- 127 – Eryk EISENBERG … Un nom venu du froid … Des mots qui donnent chaud au coeur …

Le 13 mars 2016 « Seize » le 1er album signé Eryk EISENBERG sera disponible au téléchargement. C’est PIERROT, toujours à l’affût, qui nous informe de la participation du sieur MURAT à ce projet. Sans délai je me penche sur le sujet. D’emblée je reçois un bon accueil d’Eryk qui me fait parvenir l’intégralité des textes. A la lecture de ces dix titres, dont sept  sont écrits par Eryk, c’est un vrai coup de bambou que je reçois sur la tête. Et encore, le mot est faible. Enthousiasmé je prends sans délai attache avec le jeune homme et lui adresse une batterie de questions qui trouvent toutes leur origine dans les mots du Clermontois d’adoption. Entre temps paraît l’excellente interview de Matthieu sur le même sujet. En mon fort intérieur je pense que mon projet de question réponse est mort né. Contre mauvaise fortune bon cœur, je me fais donc une raison.  Finalement, alors que je ne m’y attends pas,  c’est Eryk qui me relance il y a peu.

eryk

Ci dessous le transcrit de ce question/réponse via le net …

1 – Médecin anesthésiste, voilà des études qui ne prédisposent pas à la poésie, comment s’est fait la rencontre ???

« Je ne saurais me qualifier de poète. Laissons ça à Hugo, Baudelaire, Aragon, Tranströmer, et bien d’autres… Ca n’est pas parce qu’on écrit des phrases qui recèlent ou révèlent un certain équilibre qu’on est poète, ça serait trop facile. (C’est très à la mode d’employer des qualificatifs de manière parfois intempestive, à tort et à travers: on parle de « générosité » dans le jeu dès que deux rugbymen se font une passe au lieu d’essayer d’aller aplatir en solitaire, on qualifie de « gourmand » toute sorte de comportement révélant simplement le bonheur de se faire un tant soit peu plaisir…)

J’essaie de dessiner mes pensées en m’aidant de 26 lettres, dont l’agencement peut être plus ou moins heureux … et plus ou moins bien accueilli…

Quant à médecine et poésie, ça n’est pas antinomique du tout. Peut-être même l’inverse. En médecine, on cherche à aider le retour à l’équilibre intérieur, ce qu’on appelle l’homéostasie (Un joli titre de chanson tiens !). Idéalement, devrions-nous en tout premier lieu aider chacun à le conserver ! Cet équilibre entre les différentes fonctions de l’organisme, entre les différentes régions anatomiques, les fonctions organiques, cellulaires, entre les constantes physiologiques, est vital. Et en poésie, ou en tous cas dans le processus d’écriture on recherche également un certain équilibre des forces exercées par les phrases, les mots, les syllabes, les phonèmes … il existe des processus comparables : on cherche l’harmonie, ce qu’on pourrait nommer la « justesse » (tout comme en peinture, en sculpture, on cherche la justesse). Mais l’équilibre ne veut pas dire immobilité, l’équilibre est dans la lutte de forces qui se confrontent, pacifiquement ou pas.

Mais cependant, notre médecine actuelle que l’on nomme « evidence based medicine » (la médecine basée sur les preuves recueillies par les études menées) souffre certes d’un cruel manque de poésie … Elle est factuelle, souvent très performante, mais on est bien loin des médecines chamaniques ou traditionnelles, et même de la médecine clinique du quotidien où l’on observe, regarde, écoute, entend (on peut écouter sans entendre…), où l’on touche ou bien où l’on est touché par le patient (de patior, supporter, souffrir) qui souffre d’avoir rompu son précieux équilibre ».  

2 – Le poète est un rêveur, l’anesthésiste un homme de précision, vous faites facilement la part des choses ??? La plume et le scalpel peuvent donc faire bon ménage ???

 « L’efficacité d’une action que l’on mène est assez liée à l’implication dont on fait preuve en la menant. Quand on aime, on fait de son mieux … quel que soit le domaine. Par bonheur, être « juste » dans les mots qu’on enchaine n’exclue pas de l’être également en réalisant un geste médical ! La « rêverie » du poète en pleine écriture est un état de transe, un réel processus hypnotique qui lui permet d’habiter (plus ou moins temporairement ;-) ) son univers créatif.

