- 17 – Voyage au Pays de JLM … en chansons et en images … 5ème.
Avec les mots de Jean-Louis MURAT, je vous invite à poursuivre ce beau voyage sur la Dordogne …
(…)
« Je rêve en secret
Au pied du rocher
A Vendeix« .
(…)
« Mon coeur étonné
Revit ses étés
A Vendeix« .
(…)
Je vous en ai déjà parlé dans la page : « Etude de la personnalité au travers de ses interviews » … Murat répond aux questions de Philippe BARBOT pour le compte du journal « Télérama ». Il y évoque ce personnage « peu recommandable » qu’est Aymerigot MARCHEZ … : « Dans le village où je passais mes vacances, on racontait qu’un brigand légendaire, une sorte de Robin des bois local nommé Aymerigot Marchez, avait jadis enterré un trésor. Tous les étés, avec les copains, on allait à la recherche de ce trésor caché. J’ai grandi dans cette ambiance de mystère et d’aventure. Aujourd’hui encore, elle m’accompagne et m’inspire ».
« Quand j’ai enregistré mon premier 45 tours, « Suicidez-vous, le peuple est mort », en 1981, la maison de disques m’a demandé sous quel nom elle devait le publier. J’ai répondu que je voulais m’appeler Aymerigot Marchez, le brigand de mon enfance. Evidemment, ça m’a été refusé… Alors j’ai choisi le pseudonyme de Murat, à cause d’un village auvergnat, mais surtout du maréchal d’Empire ».
Le petit Bergheaud s’est très certainement beaucoup amusé au pied de ce rocher surplombé des ruines du château d’Aymerigot …
Carte postale du rocher de Vendeix …
Quelques mots sur ce brigand … Né vers 1360 … d’abord soldat, pendant la période troublée de la Guerre des 100 ans, puis brigand, il s’empare de ce château de la Roche Vendeix propriété du seignenur de La Tour. Il s’agit d’un nid supposé imprenable qui domine le vallon de la rivière Dordogne. MERIGOT va user de sa bravoure et de ses talents d’homme de guerre pour piller et occuper de nombreux châteaux en Auvergne. Ce n’est qu’au terme d’un long siège et d’une trahison qu’il sera capturé, jugé et exécuté à Paris en 1391. Sa tête fut tranchée à la hache. Il refusa les services du prêtre qui tendait un crucifix prés de son visage. Dès son exécution connue, les paysans d’alentour qui avaient souffert de sa tyranie, s’empressèrent de démanteler le château de la Roche Vendeix de crainte que le brigand ne revienne …
Le trésor de MERIGOT est sensé être caché dans la rivière VENDEIX. Nul doute que le petit Bergheaud et ses copains s’y soient baignés … Le Vendeix est un ruisseau qui prend sa source à l’Ouest du massif de Sancy et se jette dans la Dordogne à La Bourboule …
Carte postale du ruisseau de Vendeix …
Ce ruisseau coule aussi dans la Parc de Fenestre à La Bourboule …
Carte postale de la cascade de Vendeix …
A La Bourboule, en centre ville, un pont a été édifié en 1920 qui permet de traverser le ruisseau Vendeix avant qu’il ne se jette dans la Dordogne. Oeuvre de l’architecte Clermontois Louis JARRIER, celui-ci a fait appel aux mosaïstes Alphonse GENTIL et François BOURDET pour décorer les bornes du parapet. Hélas, ces merveilles sont en bien mauvais état aujourd’hui …
Mosaïques sur le Pont de Vendeix …
Voilà … nous allons pouvoir reprendre notre promenade le long de la Dordogne … jusqu’au Bec d’Ambés où elle se jette dans la Gironde …
(…)
« A mon unique au monde
Ma femme Joconde
Dordogne.
La haut sur les montagnes
Tu retiens mon âme
Dordogne.
Comme un milan noir
Quand monte le soir
Dordogne.
(…)
Du fond de l’enfer
Vie crachée sur terre
Dordogne.
(…)
Moi j’ai sur mon âme
Ton prénom de femme
Dordogne« .
