- 34 Ter – Journal d’un retraité … (suite) …
Les beaux jours arrivent, la saison footballistique tire à sa fin. Le week-end marquant la fin d’avril et le début mai se déroulait la dernière journée de championnat. Une épreuve au long cours que j’affectionne : avec des matchs suffisamment longs qui permettent d’établir une hiérarchie plus juste, qui ne fasse pas la part belle à la chance. Chez les « jeunes » la coupe se déroule avec des oppositions largement raccourcies. La part d’impondérables n’est que plus forte.
C’est au RHEUX que les « U11″ du CO PACE disputaient la 1ère place du championnat à leurs homologues « jaune et noir ». Le score final (4-2) pour les Pacéens est plus que logique. Face à un collectif capable de monopoliser le ballon, doté pour autant de fortes individualités sachant se mettre au service du groupe, les joueurs du RHEUX n’ont eu d’autre alternative que de s’en remettre aux exploits individuels de leur attaquant « vedette ». C’est d’ailleurs ce jeune homme, fort en jambes qui a scoré à deux reprises. A noter également la brillante prestation du goal adverse sans qui l’addition aurait pu et du être plus salée. Plus que le résultat, c’est la manière qui m’a enchanté. Merci les enfants du plaisir que vous m’avez procuré. Je ne sais pas si vous vous en rendez compte, mais sur le bord de la touche, je ne dis quasiment plus rien. Vous voilà donc champion de secteur. Un titre symbolique acquis pour la seconde année consécutive devant l’équipe (1) du CPB BRREQUIGNY.
Voilà une chose de faite. Maintenant, il nous reste à préparer tranquillement la finale départementale (coupe) se déroulant le 14 mai à LIFFRE. Une seule obligation : celle de bien jouer. Le résultat, s’il doit venir, découlera de la qualité de votre jeu . A votre âge, le football est avant tout un amusement et tant que vous y prenez plaisir vous continuerez de vous améliorer. Le jour où le résultat devient une priorité, lorsque l’on est enfant, c’est le début du surplace, qui précède la dégringolade … Je le répète, j’ai plaisir à voir jouer « mes enfants », ce plaisir je le partage chaque week-end avec les parents. J’ai aussi fierté à entendre dire sur le bord de la touche, par les adversaires : « Ils jouent bien ! Ils sont beaux à voir jouer ! ». Profitez en les enfants : le foot entre 10 et 13 ans est le plus merveilleux des sports ! Après ? C’est beaucoup de duels … Mais plus vous serez forts techniquement et plus vous serez à même d’éviter ces duels. Continuez de travailler, à utiliser vos deux pieds, vous n’en serez que plus solides dans la tête …
Les U11 en compagnie d’Anthony …
Pour les « U13″ c’était aussi le clap de fin ! Ils disputaient leur dernier match de championnat contre l’US ST MALO (1). Au départ le challenge proposé aux « U13″ était autrement plus corsé puisque leur compétition regroupe les huit meilleures équipes du département d’Ille et Vilaine. Au rang des adversaires : le Stade Rennais (1) – L’AS Vitré (1) - l’US St Malo (1) - la TA Rennes (1) - le CPB Bréquigny (1) – sans oublier Redon (1) et la Vitréenne (1) …
Un score nul (2-2) contre une belle équipe de St Malo. Voilà qui fait de nos « U13″ les champions de ce groupe « Elite ». Ce que je retiens de ce samedi et des précédents c’est la qualité des oppositions qui nous a été proposée. Chaque match s’est disputé au forceps, avec une seule obligation là encore: celle de fournir un jeu léché, qui ne soit pas à l’emporte-pièce. Objectif atteint donc. Le challenge proposé à vos successeurs ne sera pas aisé à relever. L’an prochain la première place ne sera vraisemblablement pas pour nous. Notre seul but sera de conserver le même niveau tout en produisant du jeu.