Et l’état de concentration dans lequel je me trouve en réalisant par exemple une anesthésie péridurale, n’est ni plus ni moins qu’un état de transe également, c’est à dire une concentration intense sur le sujet qui m’occupe : faire une anesthésie péridurale à mon patient. C’est une sorte d’auto-hypnose qui m’amène à occulter tout un environnement qui pourrait me distraire et me faire faire des erreurs.

Tout cela n’est en fait qu’une histoire de transe hypnotique. Bien des moments de la vie sont finalement très poétiques ! ».

 3 – Vous utilisez des jolis  mots, peu usités de nos jours, j’ai noté : « déshérence, errance, défaille, glose, métempsycose, effanure, epanadiplose … ». Quels sont vos rapports avec la langue Française ???

 J’aime les mots, les phrases. Mais j’aime aussi beaucoup les silences, les silences éloquents en tous cas, et certes un peu moins le silence du vide. Je ne suis pas un grand bavard dans la vie de tous les jours. J’ai été baigné dans mon enfance par les mots de poètes qui m’ont bouleversé et qui occupaient pas mal de place dans mon univers familial : Brel, Brassens, Barbara, Ferré, Aragon, Hugo, Baudelaire, Rimbaud, Verlaine … Puis j’ai fait mon marché « moi-même » et s’y sont ajoutés d’autres noms : Vian, Prévert, Jaccottet, Siméon, Pessoa★, Tranströmer★, Neruda★, et tant d’autres magiciens…

(★: que je ne lis pas dans leur langues natales malheureusement…)

Concert à l’Embassy le 12 février 2016

Eryk[3].e Embassy2 12_02_16

4 – La réforme de l’orthographe ça vous va ???

 « Sujet complexe et simple à la fois … Une langue qui n’évolue pas meurt, donc oui elle doit s’adapter, muer pour ne pas devenir muette … Mais pour autant évoluer ne signifie pas simplifier… l’objectif ne doit pas être, selon moi, de rendre l’orthographe moins complexe. Par exemple, supprimer certains accents circonflexes me rend triste … c’est ridicule mais je les aime bien (…), même si je vérifie souvent dans le dictionnaire car je ne suis pas le meilleur du monde en orthographe ! Simplifier l’orthographe pour éviter les fautes me fait penser aux OGM ! On standardise pour limiter certaines difficultés, mais on nivelle par le bas, et c’est là que l’édifice se fragilise. On facilite au lieu d’éduquer, d’enseigner, de tirer vers le haut. Je redoute le moment où on apprendra qu’il ne faut plus écrire « concupiscent » de cette manière mais d’une autre plus … intuitive ! (hi !hi !hi !) ».

5 – Vous lisant, j’ai plusieurs fois été surpris, je me suis dit : « Tiens c’est bien trouvé ça ! ». La simplicité est de mise …

Extrait : « Ma terre »

« Amour te souviens tu du temps/Encore enfants/Où nous buvions l’été/Sans être rassasiés »

On croirait voir le p’tit BERGHEAUD s’ébattre dans les eaux vives du Vendeix ???

 Autre exemple :

Extrait : « Bleu »

bleu1

MURAT dit que ce qui est le plus dur à obtenir lorsque l’on écrit et notamment en poésie c’est la simplicité … Qu’en pensez vous ???

[Dans « Bleu », j’ai écrit : « Et soudain l’air est bleu/Qui lui lèche les yeux »]

Je suis bien d’accord avec cela également, même si ces quelques vers de Stéphane Mallarmé pourraient bien m’inciter à penser différemment parfois :

«Sur les crédences, au salon vide: nul ptyx,

Aboli bibelot d’inanité sonore,

(Car le maitre est allé puiser des pleurs au Styx,

Avec ce seul objet dont le Néant s’honore…) »

Extrait de « Ses purs ongles … », ou « Sonnet en X »

Mais d’autre vers me rappellent à l’ordre aussitôt, comme ceux-là par exemple, de Victor Hugo qui me touchent tout particulièrement, bien que largement diffusés dans les manuels scolaires, mais dont la puissance poétique demeure:

« Elle avait pris ce pli dans son âge enfantin

De venir dans ma chambre un peu chaque matin;

Je l’attendais ainsi qu’un rayon qu’on espère;

Elle entrait, et disait: Bonjour, mon petit père ;

Prenait ma plume, ouvrait mes livres, s’asseyait

Sur mon lit, dérangeait mes papiers, et riait,

Puis soudain s’en allait comme un oiseau qui passe.