Le texte de cette chanson est d’une grande simplicité … d’une terrible efficacité … il est poésie et chanson à la fois … il suggère … vous donne à voir … vous donne à aimer … vous donne à penser … vous donne à pleurer … à rire … sourire …
La Dordogne … au dessus de Bort les Orgues …
A la frontière de la Corrèze et du Cantal gorges de St Nazaire …
Beaulieu sur Dordogne département de la Corrèze …
L’église des pénitents en bordure de la Dordogne à Beaulieu/Dordogne
Beaulieu sur Dordogne la nuit …
Nous voici rendus dans le département du Lot … à Souillac …
Souillac toujours …
Nous voici en Dordogne … La Roque Cageac se reflète dans la rivière …
La Roque Cageac … du vert au bleu …
Seconde halte ans le département de la Dordogne … à Beynac Cazenac …
Beynac accroché à son passé
Autant qu’à son rocher
Tous les jours regarde la Dordogne passer
Tous les jours écoute la Dordogne chanter …
Vue du village … prise de la Dordogne …
Autres couleurs … celles de la rivière … qui changent à toutes heures du jour …
3ème arrêt en Dordogne … au beau village de Trémolat … dont l’écrivain André MAUROIS dit : « Dans le Périgord où tout est beau TREMOLAT apparaît comme une synthèse de tous les charmes du pays car on y trouve à la fois un charmant village, une vieille église abbatiale qui est un parfait exemple d’architecture Périgourdine à file de coupoles, un immense plan d’eau sur les courbes de la Dordogne, un panorama : celui de TREMOLAT, qui est l’une des merveilles du monde, bref une anthologie des grâces de notre province ».
La Dordogne à hauteur de Tremolat …
Trémolat … 2ème prise … La Dordogne semble paresseuse …
Dernière étape dans le département de la Dordogne pour une halte à … Gardonne. Nous nous rapprochons de la Gironde puisque nous ne sommes plus qu’à 75 km de Bodeaux et déjà 239 de Clermont-Ferrand …
Le pont de Gardonne …
Le même pont vu d’une autre rive … sous d’autres couleurs …
Nous voici dans le département de la Gironde et plus exactement à Sainte Foy la Grande …
Nous voici à la fin du voyage … Au bec d’Ambès où la Dordogne se jette avec la Garonne, dans un estuaire commun, la Gironde …
Voilà c’est fini … MURAT nous a mené ailleurs … nous a fait traverser ce beau pays qu’est la France …
E. DE LA BOETIE
C’est le philosophe Etienne de la BOETIE (1530-1563) natif de Sarlat qui, parlant de la Dordogne nous dit : « Laisse, laisse moi faire et un jour ma Dourdoigne si je devine bien, on te cognoistra mieux. Et Garonne et le Rhin et ces grands Dieux en auront quelques envie et possible vergoigne ».
Enfin pour clore le chapitre, vous trouverez ci-desous une interview de MURAT (datée de 2008) où il nous parle de l’Auvergne, des paysans, de son voisin Emile … Je n’ai découvert cet article qu’aujourd’hui, il constitue à mes yeux un parfait résumé des pages intitulées « Voyage au Pays de JLM … en chansons et en images … »
Clic droit …
Au cours de ce voyage … comme toujours avec Murat … j’ai beaucoup appris … je me suis enrichi … Jamais je ne vous dirai assez « Merci Monsieur Murat » .
Voilà qui nous donne cette merveilleuse chanson …
***
… le Tremplin …
(Le Moujik et sa femme/2002).
Ce titre est extrait de l’album « Le Moujik et sa femme » (2002). A deux reprises MURAT y cite le terme « Le Veillis » …
(…)
« On a pris quelques affaires un tricot
Plus un kit de couturière au cas où.
On avait fait un tremplin au Veillis,
Un grand tremplin pour partir loin d’ici ».
(…)
« Oh les jours de neige au Veillis
Quelques bonnes longueurs de ficelle au cas où.
En bas claquent les portes du pénitencier.
Mais bon Dieu, bon Dieu, elle va pas tout gâcher ».
(…)
Pendant des mois j’ai cherché l’explication de ce nom propre. J’avais toutes raisons de penser qu’il s’agissait d’un lieu-dit. J’ai compulsé les dictionnaires régionaux. J’ai même mis sur la piste « IMASSU » du forum, qui habite non loin d’Orcival … Mais rien n’y a fait. Je ne suis pas parvenu à trouver une explication. En désespoir de cause j’ai adressé ce jour un message à jlmurat@jlmurat.com et … divine surprise voici la réponse que j’ai reçue :
Bonjour,
Voilà un mail qui me comble d’un plaisir … inextinguible … le mot n’est pas trop fort. « Le Veillis » … et vous avez toute l’enfance du p’tit BERGHEAUD qui s’impose la devant vous. La précision de la réponse me porte à croire que le texte émane de MURAT lui-même …
Pour tout le reste de la journée … je suis un p’tit garçon … HEUREUX … Ce soir à « mes gamins du foot » je parlerai encore de MURAT …
Quant au kit de couturière … c’est le métier de la maman BERGHEAUD. En Bretagne (aussi), la grand-mère ou la mère possède toujour, accrochée à sa blouse quelque épingle à nourrice pour pallier toute éventualité … En ce temps là, les gens étaient prévoyants … Ils avaient les pieds sur terre …
***
… Belgrade …
(Mustango/1999).
(…)
« Brouillard sur La Chabanne
Dans l’âme l’acétylène ».