Au final, voyant jouer mes « U13″ je suis étonné de leur collectif, alors que nous ne travaillons que l’individuel. « Un ballon -Un joueur » … telle est ma devise à l’entraînement. Pour moi, à cet âge, développer le talent individuel est bien plus important que de rechercher le résultat à travers le collectif. Ce dernier terme employé (sympathique au demeurant) en cache un plus barbare (tactique) qui fait qu’à 15 ans, à force de répétitions, les enfants ne vont plus au foot mais au boulot ! Ce travail tactique, ils ont temps de l’apprendre et de l’appliquer. Le résultat doit venir du jeu et de rien d’autre. Au final, je sais que j’ai des enfants heureux, leurs sourires font mon bonheur. Pour le « bon éducateur » l’enfant dont il a la charge doit être plus important que lui. Hélas, dans le sport, ce même éducateur, précarisé au maximum, y compris dans des grands clubs, j’allais dire surtout là, mais je ne veux pas faire de généralité … cet éducateur donc, n’est jugé qu’à travers le prisme du résultat. Du coup, c’est lui qui devient le plus important. Les enfants sont un moyen de parvenir aux fins voulues – à savoir gagner : « qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse ! ».
Voilà des considérations qui m’ont bien éloigné de mon propos initial. « Mes enfants », je vous félicite pour votre belle saison. Chaque week-end des superviseurs sont venus vous voir. Ils ont même été nombreux. Nous avons eu droit aux Lyonnais – aux Bordelais et même une fois un représentant du PSG ! J’ai toujours évité de vous en parler. Les clubs Bretons n’ont pas été en reste. C’est heureux ! Si vous devez partir, je préfère que ce soit non loin de vos parents. Pour ce qui me concerne je n’ai d’attache avec personne. Encore moins d’intérêt financier en jeu. Vos parents et vous êtes seuls juges. Je souhaite avant tout qu’aux meilleurs d’entre vous on propose un projet sur la durée qui englobe le foot et l’école. Si ce projet n’est pas écrit, fixé dans le marbre, les promesses d’un jour seront vite passées aux oubliettes. Demain, plus rapidement que vous ne croyez, on aura oublié vos qualités, pour ne plus voir que vos défauts. Cela vaut surtout pour les joueurs locaux. Le club pro qui vous a sous la main, pense qu’il peut se passer de vous proposer un projet en bonne et due forme, préférant réserver ceux-ci à des joueurs venant d’horizons plus lointains. C’est triste mais c’est ainsi. Je ne le sais que trop.
Ce week-end c’est relâche. Trois de nos joueurs sont au Mondial « Pupilles » de PLOMELIN dans le Finistère …
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Raphaël LANDAIS qui a signé au F.C. Lorient …
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Evan LOUIN qui a signé à l’En Avant de Guingamp …
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Noah FRANCOISE suivi par l’Olympique Lyonnais …
Je n’ai pas de photo de l’effectif « U13″ du CO PACE sous la main, c’est pourquoi j’ai choisi de vous présenter ces trois jeunes gens. Pour autant, je vous assure que tous les enfants du club ont la même importance à mes yeux. Je les aime comme s’ils étaient mes propres enfants. Les trois précités ne sont que la figure de proue d’un bel équipage. J’en veux pour preuve que l’an prochain Evan et Raphaël resteront avec leurs copains du CO PACE et ne rejoindront les structures pros que l’année suivante. C’est un choix délibéré de leur part. Plusieurs autres sont actuellement « suivis » par des clubs huppés mais sans qu’aucune proposition concrète ne leur soit faite. Dans ce cas je dis : méfiance ! Le football est « destructeur ». J’en ai encore eu le témoignage cette semaine, de parents qui me téléphonent pour me dire : « Le foot a brisé notre enfant, on ne le reconnaît plus. Il n’a plus de plaisir à jouer au foot « …
Lundi ? C’est entraînement à 18 heures j’aurai plaisir à retrouver mes « U13″ … ce s’ra : « un joueur/1 ballon … » !
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Ajout le 23 juin 2016 …
La saison 2015 – 2016 de l’école de foot du CO PACE s’est terminée le 18 juin à St Brice en Cogles en terre Fougeraise donc …
Pour l’anecdote nos U11 l’emportent contre le club local. Nos U12 perdent en finales U13 contre leurs homologues Coguelais. Un prêté pour un rendu en somme. Mais l’important n’est pas là. L’essentiel se trouve dans le partage et dans le jeu … De l’insouciance doit naître et vivre le plaisir ! Le foot est un jeu. Il doit le rester. Trop souvent on l’oublie. Personnellement, le jour où je ne prendrai plus plaisir à jouer avec les enfants, je plierai les gaules et m’en irai voir ailleurs. N’ayant plus de plaisir, il me sera impossible d’en donner. En ce cas il vaut mieux partir, laisser sa place à d’autres … N’ayez crainte je ne ferai pas l’année de trop !
