idée première, c’était de le faire en allemand, qui me semble être la langue dominante en Europe ».
Lors d’une interview accordée au journal « Le Courrier Picard » (3 avril 2013), MURAT révèle au journaliste Philippe LACOCHE le pourquoi du choix du prénom « Gaspard » pour son fils : « Mon petit dernier s’appelle Gaspard, je l’ai appelé comme ça, car c’était le nom d’un chef maquisard dans le Puy de Dôme ». Il s’agit d’Emile COULAUDON (1907 1977 ) dit Colonel GASPARD. Autres résistants Auvergnats cités par MURAT : Georges GUINGOUIN (1913 2005) et Robert GIRAUD (1921 1997). Décidément MURAT a le sens des valeurs …
La journaliste Florence TREDEZ, dans le journal « Elle »(25 mars 2002) écrit : « Jean-Louis DEP« … « Son mot favori pour désigner la plus fidèle des compagnes : la dépression ». !!!
Le 18 juin 2008, dans les colonnes du journal « La Montagne » un article signé Blandine HUTIN nous révèle un fait étonnant : Jean-Louis BERGHEAUD qui prend fait et cause pour son prof d’histoire … Pourquoi ai-je dit étonnant ??? Voici ce qu’elle écrit parlant de l’élève BERGHEAUD : « Touché par ce professeur d’histoire, au temps du lycée Blaise PASCAL, que des camarades bousculaient à tous les cours. MURAT le jeune s’est dressé pour ramener le calme ». Voilà des propos tenus hors interview rapportés par la journaliste qui en fait un insert dans son article. MURAT se justifie par ces mots : « Je déteste le souk, la prise de pouvoir par des abrutis. L’autorité ça doit s’imposer ». Comme il a raison ! Que n’ai-je pas lu plus tôt de tels propos … peut-être aurais-je été moins permissif et au bout du compte … je me serais senti moins coupable … Ah : « Si jeunesse savait et si vieillesse pouvait » !!!
Le 6 octobre 2014, la « Belle » AMPARO me fait parvenir un cliché de Jean-Louis MURAT fumant la cigarette. Voilà qui ne doit pas être courant. Je trouve le cliché d’une remarquable qualité !
Finalement Jean-Louis BERGHEAUD n’est pas aussi spartiate qu’il veut bien le dire ! Amparo me fait parvenir une autre photo ou Jean-Louis MURAT demande une cigarette à son jeune frère … lequel se fait plaisir d’en offrir « une » au « Berger de Chamablanc » …
Le 7 septembre 2004 pour « RFI » MURAT confie à Bertrand DICALE : « Je m’en souviens, quand j’étais avec le groupe CLARA, nous faisions les premières parties de TELEPHONE, et je leur avais demandé 20 ou 30000 balles pour notre disque ».
Pour « Cosmopolitain 99″ MURAT répond à cette question : « Quid de votre passion des vaches et de la Vierge Marie ? ». Réponse du bougnat : « Une fois : j’ai enregistré un disque dans une chapelle. Depuis les gens m’offrent des petites vierges. J’aime surtout les statues de la vierge dans les églises. Le sculpteur, il y a toujours un moment ou il a vu une femme en la vierge : la sienne, la voisine, sa mère … Quant aux vaches, bof, je préfère mon yack. Il s’appelle Yacky ».
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Pour terminer cette page, je veux mettre en exergue un évènement fondateur dans la carrière de Jean-Louis MURAT survenu au petit BERGHEAUD …
Voici ce que MURAT déclare en 2005 dans un article signé « O.N. » : « J’ai toujours aimé Ray CHARLES« . (…) « L’entendre pour la première fois a été un évènement fondamental dans ma vie« . (…) « C’était au mois d’août. Il pleuvait. J’étais en short avec des garçons et des filles de mon âge, assis sur les marches de ma mère. Sur cette putain de radio passait un truc dont je me suis efforcé de retenir le nom. C’est après que j’ai découvert qu’il s’agissait de « A fool for you ». Il y avait là une émotion qui m’a touché de façon inédite ».