(…)
Murat nous mène de Lausanne à Brive, via Eygurande, Crémone, Wahington, Oradour, Charonne, pour nous parler de « Belgrade » et du tyran qui y a fait son nid … ARKAN. Pour autant, même loin de chez lui MURAT a l’Auvergne en tête. Ici, « La Chabanne » évoquée est un clin d’oeil direct aux fans qui, en ce lieu dit ont organisé une fête : 1er rassemblement de membres de la Dolores liste en terre Auvergnate. Ces mots semblent avoir été ajoutés au dernier moment par MURAT pour remercier Virginie et ses amis d’avoir pour la St Jean confectionné une vache multicolore et l’avoir offerte à Jean-Louis ainsi qu’à Laure qui, en cette fin Juin sont en pleine préparation de l’album « Mustango ». Les participants à ce rassemblement ont reçu un courrier du Brenoï ainsi que le titre « Mustang » qu’ils ont pu écouter en avant première. Mais « La Chabane » pourrait bien être également l’endroit où est implanté la discothèque « Le Phidias » mentionnée en toute fin du titre « Belgrade ». Ceci expliquerait « Brouillard sur la Chabanne » … pour une fin de nuit agitée et bien arrosée … dont il semblerait que MURAT se soit fait une spécialité …
Ajout le 16 octobre 2014 …
***
Le 13 octobre 2014 « Babel » est dans les bacs. Cet opus est ancré autour de MURAT LE QUAIRE. Tout ou presque nous parle de l’enfance de Jean-Louis BERGHEAUD. Les paysages les lieux sont importants. MURAT aime à les citer, à les chanter. Pour ce qui me concerne j’ai plaisir à recenser ces lieux et partir à la découverte de ces endroits que je n’ai jamais fréquentés … Tous les lieux accompagnés d’une (*) ont déjà été cités sur ces pages (de 13 à 17) sauf exception donc, je n’y reviendrai pas …
… J’ai fréquenté la beauté …
(…)
« Pleurnichant route de LATOUR
(…)
Le village de La Tour d’Auvergne est situé en dessous de MURAT LE QUAIRE. Chef lieu de canton de moins de 700 âmes comprenant dans son giron huit communes dont les villes de Chastreix, St Donat, St Loup, Picherande …
La Tour d’Auvergne … hier …
La Tour d’Auvergne … aujourd’hui …
La Tour d’Auvergne bénéficie est dotée d’un plan d’eau qui depuis 2009 bénéficie du « pavillon bleu ».
(…)
« Derrière la Banne, au Fohet *, nu parmi les genêts »
(…)
« La Banne » par ce terme MURAT évoque le sommet de « La Banne d’Ordanche » qui culmine à 1512 mètres sur le territoire de la commune de MURAT LE QUAIRE. En patois Auvergnat le mot « banne » veut dire « corne ». La silhouette élancée du sommet explique le choix de ce mot.
MURAT est un « malin ». Le choix du titre en atteste : « J’ai fréquenté la beauté » … Tout de suite on pense à une femme, n’est ce pas ? Et si c’était un lieu ? Ce que faisant MURAT remémore les souvenirs d’un certain Jean-Louis BERGHEAUD qui, non loin de St Babel a fait la connaissance d’une étudiante dynamique qui s’appelle Marie AUDIGIER. Les parents de Marie demeurent non loin. Marie est toujours restée fidèle et dévouée au chanteur d’Orcival. Pour moi le titre « J’ai fréquenté la beauté » n’est rien moins qu’un ode à Marie ! Vous en voulez une preuve ? Cette carte, frontière du Livradois ou est entouré le nom de lieu : « La beauté » … Sur ces chemins, dans cette nature Jean-Louis et Marie se sont promenés main dans la main ??? Mon informateur m’indique qu’il s’agit d’un : « point tectonique géologique près de Saint-Babel » …
Le 16 octobre 2014 MURAT est l’invité de « France Bleu » il confirme l’existence du lieu « La Beauté » en pays de « Babel ». Il indique même : « J’étais avec une fille de paysan, j’étais amoureux ». Voilà ce n’était donc pas Marie … tant pis … On ne peut pas avoir raison sur tout !
La direction « La Beauté » depuis le centre de St Babel … c’est par ici !
(…)
« Sous la cascade/Qu’elle adore ».
(…)
MURAT aime à jouer avec les mots. Dans le cas d’espèce il faut comprendre : « Sous la cascade/qu’est La Dore » ... Située en pays de Sancy et non de Livradois le poète prend quelques libertés avec la géographie … Le poète a toujours raison …
La cascade « La Dore » …
La cascade sous la glace …
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… Dans la direction du Crest …
« Marcher dans la direction du Crest »
mille hectares de forêt »
(…)
LE CREST est une ville du Puy de Dôme située à proximité de Clermont-Ferrand, à une altitude de 608 mètres, comprenant une population d’environ 1300 habitants.