La saison qui s’achève aura été riche en évènements. Notre école de foot est reconnue bien au delà du département. A tel point que durant l’année écoulée, ce sont plus de douze clubs pros (Français et étrangers) qui seront venus superviser tel ou tel de nos gamins. Parmi ceux-ci : l’Olympique Lyonnais, une référence ! Il y a peu, au tournoi de St Brieuc, le recruteur de Lyon pour la région Ouest, (un type admirable, tout en simplicité) regardant jouer nos U11 s’est tourné vers moi et m’a posé cette question : « Mais qu’est-ce que tu fais pour avoir autant de bons joueurs ? » J’ai souri et lui ai dit : « Viens voir ce qu’on fait à l’entraînement ! ». Savez-vous quelle a été la réponse du jeune homme ? Je vous le donne en mille : « Chiche ! ». Je suis fier que « mes petits » attirent ainsi la convoitise. Pour autant je suis conscient que ce n’est pas sans danger. Notre objectif est de former des enfants pour qu’ils jouent au meilleur niveau. A charge pour les plus performants, de faire progresser leurs camarades. Pour cela : modestie il faut savoir garder. C’est ce que je n’ai de cesse de leur dire. Notre but est aussi de protéger les enfants, de les aider à avancer dans un monde qui n’est qu’embûches. A ces clubs huppé nous demandons donc de présenter aux enfants et à leurs parents, un projet sportif et scolaire qui englobe le long terme. Au final il appartiendra aux seuls parents de choisir. Notre club a édité une charte adressée à l’ensemble des clubs pros de la région Ouest. Certains se croient autorisés à passer outre … Je le regrette ! La proximité ne vous confère aucun privilège si ce n’est celui d’être exemplaire. Le comportement de clubs comme le FC Lorient – l’En Avant Guingamp – le Stade Brestois – ou l’Olympique Lyonnais à l’égard du petit club que nous sommes est remarquable. Je préfère évoquer le « bien » plutôt que de m’étendre sur le « moins reluisant » … Comme promis il y a un an, cela, je le ferai sur un autre support, sans rancœur aucune, avec pour seul objectif de briser l’omerta qui règne dans le milieu de football, ou trop souvent à mon gré les enfants souffrent et n’osent pas le dire … les parents ferment les yeux, se bouchent les oreilles … par peur d’être déçus. Qu’ils se rassurent : la peur n’élude pas le mal !
Ci-dessous Léo, en toute fin de saison, sous les couleurs du FC Lorient lors d’une séance d’entraînement …
A tous, Léo et les autres je souhaite de bonnes vacances. La reprise est prévue le 16 août !
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Ajout le 2 novembre 2016 …
Ces dix jours passés loin du pays de « SARKHOLLANDE » m’ont fait le plus grand bien. J’ai retrouvé les miens, vu certains que je n’avais jamais vus … Voilà des bonheurs que je garderai pour moi, ils n’ont pas besoin d’être mis sur la place publique. Je me suis retrouvé moi-même, donnant sans doute trop d’importance à ce qui n’en avait pas, en oubliant d’autres qui étaient essentielles … Il n’y a rien de plus important dans la vie que ceux qui vous aiment ! Pensez y …
De ce voyage je garderai donc le sourire rayonnant des enfants Thaïlandais qui illumine chacune des maisons de ce beau pays … C’est décidé, tant que Dieu me donnera vie, tant que mon fils David sera là-bas, chaque été je couperai avec la vie d’ici et m’en irai dans la campagne Thaïlandaise loin de tout ce qui est inutile … et tellement futile … Nous Français, tellement prétentieux nous avons tant à apprendre de ces gens !
