Jean Louis MURAT … « Le garçon qui maudit les filles » … 1988 …
La production est moins florissante que pour le titre précédent. Elle n’en demeure pas moins de qualité :
- 45 tours (Virgin n° 90392) comprenant « Le garçon qui … » (3’07) en face A et Marendossa (3’58) en face B.
- 45 tours promo (Virgin SA 1230). Le nom du chanteur ne figure pas sur la pochette. Il comprend les deux titres mentionnés ci-dessus.
- maxi 45 tours (Virgin n° 80372) avec une version maxi du garçon (5’10) en face A.
- CD maxi (Virgin n° 30133) qui comprend 5 titres dont « le garçon … » (3’37) – So Sorry Marendossa (3’58) et le « garçon … » version maxi (5’10)
- 33 tours 1989 (Virgin n° 70674) et CD 1990 (Virgin n° 30674) où le titre « le garçon … » est d’une durée de (3’37)
- Hors commerce « Le monde caressant (live) qui inclue « Le garçon … » (3’15) – ref. Virgin SA 3506 année 1995.
Par contre peu de traces de ce titre lors des concerts.
- 14 03 1994 Concert RTL (3’29)
Egalement peu d’échos dans la presse spécialisée. A noter cependant ce commentaire paru dans le n° 33 « Compact » de Juillet/Août sous la plume de Pascal Russy : « Le garçon qui maudit les filles … joli exemple de pop douce, légère, voix tiède et ambiance cool. Le remix au rythme encore plus sensuel ».
En cette année 1988, le 15 février, Bruno BAYON écrit dans « Libération » un formidable article « Couleur MURAT » où il nous dresse le portrait d’un spartiate, maniaco dépressif. A lire cet article on se demande qui est le plus « fou » des deux. Cette amitié dure toujours. Nous y reviendrons sûrement.
… LE GARCON QUI MAUDIT LES FILLES …
« Je me suis assommé contre les grilles
Qui hautes entourent ta maison
J’ai longtemps attendu la nuit
Couché ventre nu sur le gazon
De quel chagrin pleurent les filles
Quel noeud serré étreint les garçons
Bientôt pris dans les files de la vie
Humides comme deux poissons ».
« A l’heure de céder à l’envie
Le diable dessous ton jupon
Ta dit vois tu n’es plus de ton amie l’ami
Regarde il porte un caleçon
Je déteste pour toujours les familles
Plus tard je donnerai mes raisons
Aujourd’hui je suis un garçon
Qui maudit les filles
Et n’en tire que des chansons ».
« Goûtez de l’enfant dont elles rient
Que l’on a vendu aux cochons
Qui trouve dans le ventre des filles
Les hautes grilles d’une maison
Quel noeud serré défait la fille
De quel chagrin pleure le garçon
Ce temps perdu que mes chansons l’essuient
Mon coeur aimait plus que de raison ».
***
Le titre laisse une part entière à l’imaginaire … Fille … Garçon … Dualité … Qui est la fille ? Qui est le garçon ? Sexuel … Sensuel …
« A l’heure de céder à l’envie
Le diable dessous ton jupon ».
Je me revois « petit » … Je pense à l’interdit … qui se cache derrière la petite culotte blanche des filles … Je ressens le goût de ce qui n’a pas été consommé … qui était si exaltant … et qui aujourd’hui … l’est tout autant … pour peu que l’on soit resté un enfant …
C’est MURAT qui déclarait à Anne Marie PAQUOTTE : « Créer c’est se souvenir ».
***

Vous pouvez laisser une réponse.
c’est ce commentaire qui a poussé un « lecteur » à penser à mal et à en parler ailleurs qu’ici… stupidité que celà! on sait que les petits garçons, dès l’école essaie de voir sous les jupes des filles : quand c’est Souchon qui le chante, on applaudit et là on te montre du doigt!
Merci Armelle …
J’ai répondu à cette STPUPIDITE … imbécilité … J’ai reçu plusieurs commentaires qui vont dans le même sens que le tien.
Merci …
Didier143.
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