Le Crest autrefois …
Le Crest … ancienne tour de l’horloge … seul vestige d’une ancienne place forte …
« Rivière d’or, St Léger
renier mon être au monde entier »
(…)
Dominant la Sioule; la petite église romane de Montfermy qui remplaça au XIIème siècle le petit prieuré dédié à Saint LEGER, implanté par les Bénédictins d’Ebreuil, est riche de fresques et peintures remarquables.
Montfermy est situé au nord du Canton de Pontgibaud. Il s’agit d’une petite ville de 210 habitants.
Saint LEGER fut l’Evêque d’Autun. Rien à voir avec l’Auvergne me direz-vous. Si ce n’est que les reliques du Saint ont été protégées des invasions Normandes à Ebreuil dans le diocèse de Clermont (Allier d’aujourd’hui). Elles restèrent en partie dans cette région et le culte du Saint rayonna de l’Auvergne au Limousin. « Non croyant déclaré » Jean-Louis MURAT ne fait aucun mystère de son attachement à, tout ce qui touche au « sacré », les églises notamment. Rien d’étonnant donc à ce qu’il ait visité cet édifice classé monument historique depuis 1908. Les statues ci-après font partie du trésor de cette église.
La statue de St LEGER …
La statue de St Loup … autre évêque d’Autun au XIIème siècle …
Le rayonnement de Saint LEGER est tel que d’autres églises portent son nom. C’est le cas à Royat (63) où l’église présente la particularité d’être fortifiée. Au XIIème siècle, les moines craignent que le comte d’Auvergne ne vienne les attaquer. Ils renforcent donc les protections. Voilà qui nous donne une église aux contours assez particuliers.
Saint LEGER Royat …
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… Les ronces …
(…)
« Quand nous partirons l’hiver/pour notre Sabbat au Veillis » *
(…)
« Nous n’irons plus pécher dans le/ruisseau des Grands Moulins«
(…)
« J’ai chanté trop abondamment le Sioulot, le Vendeix *, les Vergnes« .
(…)
Le Sioulot est un affluent de la Sioule qu’il rejoint à Olby entre les lieux dits du « Monteillet » et de « la Miouze ». Le Sioulot et la Sioule sont proches par leur dénomination mais également dans leur parcours, des abords du Lac Servière ou le Sioulot prend sa source, jusqu’à leur confluence à Olby.
Pont sur la D 553 …
Confluence : SIOULE (à gauche) et SIOULOT (à droite) …
Eau rapide …
Vers Olby …
Les Vergnes désignent un quartier difficile de Clermont Ferrand. A la St Sylvestre (passage de 2011 à 2012) de graves incidents se produisent dans la cité. Une personne (30 ans) interpellée par la police meurt quelques jours plus tard, des suites de ses blessures.
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… Mujade Ribe …
« Dans le Mont Dore*/Fille court/Court dans la rue Ramond«
Il s’agit d’une des rues les plus commerçantes de la cité du Mont Dore …
Rue RAMOND autrefois …
Rue RAMOND aujourd’hui …
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« L’aube est levée/Il gronde au Chavanon«
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« Le Chavanon » est une rivière appelée aussi « La Ramade » dans sa partie amont. « La Ramade » qui prend sa source en Creuse entre en Puy de Dôme au sortir de l’étang du même nom. Dans le département du Puy de Dôme elle prend donc le nom de : « Chavanon ».
L’étang de La Ramade sur le territoire de la commune de Frayat …
La rivière Chavanon court entre Feyt et Bourg-Lastic …
« Vers la Védrine/Déjà voilà le vent »
(…)
Le « Puy de la Védrine » est situé sur GR4 à une altitude de 1311 mètres, entre Pessade (1172 mètres) et le « Puy Baladou » (1455 mètres) sur la commune de Saulzet le Froid. Il s’git d’un vieux terroir d’estive. Au moyen âge le Puy de la Védrine a été, aux avant-postes de la colonisation pastorale de la montagne par les Seigneuries ecclésiastiques.
Sur le GR 4 en direction du Puy de la Védrine …
(…)
« Sur la Dordogne */Qu’il remonte en/Courant »
(…)
« Ou vers Courbanges/Et Pessade * boy »
(…)
« Courbanges » est un hameau situé sur la commune de St Victor la Rivière. C’est une partie du Puy de Dôme faite de forets et d’estives. Les fermes ont été transformées en gîtes ruraux. Le tourisme fait encore vivre, plus la culture ni l’élevage, hélas !