Un bonheur simple …
Hier, je suis donc revenu en France. Sans doute que je ne suis plus le même. Je veux rompre avec mes habitudes, éviter de m’éparpiller pour aller à l’essentiel. Dorénavant je me ferai plus discret sur la toile. Parler à tout le monde c’est aussi oublier les siens, c’est ne penser qu’à soi : un réflexe franco- français !
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Ajout le 28 février 2017 …
Je relis, les lignes ci-dessus et je m’aperçois que je n’ai pas tenu parole. J’ai été repris par la frénésie d’ici. Je me suis lancé dans des projets fous. D’abord écrire un livre sur mon expérience dans le milieu du foot. Voilà qui est fait : « Foot passion… foot prison … point d’interrogation » sort le 1er juillet 2017 … Il me tarde d’y être ! Non content de cela j’ai signé un protocole pour l’écriture de deux livre sur Jean-Louis MURAT et son œuvre. Le 1er tome intitulé « MURAT sans armure » devrait sortir à la fin de l’année 2017. Pour cela bien évidemment je m’appuie sur mon blog, visité chaque jour par plus de 300 personnes … Voilà qui est inespéré …
Me revoilà donc reparti comme un cheval fou, à la quête d’un monde idéal qui n’est qu’illusion … Le présent quant à lui, il s’impose à nous et n’est qu’interrogation, voire stupéfaction, je dirais même sidération …
Il y a peu, j’ai rencontré mon idole … Raymond KERUZORE …
Une photo en dit souvent plus qu’un long discours. Ci-dessus, c’est le cas : Raymond était beau à voir jouer. Né en 1949 à Châteauneuf du Faou (29), titulaire d’une licence de science (obtenue en 1970) le jeune homme intègre le Stade Rennais 3 ans plus tôt via la section amateur. Cela lui permet de poursuivre ses études. C’est Jean PROUFF entraîneur avisé qui lui fait intégrer l’équipe professionnelle. KERU était un poète du ballon. Maigrichon, il avait l’intelligence au bout des pieds. En 1971 il remporte avec les « rouges et noires » la finale de la coupe de France contre Lyon (1-0) au Parc des princes. J’avais 17 ans et j’y étais. Piètre finale. KERU marqué au pied se sera peu mis en exergue. Deux capes en équipe de France seulement ? Et oui, son concurrent direct au poste de numéro 10 n’est autre que Michel PLATINI.
Raymond KERUZORE est une belle personne. Lorsque j’ai pris contact avec lui pour lui faire part de mon admiration, dans le cadre de mon livre qui traite de la formation des jeunes footeux, il m’a offert une photo inédite et originale de lui, sans bourse délier. Pour moi ce geste n’a pas de prix ! Nous nous sommes vus. Il s’est même déplacé pour voir une des séances d’entraînement que je consacre aux « petits » qui ne sont faites que de touchers de balles. J’ai vu poindre dans son œil une vraie admiration et je n’en étais pas peu fier. Merci à vous Monsieur KERUZORE sans conteste le meilleur footballeur que la Bretagne ait connu.