http://www.dailymotion.com/video/x1xes6
Il me plaît de terminer cette page des « insolites » par un souvenir du p’tit BERGHEAUD …
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Ajout le 11 janvier 2017 …
Le 3 mars 2000 MURAT est l’invité de Laurent BIGNOLAS sur « FR3″ pour l’émission « Faut pas rêver ». A l’issue d’un sujet qui traite de la vente d’ours en peluche MURAT de confier : « Ma copine m’appelle NOUNOURS ».
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.et oui, les mouches près des étables c’est quelque chose! J’ai pas eu la curiosité d’observation de JLM, préférant la méthode classique de la campagne : 70 se sont collées au ruban en 2 jours dans mon gîte auvergnat… et encore, il faisait froid et humide pour la saison! (mais pauvres bêtes, quelle mort lente!)
.ce serait donc à cause de Gide que Lalanne sort à poils sous les orages et embrasse la terre (tout comme Paco Rabanne)… )
.sacré Jean-Louis! à la fois si tendre et si violent parfois… la double personnalité, ce doit être difficile à vivre autant pour lui que pour les autres.
.voila Didier, j’ai beau tout lire, je découvre toujours des choses nouvelles sur JLM grâce à toi, à moins que ce ne soit dû au fait que je ne retiens que peu d’informations et de souvenirs… ce qui m’évite peut-être bien des tracas dans la vie de tous les jours! J’admire la capacité à retenir de beaucoup de gens autour de moi; heureusement qu’il y a la photographie, c’est mon aide-mémoire, sans photos, je ne pourrais dire où je suis allée en telle année en vacances par exemple… j’avais même oublié que j’avais revu JL en concert peu de temps après le premier de 2000 (donc vers 2OO3)car je n’avais pas pris mon appareil cette fois là! c’est désespérant le manque de « bons » souvenirs car bien sûr, les « mauvais » restent bien mieux ancrés dans les profondeur du cerveau… malheureusement!
Gide le malfaisant …
Dernière publication sur : Jean-Louis MURAT ... il aime ... il n'aime pas ...
J’aime bien Gide…parce qu’il a permis justement de ne pas se sentir ridicule à aimer, à magnifier les choses et les moments qui pourraient paraître les plus insignifiants.
Je connas assez peu GIDE … pour ne pas dire très peu … finalement pas du tout. Lorsque je fermerai ce Blog je pense que je vais me jeter à fond dans les lectures qui ont construit MURAT (GIDE … MORISSON et bien sur PROUST mais tant d’autres encore dont les Russes) …
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hello, éclairage pour le libé du 7 oct 91, voici les pistes:un extrait : « …Tu veux être un poète allemand Pour en quelques voyelles, redevenir amant… » ,qu’on aurait pu retrouver également sur un projet avec J.Moreau.
Et que dire des cover sur ce promo FNAC à la sortie de Vénus ?
une réponse ici:
http://www.frmusique.ru/texts/f/ferre_leo/enamour.htm
La chanson inédite sur le vol de l’effigie de Didier Deschamps : la loi du sport!
Merci Five,
je fais le rajout en conséquence.
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Idem pour salers et ferrandaises cité dans le journal La Montagne en 2003, en fait elle fait référence à En souvenir de Jade
Mises à jour effectuées Five, j’ai même rajouté « Amour oh ! non » pour le poète allemand » …
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e viens de lire un ouvrage de Jean Anglade où il est question du grand résistant auvergnat, le colonel Gaspard, et où il est précisé qu’il a emprunté ce nom en référence à Gaspard des Montagnes; donc quand Jean-Louis s’est défendu d’avoir prénommé son fils par rapport au héros du roman d’Henri Pourrat, lorsque je lui ai demandé, ce n’était pas tout à fait vrai!