Vue de St Victor la Rivière …
Gîte de Volcaflore à Courbanges …
Carte postale du Courbanges d’autrefois …
« Courbanges » est situé sur le GR 30 …
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… Le jour se lève sur Chamablanc …
« Le jour se lève sur Chamablanc */Ce matin Bozat est encore blanc »
(…)
Culminant à 1459 mètres, la montagne « Bozat » surplombe La Bourboule …
Bozat sous la neige …
Bozat par temps clair …
Bozat dans la brume …
(…)
« Le foin coupé vers le Vendeix * sera tout bon à ramasser »
(…)
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… Neige et pluie au Sancy …
(…)
« Il a pris par la Dordogne *
Il pleuvait sur le Guéry »
(…)
A mon grand étonnement, je m’aperçois que jamais encore dans ses chansons le sieur MURAT n’avait parlé du Lac de Guéry. Il s’agit du lac le plus haut de France (altitude 1244 mètres), d’une superficie de 25 hectares il s’étend sur les communes du Mont Dore, d’Orcival, de Perpezat et de Saulzet le Froid, non loin des Roches de Tuilière et Sanadoire. Le lac est peu profond (16 mètres en son maximum). De mémoire, je crois me souvenir que Jean-Louis BERGHEAUD aime à s’y promener tous les jours. Le patron de l’auberge du Guéry est son ami. Enfant le p’tit BERGHEAUD n’a pas du fréquenter cet endroit ou si peu. Ses souvenirs à lui il les trouve dans les rivières …
Le Lac aux couleurs du jour …
Le Lac aux couleurs de la nuit …
Le Lac vu du ciel …
Le Lac sous la neige …
(…)
Neige et pluie au Sancy * ».
(…)
***
… Col de Diane …
(…)
« Qu’au col se dévoile Diane * »
(…)
« Vers le château de Murat l’Arabe«
(…)
Sur la commune de LA MONSELIE (Cantal) on trouve les ruines d’un château du 13ème siècle ainsi qu’une construction plus récente (du 15ème au 18ème siècle) actuellement plus à moins à l’abandon dénommée : MURAT LA RABBE … Voilà qui me laisse perplexe moi qui ne connaît pas du tout les lieux …
Les ruines de MURAT LA RABBE …
J’avais raison de me poser des questions. Pour autant « MURAT LA RABBE » m’intrigue … Je conserve cette hypothèse de travail. En définitive, la solution n’est pas à chercher de ce côté. Rhiannon bien connue du cercle des « amis de MURAT » me fait parvenir le texte qui suit : « Château de Murat à St Etienne de Maurs, et chef-lieu d’une seigneurie considérable; car il y avait deux châteaux qui se tenaient par une galerie. Une ancienne famille en a porté le nom. L’un des châteaux se nommait l’Arabe et l’autre la Guiole.
Le château de Murat a appartenu, en 1243, à la famille de Gironde. Cibile, dame de Murat, épousa en 1258 N.-Armand de Barres, lesquels vendirent à l’évêque de Clermont, Guy de la Tour, leurs droits sur la terre de Murat. Jean de Barres, leur fils, fut maréchal de France en 1318. Armand de Gironde, qui épousa Talise de Caumont, était seigneur de Murat en 1298. On peut voir que déjà, à cette époque, la terre de Murat avait deux châteaux et deux seigneurs: l’un était à l’évêque de Clermont, qui dut le céder à Guy, du nom de Murat, comme arrière-fief, et l’autre appartenait à la famille de Gironde : c’était Murat l’Arabe.
Guy de Murat, mari d’Agnès, de St-Etienne-de-Maurs , eut un fils du nom de Guy, seigneur de Murat; il traita, en 1311, avec N.-Bernard de Durban, seigneur de Roumegoux; il fit son hommage, en 1317, du château de Murat à N.-Hugues de Castelnau, baron de St-Santin, dans la chapelle, en présence de N.-Géraud de Murat, ouvrier du monastère de Maurs, de Guillaume de Cornac et de Géraud d’Enfabre. Jean de Castelnau ayant à récompenser, en 1360, les services rendus par Barras de Cornac, lui donna le château de Murat la Guiole, qui lui était advenu. Baresie de Cornac, femme de Pierre de Cayrac et ainsi co-seigneur de Murat, traita avec son beau-père, en 1361. La famille de Bertrand fut héritière de celle de Barras de Cornac, et Bégon de Bertrand, Sr de Gironde, l’était de Murat en 1363; il fit son hommage à Jean de Castelnau, en 1370. Il avait épousé Aygline de Cayrac, qui fut dame de Murat. Etant veuve en 1408, elle fit son hommage à l’évêque de Clermont, pour le château de Murat, tours et fortifications.
Pierre de Bertrand, fils de Bégon, seigneur de Murat, fit, en 1421, son hommage à Antoine de Castelnau, baron de Caumont, pour le fort et château de Murat l’Arabe. Il avait épousé Jeanne de Cornac, fille et héritière de Guillaume et de Dauphine de Méallet de Fargues. Il eut de grands démêlés du vivant de son père avec Guyot de Murat, qui faisait, en 1405, bâtir un hôtel sur la place du château de Murat; il en sera parlé plus bas.
Guillaume de Bertrand fut seigneur de Murat et vivait en 1445. Il investit cette année d’une maison sur la place du château, près de la chapelle. Il eut un grand procès avec Antoine de Murat au sujet d’une pêcherie dans la rivière de Rance. Il était co-seigneur de Toursac et fit, en 1456, son hommage à Jacques d’Armagnac, vicomte de Carlat. Bégon de Bertrand, fils de Guillaume, fut seigneur de Murat, et eut de grandes discussions, comme son frère, avec le même Antoine de Murat, pour la pêcherie sur la Rance. Il avait épousé Marguerite de Gontaud, et eut Claude de Bertrand et Charles. Elle était veuve en 1495, tutrice de ses enfants et dame de Murat. Claude de Bertrand, Sr de Murat, épousa Françoise de Murat, et par là, unit les deux familles qui furent longtemps rivales. Un Jean de Bertrand, Sr de Murat, vivait en 1535. Claude fut aussi co-seigneur de Montmurat en 1586. N.-Jacques de Bertrand, frère aussi de Claude, fut père et tuteur de Françoise de Murat, qui épousa N.-Symphorien de Grignols et vivait en 1572. Il devint, par ce mariage, seigneur de Murat après la mort de Jacques de Bertrand, son beau-père. N.-Jean de Grignols, fils de Symphorien, fut seigneur de Murat en 1589. Il vendit des rentes à Balthazar de Felzines, baron de Montmurat. Il fut aussi co-seigneur de Toursac. Antoine de Grignols, fils de Jean, était seigneur de Murat en 1620, et neveu d’autre Antoine, seigneur d’Ayroles. Il vendit des rentes à Antoine de Peyronnenq, major, commandant le régiment de carabiniers du duc de Si-Simon. Antoine de Grignols avait épousé, en 1599, Charlotte de Calsacy. Il eut Antoine, seigneur de Giralmont; Antoinette, qui épousa N.-Gabriel d’Enfabre, seigneur du Garry, et Guillaume, qui devint le principal héritier.
Il faut ici reprendre au XIV° siècle, où Guy de Murat était co-seigneur dudit lieu. Son fils Guinot fit, en 1404, son hommage au duc de Berry, pour son hôtel et jardin situés près le chastel de Murat et tenant aux fossés, et de la citerne. Il fut, l’année suivante, en grand procès avec Pierre de Bertrand, seigneur de Murat, pour raison des constructions qu’avait fait faire Guyot de Murat, et qu’il continuait sur la place de Murat. N’ayant pu être jugés en Parlement, ils convinrent d’arbitres, savoir : nobles Jean de Montmurat et Pierre Pontanier, de Figeac, qui décidèrent que N.-Guyot de Murat pouvait bâtir; que les fossés seraient communs pour la défense de la forteresse; qu’il aurait la moitié de la citerne, etc.
Antoine de Murat, fils de Guyot, fut seigneur dudit lieu et fit son hommage, en 1444, à Charles de Bourbon, pour son hôtel de Murat. Il fut père d’autre Antoine, Sr de Murat, qui, en 1470, en fit l’hommage au baron de St-Santin et de Castelnau, pour le château qu’il habite avec l’expression du ciel à la terre. Il plaida encore avec Bégon de Bertrand et dont il a été parlé en 1486. Le mariage de Françoise de Murat, sa fille, avec Claude de Bertrand, réunit en partie les deux familles. Tristan de Murat, fils d’Antoine, hérita de la seigneurie de Murat, qui fut saisie par Gabriel et Antoine d’Enfabre, fils de N. Jean, lesquels n’en jouirent que jusqu’en 1606, époque où Guillaume Viguier, seigneur d’Entoliols, fit vendre par extrouste cette terre, qui fut acquise par Antoine de Grignols qui possédait l’autre partie, et devint ainsi seigneur de toute la terre de Murat. Ce qui faisait la part des d’Enfabre était alors: château, corps de logis, grande tour, chapelle de St-Martin et bâtiments, confinant à la basse-cour du château de l’acquéreur. Marie de Grignols, fille d’Antoine, mariée à Antoine de Peyronnenq, réunit ainsi les deux châteaux.; elle était veuve en 1672; elle fit son hommage à François de Crussol, duc d’Uzès, pour les deux châteaux de Murat : l’un, avec corps de logis, grosse tour ronde qui provenait de ses ancêtres, et l’autre, acquis de la famille d’Enfabre, qui était un gros corps de logis, grosse tour carrée en joignant, chambre, pigeonnier et chapelle, et le tout avec leurs dépendances, et situé sur la rivière de Rance et le ruisseau d’Anez. N.-Antoine de Peyronnenq y avait fait faire de grandes réparations en 1654, et ses successeurs en 1752, surtout à la tour carrée et au corridor qui servait à joindre les deux châteaux.
D’après les détails ci-dessus, l’événement tragique des deux frères ennemis qui possédaient les deux châteaux de Murat et qui se seraient tués l’un l’autre à coups d’arquebuse de leurs fenêtres, ne paraît pas historique et ne servait qu’un conte populaire. La famille de Peyronnenq a joui jusqu’à nos jours , et possède encore le château et propriété de Murat. Il n’est pas visitable.
Source texte : Deribier-St Etienne de Maurs.
Sur mon Blog Armelle, autre « Muratienne avertie » m’adresse le même texte publié le 14 Août 2014 par Maurs la Jolie dans « Cantal Auvergne ». Cette fois le texte est agrémenté de deux photos superbes …
Le château de Murat l’Arabe …
Le château vu depuis Maurs …
Grand merci les filles … à plusieurs on est plus fort !
(…)
« Au Pont de la Mort/Trouver son âme/Faut pas y compter ».
(…)
Situé sur la commune de MENET non loin de RIOM ES MONTAGNES, le « Pont de la Mort » a bien mauvaise réputation. Etienne MARCENNE poète local, le chante ainsi : « Passant qui veut braver l’appel de la Clidelle/A l’heure ou, dans le bois, le hibou crie et sort/Si tu t’en vas tout seul/Si tu t’en vas tout seul, ou le destin t’appele, serre bien ton bâton, sur le Pont de la Mort ».
Carte postale du Pont de la Mort …
Carte Postale de Clidelle … avec château, moulin et ravin …
MENET est une petite ville du Puy de Dôme, située à 700 mètres d’altitude, comprenant un peu plus de 500 habitants. MENET est fière de son patrimoine …
L’église rénovée …
Ses nombreux fours dont celui de Brocq …
Ses croix … celle du Puy de Menoire …
Ses lavoirs … dont celui du Cheyrier …
Son lac …
En pays d’Auvergne, comme en Bretagne, l’objectif d’une croix est de christianiser un lieu. Les fours (à pain) d’abord seigneuriaux (privilège aboli le 17 juillet 1793) servaient à la cuisson collective du pain. Les lavoirs étaient également d’usage collectif. Ce patrimoine artisanal a été rénové pour les yeux des touristes. Il n’ont plus d’usage. Le château de La Clidelle existe bien. Sur certains vieux dictionnaires il est décrit ainsi : « Situé au bord d’un précipice affreux au bord duquel coule la Sumène » ... Ce château est la propriété de Soulima STRAVINSKY fils d’Igor dont la seconde femme : Françoise est née à MENET ..
***
… Noyade au Chambon …
« Une fille et un garçon/S’embrassaient au bal/au Chambon »
(…)
Le lac Chambon situé à une altitude de 877 mètres, s’étale sur 60 hectares sur les communes de MUROL et de CHAMBON SUR LAC (Puy de Dôme) …
Vue partielle du Lac et du château (ruines) surplombant l’ensemble …
(…)
« Le maquis tenait Bozat */Tenait le château des Croizats »
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Les seigneurs DE MONTBOISSIER étaient propriétaires d’un important domaine sur la commune de St Jean Des Ollières dans le Puy de Dôme. Du château, situé sur l’emplacement de l’actuel village de « La Tour de Miodet », il ne reste plus rien si ce n’est une butte de terre qui pourrait être l’emplacement des fortifications. Le domaine de Croizat ou Tour de Croizat était implanté au lieu dit « Le Chêne Vert » sur le village de Chavarot. Lorsque l’on quitte St Jean, direction Mauzun, on peut voir de la route une tour magnifique, vestige féodal bâti en arkose rose (pierre de pays). Cette tour dite « De Croizat » date de la fin du 13ème siècle. On pense qu’elle faisait partie d’un château appartenant au Seigneur DE BEAUVOIR, DU CHASTEL DE CROIZAT, de la châtellenie de Mozun (actuelle Mauzun).
La tour de Croizat en rénovation …
Etudier cette chanson sans faire le rapprochement avec la légende du « Saut de la pucelle » me paraît bien difficile.
La « Dent du Marais » qui surplombe le Chambon …
Que nous dit cette légende ? Je cite : « Une jeune bergère voulant échapper à un seigneur trop entreprenant se jeta du haut de la « Dent du marais » en invoquant la vierge de Vassivière. Elle arriva en bas indemne. Par vantardise, elle voulut réitérer cet exploit. L’orgueil la perdra. Elle s’écrasa au pied du rocher qui depuis a pris le nom de « Saut de la pucelle ».
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… Camping à la ferme …
« Je nous ai mis dans le train rapide/Qui nous conduit en quelques heures/Au Sancy * »
Vue du Sancy aujourd’hui venant de Super Besse …
Le Sancy a peu changé, en atteste cette carte postale de 1929.
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»Gare de Clermont retard compris/Nous attendons le bus qui doit/Nous conduire au Sancy * ».
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Le 7 mai 1855 la gare de Clermont Ferrand est inaugurée. Il ne faut plus que 9 heures 36 pour rejoindre Paris à Clermont alors qu’il 50 heures de diligence et 30 heures en malle poste ! L’attrait pour les cures thermales va entraîner le développement du chemin de fer entre Paris et Clermont et la construction de gares nouvelles. On parlait de « Voyage aux eaux » …
La gare de Clermont vers 1900 …
Sur un flyer délivré par la ville de Clermont, j’ai découvert ce compte-rendu : « En 1853, le ministre des Travaux Publics décide de relier par des transversales les lignes de chemin de fer à Clermont, en sachant que si la gare était à la charge de l’État, la Ville devait s’occuper de l’aménagement des voies la reliant à la place Delille, lieu où s’arrêtait alors la cité. Et c’est ainsi que le 7 mai 1855, la gare de Clermont-Ferrand est inaugurée en même temps que sa première liaison : St Germain des Fossés-Clermont ».
« Devant les avantages de cette création, les partisans d’une seconde gare envoyèrent des pétitions, mais le projet fut abandonné et remplacé par la construction d’une gare à Royat pour desservir les quartiers ouest. L’arrivée du train ne fut cependant pas une aubaine pour tout le monde : les transports par voituriers qui faisaient étape dans la ville ainsi que par navigation sur l’Allier disparurent peu à peu et l’émigration des Auvergnats en direction de Paris prit de l’ampleur. Par contre, l’agriculture trouva des débouchés plus nombreux et le développement des communications fut le point de départ de l’essor industriel de la région. Quant au quartier de la gare, il avait encore, au début du XXème siècle, un aspect campagnard ».
« La gare était desservie par des voies boueuses par temps de pluie : l’avenue Centrale (avenue Carnot), l’avenue Croix Morel (avenue de Grande Bretagne), et un chemin qui partait de la place Delille pour se terminer à la gare en passant devant l’enclos du « Château Rouge », grosse propriété qui a donné son nom au secteur. L’avenue de la Gare (avenue Charras) a commencé à se développer après la guerre de 1870 avec l’installation de quelques hôtels et de boutiques d’artisans : fabriques de bâche, de billard, chapeliers, serruriers…ainsi que plusieurs dépôts de bois et de charbon. C’est aussi à cette époque que des bars, des restaurants et des casernes apparurent dans le secteur ».
« En fait, le quartier de la gare, né sous le Second Empire, est lié à trois guerres que l’on retrouve dans le nom des rues. Après la guerre de 1870, apparurent les rues d’Alsace, de Metz, de Colmar, de Strasbourg. Celle de 1914-1918 apporta le monument de la place Bansac (actuellement place Salford) et les rues de pays ou de souverains alliés de la France : avenue d’Italie, de Grande Bretagne, Albert-Elisabeth. La dernière Guerre annonça l’avenue de l’Union Soviétique et le square de la Jeune Résistance ».
La gare de nos jours …
C’est donc sur les quais de la gare de Clermont que se termine pour moi ce voyage en terre de « Babel » … Sachez Monsieur Jean-Louis MURAT que je suis prêt pour de nouvelles aventures.
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La suite … c’est ici …
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Ci-dessous le chemin du nouveau dictionnaire « Muratien » …
http://didierlebras2.unblog.fr/
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superbe cours Dordonniaire des choses de ce magnifique fleuve Didier !
Dordonha, Dordonia, tous ces noms nous donnent le goût de la Dordogne, tout est beau chez elle.
est-ce que les saumons de l’Atlantique ‘sentent’ leur fleuve de naissance dès le golfe d’Aquitaine ? je me le suis toujours demandé.
j’ai une amie japonaise amoureuse de la rivière Allier. elle m’a souvent dit qu’elle saurait reconnaître sa rivière préférée rien qu’en la respirant les yeux fermés. un peu comme dans une dégustation à l’aveugle !
Merci de ton commentaire qui me comble d’aise.
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c’est Laure en personne qui t’a répondu Didier! Merci donc à Mme Bergheaud ainsi qu’à son époux.
Oui Acacia, je me suis frotté les yeux … au début « LB » je ne comprenais pas. En fait la réponse, les mots employés portaient la signature de JLM … lui même. Je suis fier de celà. Pour moi ça vaut tout l’argent du monde.
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http://maurs-la-jolie.over-blog.com/2014/08/chateau-de-murat.html
Donc, si je suis bien, le Chavanon = la Ramade donc le nom de Ginette Ramade vient de là …
La Ramade c’est avant le Chavanon … je crois. Je me suis posé la même question ??? Je n’ai pas la réponse Flo.
Bonne soirée.
Ce Babel … le texte est fantastique … Emouvant … Q’est-ce qu’il va pouvoir écrire après ça ???
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