J’aime à dire que je ne suis pas écrivain, je ne suis que témoin. Toujours j’ai travaillé dans l’ombre, je m’y complais. Rarement je m’affiche avec les enfants sur les photos. C’est pourquoi la confiance accordée par Monsieur KERUZORE me touche au plus haut point. Ce cliché est un vrai plus pour l’anonyme que je suis. Autre satisfaction et non des moindres, la surprise que m’a réservé le fils de Houssaine ANAFAL : une photo de son père peu de temps avant qu’il ne meure dans son beau pays du Maroc. Voilà qui me comble. J’espère que vous serez nombreux à acheter ce livre. On y rit, on y pleure, c’est la vie des gens simples qui un jour, aspirent à côtoyer les étoiles, le plus souvent ils s’y brûlent. Le ballon rond me sert de fil rouge …
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Ajout le 16 mai 2017 …
Ecrire un livre alors que rien ne vous prédestine à cela n’est pas une mince aventure. Il faut être un peu fou pour se lancer dans ce type de pari. Encore plus fou pour le mener jusqu’à son terme. Je le suis sans doute … « Foot passion, foot prison ? » devait sortir le 1er juillet 2017. La sortie a été avancée au 1er juin 2017. La raison invoquée par l’éditeur ? Le fait que le jeune et talentueux journaliste Mathieu PALAIN (prix Françoise GIROUD 2014), dans un article de fond à paraître le 20 juin 2017 dans « XXIème siècle » une revue de grand reportage, totalement indépendante et publiée sans publicité, fasse état de mon travail et de la sortie de mon livre. Je n’en suis pas peu fier …
Ecrire un livre, c’est sortir de l’ombre, c’est s’exposer à la critique et donc à la méchanceté. J’y suis préparé et je m’en moque. Ce livre, je l’ai écrit pour les enfants et leurs parents. Sachant ce que je sais, je ne pouvais pas ne pas l’écrire ! Rentrer dans un club pro ? Je ne dis pas qu’il ne faut pas le faire. Je dis seulement qu’il faut connaître certaines choses pour être à même d’éviter certains pièges , y être préparé, connaître certains codes …
Ce livre à un coût modeste : 15 euros. C’est le seul regret que j’ai. Il se lit en moins d’une heure trente. On y rit, on y pleure. C’est la vie des gens simples qui rêvent de côtoyer les étoiles et qui trop souvent s’y brûlent … Ce livre sera disponible dans toutes les libraires ainsi que sur le sites d’Amazon et de la FNAC.com . Il est possible de le pré-commander directement auprès de la maison d’édition « Jets d’encre » …
J’y parle de MURAT. Ceux qui aiment les mots du chanteur Auvergnat qui sait si bien décrire nos maux à nous, me lisant, comprendront mieux pourquoi j’aime cet artiste. En effet, écrire un livre, c’est aussi se dévoiler !
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Oui enfin vous m’avez tout de même promis de me raconter ce que vous avez mangé de bon !(sourire) Moi aussi j’aime beaucoup l’Asie, j’aimerais beaucoup y refaire un séjour. biz
Bonjour Didier,
Par hasard, mais heureux hasard, je suis tombé sur ton blog.
C’est avec beaucoup de plaisir que j’ai lu quelques unes de tes pages. Très heureux de constater que tu as continué à distiller les mots avec une réelle dextérité et beaucoup de justesse et nul doute avec une profonde sincérité.
Ce que tu as fait pour tous ces jeunes est tout simplement remarquable. Au delà de l’apprentissage technique dans la maitrise du ballon, je sais que tu leur as donné cette envie d’apprendre, de progresser, de travailler, et de prendre du plaisir à jouer. Mais parmi les qualités techniques attendues d’un éducateur, je sais que tu as tout fait pour donner à ces jeunes, quelques unes des vraies valeurs humaines qui t’ont toujours habité. Bravo pour cette belle aventure humaine et sportive.
J’ai le souvenir de nos soirées à écouter Serge Reggiani, Léonard Cohen, Léo Ferré entre autres, aussi je ne suis pas surpris par cette plongée dans l’univers de JLM. Il me plait aussi de l’écouter, de me souvenir, et parfois d’y rêver.
Notre amitié était intacte et pourtant pendant toutes ces longues années, nos chemins ne se sont pas croisés. Les parcours de la vie, avec ses contraintes professionnelles et familiales, ont conduit à cette grande parenthèse. Nous n’avons peut être pas su, ou pas pu, certainement pas voulu, de faire en sorte que ces chemins se recroisent un jour.
Mais il n’est jamais trop tard, ne dit on pas « on ne se sent pas vieux tant que l’on pense à ses rêves plutôt qu’à ses regrets ».
Alors, si à l’occasion d’un séjour dans le département, pourquoi ne pas créer l’occasion d’échanger et de partager un moment. L’occasion aussi de rencontrer Irène qui a sûrement su garder son beau sourire irradiant.
Didier
Salut à toi Didier,
je t’ai répondu par ailleurs sur ta boîte mail. Quel plaisir, quelle bonne surprise que de te lire. Toi tu connais Jean-Louis MURAT ? Ils sont si peu nombreux ! Nous sommes un pays d’ignorants … Je suis content « CARDU » est de retour. Je promets que ces retrouvailles épistolaires trouveront leur prolongement dans la vraie vie … J’imagine que tu es à la retraite … A bientôt.
Didier.
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