Alors, je reprenais, la tête un peu moins lasse,

Mon oeuvre interrompue, et, tout en écrivant,

Parmi mes manuscrits je rencontrais souvent

Quelque arabesque folle et qu’elle avait tracée,

Et mainte page blanche entre ses mains froissée

Où, je ne sais comment, venaient mes plus doux vers.

… »

Les contemplations. Livre IV, pièce V.

.

6 – Vous semblez soucieux de la terre que nous allons laisser à nos enfants. Dans « Ma terre » vous écrivez : « Dans ma plaine, ô ma plaine/Plus de graines/Pas de pluie/Plus d’eau dans mon puits/L’étau se resserre/Mais à quoi sert ma vie »  … Vous avez la réponse ??? Le fils de paysan que je suis est inquiet chaque fois que, me promenant, je perçois des ruisseaux asséchés, il me semble que dans les villes on soit loin de ces considérations … Vous seriez issus du monde paysan ???  Si oui, ça doit être une fierté pour vos parents que vous soyez médecin ???

Mon lien génétique avec le monde paysan remonte à deux générations. Ma grand-mère maternelle est russe et ses parents étaient paysans en Russie, et les parents de ma grand-mère paternelle l’étaient également mais en Auvergne. J’aime profondément la terre et les racines qui m’y rattachent. Mes parents ont une maison en pleine campagne près du village auvergnat dont je suis en partie originaire, et j’ai passé une grande partie des vacances scolaires de toute mon enfance à « lutter les bêtes » et à faner avec nos voisins paysans qui sont des amis très proches. J’aime ces gens, j’aime leur vision des choses, leur sagesse et leur folie. Car il faut de la folie pour s’acharner à vouloir garder ces valeurs dans le monde d’aujourd’hui, à vivre de la terre.

Quant à la fierté de mes parents, c’est celle de la plupart des parent qui voient leurs enfants s’épanouir. J’ai la chance qu’ils aient pu être « fiers » de moi quel que soit la voie dans laquelle j’aurais pu me diriger, dès lors que je m’y sois épanoui.

7 – « Seize » est une chanson qui évoque la Grande guerre. MURAT  a écrit sur le sujet : « Rémi est mort ainsi » … Vous en avez discuté ??? Vous écrivez : « tranchée vorace » … vous parlez de : « guerre lasse » … vous terminez par : « le joli temps d’aimer/sur lui s’est refermé » … aujourd’hui nous sommes en guerre. Que peut-on y faire ???

J’ai rencontré Jean-Louis avant l’album Grand Lièvre. A cette époque on a un peu parlé de la guerre de 14, et je lui avais lu un poème que j’avais écrit en 1988 et qui est à l’origine de ma chanson « Seize ». J’ai beaucoup pensé à cette guerre pendant une partie de mon adolescence, car mon père avait cette sensation inexplicable et très « romantique » d’y être mort dans une vie antérieure. Ca m’avait bien sûr marqué, sans compter la souffrance de tous ces pauvres gens. Et puis il y avait cette sublime chanson de Maxime Leforestier : Les lettres ! combien de fois je l’ai chantée…

Bref, un lien fort avec 14-18.

Les guerres d’aujourd’hui ? Que dire sinon que ce sont toujours les mêmes qui trinquent, les pauvres gens… Toujours manipulés, utilisés, martyrisés, assassinés …

Et toujours pour les mêmes raisons : l’argent et le pouvoir que certains veulent conquérir et garder. Peu de guerres sont mues par de nobles intérêts.

8 – Vous nous conduisez jusque dans « Les maisons closes » et écrivez : « Dans les petites maisons closes/On cause, on glose, on se repose »  … puis : « Au fond de leur maisons closes/Reposent sous effanures de roses/Dans leur plus simple appareil/Des fleurs qui cherchaient le soleil » … Nous sommes passés du p’tit garçon qui jouaient dans l’eau de la rivière à l’adulte qui hume sous les jupes des belles dames. Vous êtes nostalgique de cette enfance ???

Je suis nostalgique de tous les bonheurs passés, même si d’autres sont à venir. Chaque seconde passée ne reviendra jamais.

Le texte « Maisons closes » est à double sens. Contrairement à ce qu’une première écoute peut laisser penser, il s’agit en fait de tout autre chose … Ces petites maisons sont celles que l’on trouve dans les cimetières de nos petit villages auvergnat notamment, des tombes en forme de petite maison avec un toit à deux pentes. Et j’ai imaginé que le printemps venu, les racines mutines de quelques fleurs des champs pouvaient venir s’immiscer et narguer les occupants engourdis, fauchés par la camarde.

Il ne faut pas voir cela comme un message désespérant, mais plutôt comme une invocation à l’épicurisme, et à entendre cette phrase de Voltaire qui m’accompagne : « Vis comme en mourant tu voudrais avoir vécu… » ; mais tout cela dans le respect des autres, de la vie, de l’amour… bref, dans le marasme de cette équation universelle et intemporelle que jamais personne probablement n’a résolue ni ne résoudra.

9 – Un mot sur les dix titres dont sept sont écrits par vous … au piano Clavaizolle …  la musique est de vous ???

Alors effectivement, 7 textes sont de moi et 3 de Jean-Louis Murat. Toutes les musiques sont de moi.

J’ai joué les pianos sauf sur « Mes nuits » et « Seize », dont Denis s’en est chargé. Ce bougre débordant d’expérience est meilleur pianiste que moi et son jeu était plus adapté sur ces chansons au moment des séances de studio (je ne désespère pas de prendre ma revanche !). Nous avons également ajouté des pistes de claviers (Rhodes, Wurlitzer, MiniMoog).

J’ai été entouré par d’excellents musiciens, qui ont bien ressenti la teneur du projet et s’y sont investi pleinement. Jean-Louis m’a fait le bonheur de jouer ses guitares toutes en force et retenue, comme il sait si bien le faire. Guillaume Bongiraud a écrit de sublimes pistes de violoncelles, Julien Quinet a posé sobrement et délicatement une trompette irréprochable, Gaëlle Cotte nous a transportés et éblouis par sa voix magistrale et « déterritorialisante », et Clément Peyronnet a bâti les fondations des « Maisons closes » avec l’archet de sa contrebasse. Ce séjour à Wooden D (studio de Denis Clavaizolle) fut magique !

10 – Ce disque a vu le jour sous la contrainte de MURAT … comment vous voyez la suite ???

Contrainte ?…. je dirais plutôt « bienveillante impulsion ». Jean-Louis m’a bien cerné, il a clairement senti que j’étais en fait à la recherche de cette expérience fondatrice depuis longtemps. Dès que j’ai été disponible pour m’y investir, il m’a mis le pied à l’étrier et je n’ai pas su résister à l’appel de la forêt ! Grand bien m’en a pris !

La suite est simple : « Vis comme en mourant tu voudrais avoir vécu »… ça ne vous rappelle rien ?

Je suis en train d’écrire un nouvel album qui ne s’appellera probablement pas « Dix-sept », quoique… ;-)

J’espère l’enregistrer à la fin de l’été, comme « Seize » l’a été. J’ai gardé dans les narines le parfum enivrant de ce superbe studio tout en bois, où un Bösendorfer survitaminé trône comme un monument qu’on ne saurait profaner, mais qu’il m’est rigoureusement impossible d’ignorer.

Sans m’identifier pour autant, j’aime bien cette phrase d’Antoine Blondin que je trouve très à propos en l’occurrence :

« Un jour, nous prendrons des trains qui partent ».

***

Au final je m’aperçois que cette interview est complémentaire de celle de Matthieu. Il me semble que ce dernier s’est plus attaché à la musique, tandis que pour ma part j’ai été chercher derrière les mots, l’âme de ce beau personnage qu’est Eryk, EISENBERG … un « Moujik » implanté en Auvergne … Rien d’étonnant à ce que MURAT se soit épris du personnage. 

Les mots d’Eryk parlons en … On y trouve  …

- « effanure » … Nous vient de « fane » soit la feuille enlevée de la plante lors de l’effanage. Ce qui provient des blés et des plantes qu’on a effanées. Dans le département de l’Ain le terme désigne la rétribution due aux moissonneurs et aux batteurs, elle représente le 5ème du produit du froment et du seigle. 

- « métempsychose » … réincarnation de l’âme après la mort dans un corps humain ou dans celui d’un animal. Cette croyance est fondamentale chez les Egyptiens et les Hindous.

- « Epanadiplose » … répétition du mot au début d’une phrase ou d’une proposition à la fin de la suivante …   »L’enfance sait ce qu’elle veut. Elle veut sortir de l’enfance » (Jean COCTEAU). Il y a aussi « anadiplose » … répétition du mot à la fin d’une phrase ou d’une proposition au début de la suivante : « Il est bête. Bête il restera ». Enfin on trouve la « concaténation » … consiste à mettre bout à bout des morceaux de phrases afin de constituer une chaîne … « Comme le champ semé de verdure foisonne. De verdure se hausse en tuyau verdissant. Du tuyau se hérissent en épi jouissant. D’épi jaunit en grain, que le chaud assaisonne » (Joachim DU BELLAY).

 ***

Je vous le dis chez ce « Moujik » il y a du « Murat » … Voilà qui nous donne un bel assemblage …

***

Informations pratiques :

  • Lien vers soundcloud pour écouter des titres … 
https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=674620562679982&id=661722910636414
  • Adresse F.B. :   »Eryk.e » 

***

Ajout le 28 avril 2016 …

Ce premier album bénéficie d’un clip superbe accompagnant le titre « Bleu » … la couleur des yeux de notre Docteur ? Ce clip est signé Elodie HURE.

Image de prévisualisation YouTube

Par les temps qui courent les « saltimbanques » sont au régime sec. MURAT doit se résoudre à ne pas faire de tournée … Eryk m’indique n’avoir vendu qu’assez peu d’albums en téléchargement. Voici que le Clermontois d’adoption nous offre un digipack (édition limitée à 500 exemplaires). Je suis persuadé que cet objet du plus bel effet est à même d’intéresser grand nombre de « Muratiens ». Pour rappel il est des albums de BONNEFONT, je veux parler de « Canossa » par exemple qui sont introuvables. J’en sais quelque chose, puisque je le recherche désespérément depuis des lustres … A l’album d’Eryk EISENBERG je promets  le même succès. Dépêchez vous  ! Pour obtenir cette belle galette, il suffit de, je cite Eryk  : « liker ma page « Eryk.e », de m’écrire en message privé en me donnant l’adresse d’expédition et de régler les 15 € sur mon compte Paypal  erykmusyk@orange.fr« . Voilà c’est moi qui ai insisté pour que le message passe … Autre possibilité : acheter l’album aux sorties de concerts du jeune homme …

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Je souhaite bon vent à ce nouvel album …

***

Publié dans : ||le 10 mars, 2016 |4 Commentaires »

4 Commentaires Commenter.

  1. le 13 mars, 2016 à 23:30 Muse écrit:

    Très jolie rencontre, Didier, pour une très jolie page.
    Les deux morceaux qui m’avaient été donnés d’entendre via le site de Pierrot, me donnaient une belle idée de l’auteur et de son partenariat avec l’excellente Gaëlle Cotte. Mais ta page rend le personnage sympathique et attachant, plein d’humour.
    Amusant, en lisant le texte sur les maisons closes, je pensais je ne sais pourquoi à la petite chapelle sur le pont vieux de Saurier, de Notre-Dame de Pitié.
    L’explication qu’Eryck en donne sans être la même, m’a malgré tout fait sourire…

    Et je partage entièrement, totalement sa passion pour les Bösendorfer…Le genre de piano qui file la transe direct et qu’on ne peut pas ignorer tellement il a de pouvoir d’attraction. Ils en ont de la chance le studio d’en avoir un. Ca coûte une fortune ces engins-là. Mais alors côté son, c’est juste magique!

    Répondre

  2. le 13 mars, 2016 à 23:38 didierlebras écrit:

    tu as raison MUSE ce type est très attachant, d’une grande simplicité. Sa plume est d’excellence …
    D

    Dernière publication sur  : Jean-Louis MURAT ... il aime ... il n'aime pas ...

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