- 115 vingt et un – Vous aimez Jean-Louis MURAT ? Pourquoi ? Dites le moi … (suite) …
J’ai toujours des regrets à quitter une page. Je me dis que la précédente contenait des témoignages remarquables. Je repense à ce jeune homme qui, écoutant MURAT s’est dit qu’il n’avait d’autre choix qu’entre : « Être paysan, chanteur, ou prêtre » ! Rapidement je me console en me disant que cette page nouvelle va me permettre de découvrir d’autres personnages, d’autres vies et d’autres milieux.
Je commence fort avec ce jeune homme qui exerce le métier d’actuaire ! Vous ne connaissez pas ? Moi non plus … Voici ce qu’il m’en dit : « Je suis actuaire comme KAFKA il parait. C’est celui qui estime le risque pour calculer les primes d’assurance. C’est le métier d’origine. Moi je travaille dans l’évaluation et la comptabilisation des avantages du personnel. Exemple : une société verse des indemnités de départ à la retraite à ses salarié lorsqu’ils quittent la vie active … Je calcule la probabilité des salariés de terminer leur carrière dans la société, prévois le salaire à la retraite, et comptabilise une provision dans les comptes ». Voilà qui n’est pas littéraire. Pourquoi cette réflexion ? Parce que dans l’écrit qui suit je n’ai trouvé aucune faute d’orthographe. J’ai donc félicité le jeune homme comme il se doit. Voilà qui n’est plus chose courante de nos jours …
456 – Olivier …
« Ce que j’aime chez Jean-Louis MURAT … (Exercice difficile puisqu’il demande de rationnaliser quelque chose qui n’est pas rationnel).
Contexte
Je suis né en 1982 et j’ai découvert Jean Louis MURAT avec l’album « Mustango » et la chanson « Jim ». J’aimais bien la version album studio et j’ai fini par acheter par erreur le CD « Muragostang ». Depuis j’achète tous les disques de Jean Louis et je suis remonté jusqu’au lien défait (dans mes achats).
- Son côté vivant.
Quand j’écoute une chanson de Jean Louis Murat, je sens le plaisir du musicien, le plaisir de jouer. Je sens que c’est un moment vivant, réel, partagé avec son groupe. Ce côté vivant, il le démontre aussi par des petites fantaisies qu’il peut faire avec sa voix, comme dans « Au mont sans souci » ou encore juste à travers la fantaisie dans les mots. Il y a des tas d’exemples, mais je pense au dernier album et à « Frankie ». Appeler la France Frankie, c’est une familiarité qui fait ressortir la spontanéité et donne l’impression que la chanson a été créée, vécue au moment où elle a été enregistrée et non réfléchie et répétée pendant 10 ans. Souvent dans la variété, les arrangements sont très propres, les musiciens souvent brillants, mais on ne ressent pas leur plaisir. On a le sentiment qu’on les a payés pour interpréter leur partie. La musique semble aseptisée, synthétique, robotisée. On ne ressent pas la sensibilité du musicien derrière son instrument. On trouve souvent de belles mélodies dans la variété, mais on ne ressent aucune joie, aucun plaisir, aucune excitation. Le fait que Jean-Louis MURAT soit auteur compositeur interprète bien sûr rend sa musique vivante, lui donne du souffle. Lors des concerts où j’ai pu le voir, je le trouve concentré sur son propre plaisir de jouer. On sent qu’il aime jouer, qu’il adore la musique. Ca sonne vrai. Je sais qu’il ne fait pas cinquante mille prises et qu’il enregistre vite ses chansons. Ce qui m’énerve un peu parfois, car j’ai l’impression qu’il n’a pas exploité le potentiel maximum de la chanson. Mais je crois, que c’est pour ça, que je le trouve vivant et que j’apprécie tellement, on sent cette fragilité, ce miracle de l’instant. Et puis y a le rythme que je trouve vivant : ça swingue, ça groove.
- Les mélodies
C’est un peu un mystère. Mais je suis capable d’écouter un très grand nombre de fois ses chansons. Plus le temps passe, plus je les apprécie. Je crois que c’est dû au fait que les mélodies ne sont pas trop fortes, trop marquées. On met parfois du temps à distinguer et apprécier la mélodie, mais d’un autre côté, la mélodie n’est pas envahissante. Ces mélodies nous accompagnent, nous laissent de la place pour nos rêveries, notre bonheur. Elles nous imposent pas leur malheur ou leur souffrance comme plein de très belles chansons mais lassantes et pénibles à écouter indéfiniment. Il disait à une époque qu’il trouvait une belle mélodie accrocheuse dégoûtante (quelque chose dans le genre). Mais récemment, il disait plutôt qu’il souhaite faire des petites mélodies qu’on peut retenir facilement et siffloter longtemps. Tout ce me pousse à dire, qu’il est conscient de ce que j’évoque, et qu’il réfléchit aux « types » de mélodie qu’il souhaite composer. Des inédits en fin de tournée dont je trouve la mélodie très accrocheuse ne sont pas retenus dans l’album suivant (exemple : « je ne cesse de penser à toi »). Ca doit pas être un hasard. Parfois, je trouve qu’il s’obstine à mettre la mélodie en arrière plan et j’aime pas du tout. Il chante un couplet, monotone de trois notes, et son refrain consiste à chanter les mêmes trois notes mais un octave au-dessus. Dans une chanson, c’est d’abord la musique (mélodie, rythme, arrangements) qui m’entraîne. J’entends les paroles après coup. Et je ne cherche pas à comprendre le sens de la chanson.
- Les paroles
La chanson de Jean Louis MURAT me déprime jamais, il y a une sorte de détachement. Pourtant la sincérité est là. Il me donne pas l’impression de vivre ce qu’il chante. Il regarde les événements (alors qu’il ne souffre plus ou alors qu’il n’en ressent plus la joie) et essaye de retranscrire la beauté. Mais il n’est pas dans une chanson directe de joie ou de souffrance. Et puis il n’est pas un parisien baudelairien écorché, parterre dans le caniveau, totalement indisposé à vivre dans ce monde. Il transmet une sérénité champêtre, une plaisir simple de communion avec la nature, l’Histoire. Il transmet une certaine sagesse. Sa musique permet d’apprécier l’instant. J’aime ne pas comprendre ses paroles. Là encore, il n’est pas oppressant, il ne nous impose pas son humeur, ses pensées, de manière brutale et pénible. Ses mots réveillent des sensations qui sont nôtres. On est dans le partage et la communion avec Jean-Louis !
- Sa personnalité
J’aime qu’il ne pèse pas ses mots en intervention. Aujourd’hui, les hommes politiques/et les artistes aussi sont trop craintifs de se mettre à dos qui que ce soit. Ce qui fait qu’au final, leur discours est plat, sans relief. « je ne tolérerai aucune forme de racisme, d’antisémitisme » ; « la violence, c’est pas bien », « l’amour c’est mieux, à deux, ou à trois, je juge pas, chacun son truc … » Jean Louis, il sort sa pensée du moment qui lui vient, qui peut être contradictoire avec la pensée de la veille. Mais au moins, y a toujours un truc d’intéressant, ou d’un peu rafraichissant, un peu « vivant », là encore. Sa sensibilité s’exprime, sa personnalité s’exprime (peut être malgré lui parfois). Mais je trouve ça généreux. Je le trouve intéressant de manière générale dans ses interventions. Je le sens intelligent, cultivé, nuancé, se prenant au sérieux un instant, puis plus du tout l’instant d’après. Parfois, on adore les chansons d’un artiste mais le fait de ne pas aimer sa personnalité à la télé, de le trouver « con » fait qu’on a du mal après avec les chansons. (*)
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Son parcours
Il est prolifique. C’est un bonheur de le suivre, de le voir essayer de se renouveler, de le voir essayer de rester vivant. D’imaginer toutes ses chansons, toutes ses mélodies marquantes qui trainent dans ses tiroirs. Il a beaucoup de styles différents dans sa carrière (un grand champ des possibles). Il me surprend et suscite toujours une attente du prochain album que j’espère comme l’accomplissement ultime, le chef d’œuvre IMMENSE ».
Un beau portrait n’est-ce pas ? Une traversé de l’œuvre de MURAT par un jeune homme passionné … Merci beaucoup Olivier.
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457 - Marie Dominique PERAUT REBY …
Elle demeure La Creuse, elle regarde la nature et fuit le projecteur. Je suis certain qu’elle est belle. Elle aime MURAT et me le dit ainsi : « J’aime MURAT pour ses textes abscons« . Et de me citer « A bird on a poire » puis d’ajouter dans la foulée : « Bien d’autres albums encore« . Je vous remercie Marie Dominique et vous souhaite un bon Noël …
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458 – Marie Louise BROOCOORENS …
Elle représente toute la classe des femmes d’outre Quiévrain qui est faite de délicatesse, de simplicité, liée à une vraie hauteur d’esprit. Elle aime MURAT et me le dit ainsi : « MURAT ? Un homme convivial« . Je le pense aussi.
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459 – Jeannine DE COSTER …
Distinguée, Jeannine nous vient de Liège (Belgique). Elle aime MURAT et m’écrit : « J’aime MURAT depuis son album « Calexico ». C’est mon fils qui me l’a fait découvrir. J’aime le poète qui s’exprime dans pas mal de chansons ». Que votre fils soit loué Madame …
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460 – Gérard HURTH …
Il aime à venir à traîner sur mon blog. Il aime aussi à noyer le poisson, vous mener dans une direction pour mieux ressortit là où on ne l’attend pas. De MURAT il me dit : « C’est la classe avec ce dédain qui me plaît« . Je n’en attendais pas moins de lui. L’argument n’a jamais été utilisé à ce jour, il me plaît, j’y souscris donc. Merci Gérard !
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461 – Jean-Philippe HAUTBOIS …
Il habite en périphérie de Rennes, nous nous sommes promis de nous rencontrer pour discuter de MURAT. Un prochain concert en Bretagne ? J’espère ! MURAT ? Il l’aime depuis des lustres. Il me parle de cet indéfinissable qu’est le « Pourquoi ? » en ces termes : « M’émeut à l’infini depuis 25 ans, un son de caisse claire, une rime, une effervescence Jean-Louis MURAT« . Voilà qui fait le tour du personnage à mon avis. Merci jeune homme …
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462 – Francis LAJOUX …
Francis m’écrit de Belfort : « J’aime les gens qui créent, surtout les gens vrais sans détours, toujours une histoire à nous conter, nous chanter ». Le portrait de MURAT en somme … Merci jeune homme …
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463 – Gérard PONS …
Ardent défenseur de la cause animale, Gérard me confie : « Pourquoi j’aime Jean-Louis MURAT ? Dans son œuvre musicale, tout me plait. Quelque soit le sujet traité ou sa manière de l’aborder je suis touché presque à chaque fois. J’ai découvert l’Artiste au début des années 90 quand celle qui allait partager ma vie m’a fait écouter l’album « Cheyenne Autumn ». Ce fut une véritable révélation ! Moi qui n’écoutais à l’époque quasiment que du rock, je découvrais un nouvel univers musical capable, tel un bon roman, de me transporter dans le temps et l’espace. Bien sûr, ses textes me sont parfois assez « hermétiques » mais peu importe, une atmosphère bien particulière est toujours présente et entre souvent en résonance avec ma propre mélancolie. Son côté anti-showbiz (calculé ou pas) n’est pas non plus pour me déplaire. J’aurais sans doute de la peine à entendre ou voir Jean-Louis MURAT noyé dans la soupe qui nous est quotidiennement servie par les médias officiels ». Merci Gérard de la confiance accordée …
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464 – Alain BLAY …
Qui m’écrit : « J’aime le personnage, sa poésie, j’ai toujours plaisir a l’écouter depuis l’album « Mustango« . Merci Alain.
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465 – Olivier SAINT GELAIS …
Il nous vient de Montréal et nous dit : « J’aime beaucoup l’oeuvre de Jean-Louis MURAT car je considère que c’est un orfèvre de la chanson française actuelle. J’adore le poète et le mélodiste, je le place dans la lignée de chanteurs tel que GAINSBOURG, BASHUNG ou FERRE …« . Comparaison n’est pas raison, mais moi ça me convient … Grand merci à vous ami du Canada …
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466 – Christophe CARRAFANG …
Musicien, écrivain, gérant de portefeuilles, j’aurais pu le mettre sur la page V.I.P. je ne l’ai pas fait, c’est un choix délibéré. IL est intelligent, il ne s’en offusquera pas. Hier, sur ma boîte mail, je reçois un long message qui me parle de MURAT. Le propos est circonstancié, pas une seule faute d’orthographe, pas une virgule à ajouter … J’ai lu. Intrigué j’ai couru le net pour savoir à qui j’avais à faire. Et voici ce que j’y ai trouvé …
Un article daté du 17 février 2016, signé Raphaël BRUN nous présentant le dernier ouvrage du jeune homme consacré au groupe : « ALAN PERSON PROJECT » …
Suit cette présentation liminaire parue dans « Monaco Hebdo » : « On a un peu de mal à le croire. Christophe CARRAFANG, 44 ans, est gérant de portefeuilles à Monaco depuis 1997. Il vit en Italie, quelque part « au-dessus de Bordighera, un peu dans la montagne », où il a emménagé en 2007. Mais lorsqu’il n’est pas coincé dans l’analyse des marchés financiers, il assure qu’il se consacre à sa guitare. Du rock, surtout. Et même parfois dans des pubs de la région. Pourquoi pas, après tout ? Sinon, quand il ne joue pas de la musique ou avec les marchés financiers, il s’occupe de sa famille : « Trois enfants, ça occupe. » Et il lit. C’est justement en lisant un livre consacré à Pink Floyd (2), que ce passionné de musique s’est aperçu qu’il n’existe « presque aucun livre » sur Alan Parsons, l’ingénieur du son britannique qui a enregistré le mythique album des Pink Floyd, The Dark Side of the Moon (1973). Ou encore Abbey Road (1969) et Let It Be (1970) des Beatles. En fait, depuis qu’il a « 12 ou 13 ans », Christophe CARRAFANG est fan d’Alan Parsons Project, un groupe lancé en 1976 par le duo, Alan Parsons et Eric Woolfson (1945-2009). « Les moins de 35 ans ne connaissent pas forcément Eye in the Sky (1982), l’un des titres les plus célèbres de ce groupe, finalement assez peu connu. C’est un groupe un peu mystérieux, un peu élitiste, qui a sorti 10 concept-albums entre 1976 et 1987. » Un concept album consacré à Edgar Allan Poe (1809-1849), Tales of Mystery and Imagination (1976), un autre inspiré par l’œuvre d’Isaac Asimov (1920-1992) avec I Robot (1977), ou encore par l’architecte catalan, Antoni Gaudí (1852-1926) en 1987. « Au départ, leur style musical est à rapprocher du rock progressif. Puis, dans les années 80, Alan Parsons se tourne vers la pop-rock et le synth rock. »
Voilà donc les présentations faites. Le Monsieur ne m’a rien demandé. Une panne d’ordinateur m’a empêché de lui répondre sur le champ. Cette présentation est de mon propre fait. A l’heure qu’il est le jeune homme dort encore … Voici donc ce qu’il m’écrivait hier concernant MURAT : « Pourquoi j’aime MURAT ? Vaste question … Ce qui m’a touché en premier lieu chez MURAT, c’est sa voix, chaude, profonde, son timbre si caractéristique, son phrasé si particulier. Il y a des voix qui vous agressent, celle de MURAT à l’inverse vous enveloppe en douceur et vous emporte, avec juste ce qu’il faut de réverbération pour susciter l’émotion. MURAT, c’est aussi la poésie, le choix des mots, la musicalité des syllabes employées. Personne n’écrit comme MURAT. Il a parfois des raccourcis fulgurants que seul lui peut placer, comme dans « Molly » où pour subtilement évoquer les attentats du 11 septembre il écrit : « baignade à Cabourg, jumelles s’écroulent soudainement ». Et qui d’autre que Jean-Louis peut écrire aujourd’hui un truc aussi beau que : « J’aimais déjà dire je t’aime/Je t’aime je lui dis/Je savais que dans une semaine/Elle serait loin d’ici/Tous ces amours de courte haleine/Embellissaient nos vies/D’un éclat mauve de bruyère/Au Mont Sans-Souci ». MURAT, c’est aussi le musicien, le guitariste qui avec une remarquable économie de moyen, arrive à se renouveler et à poser des mélodies qui nous transportent. Pas de progression d’accords très sophistiquées avec MURAT, on reste dans du basique : Am, C, G, Em, transposés plus au moins haut sur le manche à l’aide d’un capodastre en fonction de la hauteur de la mélodie. Mais là est son talent. Avec finalement peu de choses dans sa besace, quelques accords tout simples, une ligne de basse, une ou deux guitares, éventuellement un peu de clavier, Jean-Louis parvient à enregistrer de petites perles, des petits instantanés de vie qui souvent nous enchantent. Quelqu’un qui commencé la guitare il y a 3 mois peut jouer du MURAT, et çà, c’est fort. MURAT, c’est enfin un personnage, une personnalité atypique qui détonne dans le microcosme germanopratin. Il faut lire ses interviews, visionner ses passages télés. C’est souvent décoiffant pour les animateurs/donneurs de leçon. Parfois indolent, parfois insolent, mais toujours subtil et pertinent, il charme, déstabilise, bouscule. Un personnage très attachant. Je l’ai vu à deux reprises en concert, une fois à Nice dans une toute petite salle, au moment du « Moujik et sa femme », et une fois au tristement célèbre Bataclan en 2010. Dans les deux cas de figure, c’était juste beau. Et il m’arrive de jouer des chansons de lui quand je me produis dans des pubs ou restaurants des Alpes-Maritimes. « Jim », « Foule Romaine », « l’Au-delà » …et çà fait du bien. Pas besoin de forcer la voix ou son talent. Juste poser les mots avec douceur sur ses harmonies simples et la magie souvent opère. Un artiste rare« .
Voilà, « