- 19 Quarto – Jean-Louis MURAT … et la nature sous toutes ses formes dans ses chansons (5ème partie) …
Poursuivons ce voyage en pays de « Babel » et partons à la découverte des plantes, fleurs, animaux … évoqués par Jean-Louis MURAT dans ses chansons …
… Mujade Ribe …
(Extrait Babel/2014)
(…)
« Chardonnerets, faucons/Cendrés cherchent/Un toit de maison ».
(…)
-
Chardonnerets : Facilement reconnaissable avec sa face rouge, ses joues blanches, sa calotte et les côtés de sa nuque noirs, il s’agit du chardonneret. Celui-ci aime habiter non loi des agglomérations. Sa nourriture est faite de petites graines de chardon notamment. L’oiseau est diurne et très mobile.
-
Faucon cendré : Aussi appelé : faucon des montagnes. Il est cendré sur le dessus et blanc sur le dessous.
« Sur le chevreuil/Tremble la feuille ».
(…)
-
Le chevreuil : Est le plus petit représentant des cervidés en France. Sa silhouette svelte, sa hauteur au garot (60 à 80 centimètres) et l’absence de queue, le distingue du cerf et du daim. Son poids : entre 20 et 25 kilos. La cellule familiale outre le chevreuil comprend le la chevrette et le faon. Le mâle s’appelle aussi : « brocard ». Il se distingue de la femelle par ses bois droits et courts. Passé ses six mois et jusqu’à ses un an, le faon prend le nom de chevillard. Le chevreuil mange entre six et douze fois par jour. L’espérance de vie du chevreuil ne dépasse pas 15 ans.
***
… Vallée des merveilles …
(Extrait Babel/2014)
(…)
« Moi Amba tigre«
(…)
« Si s’envoie l’hirondelle* «
(…)
« Le ventre satisfait sur la prairie/Et chaque nuit tu vis comme un porc/au goutte à goutte ».
(…)
« Ou est ma chemise ? »/Se demande petit cochon de nuit ».
(…)
-
Porc/cochon : Le terme n’est pas gratuit dans la bouche de Jean-Louis BERGHEAUD dont l’un des surnom « Brenoî » veut dire « celui qui est sale comme un cochon ». Ce ne sont pas les mots exacts mais l’idée générale est là … Longtemps MURAT a tenté de faire croire que le terme « Brenoï » s’appliquait à un preux chevalier. Il n’en est rien. Chez François on ne se lave pas ou très peu ! Le p’tit Jean-Louis aime à « sentir la crasse/être dégueulasse ». Qui plus est, il n’est pas interdit de penser que chez François la grand-mère entretenait un ou deux cochons qui allaient permettre de passer l’hiver. Dernière possibilité, c’est peut-être la bonne, Jean-Louis ronflant la nuit (???) c’est Laure qui emploierait cette expression : « Petit cochon de nuit » ???
***
… Le jour se lève sur Chamablanc …
(Extrait Babel/2014)
« La haut surveille un Jean Le Blanc/Le vieux ruisseau part en chantant ».
(…)
-
Jean Le Blanc : il s’agit d’un rapace que l’on peut assez aisément confondre avec une buse. Il présente un ventre d’un blanc uniforme, d’où son nom. Le plumage du dessus est brun. Il mesure 70 centimètres et présente une envergure de 166 à 188 centimètres. Il se nourrit essentiellement de couleuvres. Il a une espérance de vie de 17 ans. Merci à Armelle de m’avoir fait connaître ce bel oiseau … Les textes de MURAT sont l’occasion de faire de belles découvertes !
(…)
« Le foin coupé/Vers le Vendeix/Sera tout bon à ramasser
Les poules ont plus/Rien à manger ».
(…)
Les poules : chez les BERGHEAUD comme ailleurs en Auvergne, l’agriculture sert d’abord à nourrir les hommes, femmes et enfants qui vivent sur la ferme. Tout se fait à la maison. Le lait de la vache, le fromage de chèvre, la viande de lapin, le lard du cochon, les œufs des poules. Tout ce petit monde vit sur la ferme, surveillé par le chien lorsqu’il y en a, pour faire fuir le renard. Les poules ont pour territoire le tas de fumier installé dans un coin de la cour. Elles y passent la plus grande partie de la journée, sous les yeux d’un cop vitupérant …
(…)
« Faudrait nous couper les genêts/L’hiver le bois va nous/Manquer ».
(…)
« Le chien et le dogue/Sont bien collés
Bien avant l’heure/Que je me suis levé
Ils ont couiné/Toute la nuit ».
(…)
« Cuire la rhubarbe/Pour le petit
Qui a toussé/Toute la nuit
Tout est humeur/Et pissenlits
Sur le pays/Pays d’ici ».
-
Le pissenlit : Plante herbacée et vivace qui pousse dans les prairies, les bois clairs, les clairières, les chemins … Au jaune du pissenlit il faut un peu de lumière. Le pissenlit est comestible. Tout le monde en mange, y compris les morts. Cela nous vaut l’expression : « Manger les pissenlits par la racine ». Cette expression date du XIXe siècle, et fait allusion aux plantes qui poussent rapidement sur une terre fraîchement retournée, ce qui est souvent le cas lors des enterrements. Celles-ci se propagent alors sur les tombes, on les assimile donc à la nourriture des morts.
(…)
« Encore ton père/Mauvais qu’il est
Qu’a pas encore fini/De cuver/Cuver le vin de nos moissons« .
(…)
***
… Neige et pluie au Sancy …
(Extrait Babel/2014)
(…)
« Elle rentrait de la ville/Trempée comme une jonquille« .
(…)
-
La jonquille : Symbolise le retour des beaux jours. Dans le langage des fleurs signifie : « Je te désire. Je me languis de toi ». Je n’ai pas trouvé trace de l’expression utilisée par MURAT.
Tout à mes recherches, j’ai découvert cette autre expression : « Trempée comme une soupe ». Je ne peux m’empêcher de vous en donner l’explication. La soupe était à l’origine la tranche de pain que l’on arrosait de bouillon. Au XIVe siècle ce terme désigne le bouillon épaissi par du pain ou des légumes. Puis le “potage” a pris le dessus en étant considéré comme une nourriture plus noble que la soupe.
Il est à noter qu’au Moyen-Âge, on trempait le pain dans tous les liquides chauds (bouillon, lait, sauces et jus de viande) mais dans les maisons nobles, le luxe était de se servir de la “soupe” (tranche de pain) comme d’une assiette et de la donner ensuite aux animaux ou aux miséreux.
Ainsi “être trempé comme une soupe” signifie être complètement mouillé (le plus couramment par la pluie), “dégouliner” à l’image d’une “mouillette” de pain trempée dans le bouillon.
« Il faisait encore nuit/Quand les chiens ont gémi ».
(…)
***
… Col de Diane …
(Extrait Babel/2014)
(…)
« Prend garde au loup/Qui s’endort au village ».
(…)
Le loup : Dans de nombreux contes le loup est un personnage sexuel, séducteur et suborneur de jeunes filles. C’est le cas dans « Le petit chaperon rouge ». Jean Louis MURAT se compare au « loup » qui incarne la séduction brute et l’acte sexuel.
Cette chanson est triste mais belle, constitue une vraie preuve d’amour pour qui elle est adressée …
***
… Noyade au Chambon …
(Extrait Babel/2014)
(…)
« Le loup a vu les deux s’embrasser
Le loup a vu ce salaud la frapper
Le loup a vu le beau plongeon/De la belle noyée/Au Chambon ».
(…)
« Pleine lune au moi de Mai
Les lapins n’auront rien manqué ».
Il y a longtemps, à la campagne, il y avait toujours quelqu’un pour voir vos faits et gestes. Si ce n’était pas l’homme (parents, ouvriers de la ferme ou voisins), c’étaient les animaux. Le chien racontait tout à son maître de ce qu’il avait vu … Le loup plus sournois racontait à qui pouvait lui rendre service. Le lapin se confiait aux enfants qui venaient lui apporter la pitance.
***
… Frelons d’Asie …
(Extrait Babel/2014)
(…)
« Il voulait finir sa vie/Au nid des frelons
Allonger la langue ainsi/Du miel aux frelons« .
-
Le frelon d’Asie : Le frelon d’Asiatique de son vrai nom : « Vespa Velutina », nous vient du nord de l’Inde, de la Chine ou des montagnes Indonésiennes. Il a fait son apparition en France en 2004 (caché dans un chargement de poterie). Depuis il s’est installé dans certaines régions du Sud de la France principalement et cause de sérieux ravages dans la population des abeilles.
Le nid des frelons d’Asie …
(…)
« Si le chien est le gabarit/Je ne veux plus te tourner ».
(…)
Non, il n’aurait pas pensé à ça le Jean-Louis ???
***
… Long John …
(Extrait Babel/2014)
(…)
« Tout le long/Comme un poisson/Dans le secret des mers« .
(…)
-
Le secret des poissons : Vous voulez que je vous conte ce secret ? Suivez-moi ! : »Autrefois, raconte-t-on, la mer était inhabitée, car les poissons vivaient parmi les animaux de la forêt. Ils se tenaient debout et marchaient fièrement sur leur queue. Un jour, le roi lion, réunit l’ensemble des animaux et leur dit : »Mes amis, la princesse est en âge de se marier. Elle épousera celui qui réussira à m’offrir la plus belle des dots : LA LUNE ! »
Les singes sont grimpés sur les cocotiers géants et ont sauté pour attraper la lune. Mais ils sont retombés et se sont fait sérieusement mal aux fesses : AÏE ! AÏE ! AÏE
Les oiseaux ont volé haut, très haut pour recueillir la lune. Mais…. Ils ont manqué d’air et sont retombés sur terre en se faisant sérieusement mal aux ailes : AÏE ! AÏE ! AÏE !
Les tigres sont montés sur les hautes montagnes et ont bondi pour saisir la lune, mais ils sont retombés et se sont fait sérieusement mal aux pattes : AÏE ! AÏE ! AÏE !
Les animaux se sont mis à réfléchir et ils ont longuement réfléchis, mais aucun n’a trouvé le moyen d’offrir la lune au roi lion. Il n’y a que le chef des poissons qui a eut une idée. Il a appelé tous ses congénères et leur a chuchoté : » Mes frères, j’ai un secret. En réalité, la lune ne se trouve pas au ciel, suivez-moi! »
t tous les poissons ont suivi leur chef. Les singes qui se soignaient les fesses, les ont vu passer et leur ont demandé : » Où allez-vous ainsi, amis poissons ? »
« Nulle part ! Nulle part ! » Ont répondu en choeur les poissons, avant de poursuivre leur chemin.
Mais le lièvre, qui est très malin et curieux, a entendu la conversation et a commencé à suivre les poissons tout en restant caché dans les fourrés. Plus loin, les poissons ont rencontré les oiseaux qui se soignaient les ailes. » Où allez-vous comme ça, amis poissons ? »
» Nulle part ! Nulle part ! » Ont répondu les poissons en continuant leur chemin.
Le lièvre, de plus en plus sûr qu’ils cachaient quelque chose a continué de les suivre. Puis, les poissons ont croisé les tigres qui se soignaient les pattes. « Où allez-vous comme ça, amis poissons ? »
« Nulle part ! Nulle part ! » Ont répondu les poissons tout en continuant leur chemin avec le lièvre sur leurs talons. Et enfin, ils sont arrivés à la mer.
Là, le chef des poissons a confié aux autres poissons : « En vérité, mes frères, la lune se cache au fond de la mer. Regardez ! » Et en effet, la lune brillait au fond de la mer. Heureux, d’avoir trouvé la solution, tous les poissons se sont jetés dans l’océan pour pêcher la lune. Le lièvre a tout vu et tout entendu bien sûr. Il a attendu quelques temps pour voir si les poissons ressortaient avec la lune…. Puis, s’approchant de l’eau, il a compris tout à coup ce que les poissons avaient vu, et il est parti à toute vitesse chercher une calebasse, il l’a remplit d’eau et accourt auprès du lion en hurlant : « J’ai capturé la lune ! J’ai capturé la lune ! »
Le roi sort alors et rassemble tous les animaux. Le lièvre présente alors la calebasse, pleine d’eau, dans laquelle, bien sûr se reflétait la lune.
» Lièvre, dit le lion, tu m’as offert la lune dans une calebasse, et je t’en remercie. Tu épouseras donc ma fille ! »
En réalité, le lion savait bien que personne ne pouvait décrocher la lune, mais, il cherchait simplement l’animal le plus malin pour devenir son gendre. Et pendant que tous les animaux ont fêté les noces du lièvre et de la princesse, les poissons, eux, ont continué à chercher la lune au fond de la mer. Et il semble, qu’ils la cherchent toujours !!!
***
… Chagrin violette …
(Extrait Babel/2014)
(…)
« J’entends le chant des clarines bleues »
(…)
-
Clarines : cloches mises au cou des vaches. La nuit, le brillant sous la lune leur donne une couleur bleue.
La cloche n’a d’autre objectif que de permettre à l’éleveur de retrouver une vache perdue dans la nuit ou le brouillard. Le fer, le bronze, l’acier utilisé permet de créer un objet léger qui a le mérite de s’entendre de loin. Les premières cloches remontent au 16ème siècle. Le berceau des fondeurs de cloches est le Piémont Italien. Lorsque revient le beau temps, nombre de ces artisans quittent la région de Turin, ils parcourent la France et la Suisse. Dans les villages ils étament les casseroles, réparent les chaudrons, aiguisent les couteaux. A même la place du village, ils construisent un four, créent des moules et coulent quelques cloches pour le bétail. Voilà qui nous vaut ce superbe tableau de Gustave COURBET : « Les rétameurs » …
A l’utilité première des cloches (repérer un animal) s’ajoutent certaines croyances populaires (protection contre les serpents, les orages …) et également fierté de posséder une sonnerie harmonieuse. Tout irait pour le mieux, sui ce n’est que certains citadins en mal de quiétude, ont attaqué des éleveurs pour le tintamarre causé ! Nous sommes vraiment dans une société de fous …
(…)
« Quand le jour/Par les genêts « Au Mont des Soucis ».
(…)
« Au Mont Sans Souci » … nous étions en 1999 … « Au Mont des Soucis » nous sommes en 2014 … Ce sont donc quinze ans qui se sont écoulés. On ne peut pas dire que les choses se soient arrangées. MURAT est grave, non pas qu’il se plaise dans ce rôle, mais parce qu’il s’inquiète pour ses proches. L’avenir de nos enfants n’est pas des plus roses. Devant nous il n’y a que problèmes. Nos « décideurs » ne sont que des « trompeurs ». Leurs intérêts particuliers passent bien avant l’intérêt général. Oui la situation est grave, le « parti des idiots » celui de « Marine » est en passe d’être majoritaire. Il ne manquerait plus que ça !
***
… Passions tristes …
(Extrait Babel/2014)
(…)
« Je n’aime pas/Qu’on me dise génisse«
(…)
-
Génisse : Jeune vache qui n’a pas encore été « couverte » par le taureau. Je le dis comme je l’ai entendu lorsque j’étais « petit ». Je suis né à la campagne, j’ai vécu à la campagne. J’ai aimé la campagne. J’en suis parti et n’y retourne plus ou si peu. A mon père j’aurais bien voulu demander des explications. Du genre pourquoi les chiens « restent collés » ??? Mon père n’avait jamais le temps. J’aurais pu demander à mon grand-père. Je crois qu’il m’aurait répondu. Comme Jean-Louis BERGHEAUD j’ai trouvé les réponses moi-même. Lâchement j’ai laissé à mon épouse le seul soin d’expliquer « ça » aux enfants. Je regrette cette « lâcheté » … Il est impossible de revenir en arrière. Ah ! si jeunesse savait et si vieillesse pouvait !
Pour « génisse » le « Larousse » dit : « Femelle de l’espèce bovine qui n’a pas encore mis bas ».
(…)
« Je ne veux pas d’écailles sur mon poney«
(…)
-
Poney : Et s’il s’agissait d’un jouet en bois ??? Fabriqué par le père menuisier ou le grand-père François fort habile de ses mains ??? Ce poney sculpté, en bois vernis, qui se serait écaillé au fil du temps ??? Je pense que nous ne sommes pas loin de la vérité !
(…)
« Je ne veux pas la chèvre à l’établi«
(…)
L’établi du sabotier, de par sa forme, s’appelait « la chèvre ». Le menuisier chaisier possédait un objet similaire (voir photo ci-dessous).
La « chèvre » du sabotier, au lieu d’une cale devant le siège possédait un sabot. Il est plus que probable que François (le grand-père) fabriquait lui-même ses sabots et ceux de la famille.
(…)
« La fille et moi/Tout au cochon qui brille ».
(…)
-
Le cochon : A la ferme le cochon mange tout ce que les autres ne mangent pas. Résultat final, le cochon finit dans l’assiette des gens. Lorsqu’il est assez gras, il est égorgé, saigné puis coupé en morceaux. Rien ne se perd chez le cochon. A cet animal on prête tous les défauts de la terre. On dit de tel ou tel que c’est : « Un vieux cochon ». On parle de quelqu’un qui ne cesse de dire des obscénités. On évoque un : « tour de cochon ». Il s’agit d’un sale tour. MURAT se met dans la peau d’un « cochon ». C’est sans doute qu’il aime le rôle. Pour ce qui me concerne, j’ai du cochon une image diamétralement opposée : il n’y a rien de plus gentil, de plus doux à caresser qu’un petit cochon de quelques heures. A peine ai-je dit cela que je pense le contraire et me dis : « si ! » : le museau du cheval ! Dieu que la campagne me manque, que mon enfance me manque !!!
Il me plaît de terminer cette page par ce « cochon rieur« . Je suis d’une reconnaissance sans borne pour « la fée » qui m’a permis de trouver les clefs me conduisant à ce « poney » et à « la chèvre » …
Merci à vous Monsieur Jean-Louis MURAT de m’avoir une nouvelle fois obligé à aller fouiller dans les livres pour combler mon ignorance …
***
En décembre 2014, dans les colonnes du magazine « KRO » le chantre Auvergnat est invité à répondre à cette question : « Il y a un côté herboriste dans tes chansons, dans l’utilisation des noms de plantes ». Il y répond avec avidité : « J’aime bien savoir le nom des plantes, des animaux, oui. C’est mon côté paysan, quoi. En Auvergne, tu as l’air d’un con si tu dis : « Tiens, le truc la, il a bien poussé ». Si tu ne sais pas le nom, il vaut mieux te taire ».
***
A suivre …
***
Coucou Didier
Bravo pour l’ajout:
Pour t’aider, je vais te révéler que l’établi du sabotier de par sa forme, s’appelait la chèvre.
Tu retrouve son équivalent pour les menuisiers-chaisiers. La différence c’est que tu as la forme d’un sabot devant le siège à la place de la cale pour planer les barreaux et pieds de chaises.
Je t’en parle car je connais l’objet. Ma grand-mère paternelle en avait gardé une dans la ferme de son enfance et je me suis amusée à jouer à califourchon sur la chèvre.
http://paietafontana.free.fr/cataloguedesvieu/index-it.html
JLM en parle en référence sans doute à l’atelier de son père menuisier, et peut-être aussi en référence à celui du grand-père qui savait en plus de ses savoirs agricoles aussi fabriquer des sabots et donc avait sans doute une chèvre.
Ensuite, hypothèse pour écailles sur poney (je ne te dis pas que c’est vérité juste hypothèse personnelle): il s’agirait pour moi d’un poney sculpté en bois et vernis par son père ou grand-père, jouet dont le vernis s’est écaillé avec le temps.
Bonne journée, Didier!
Merci Muse …
Dernière publication sur : Jean-Louis MURAT ... il aime ... il n'aime pas ...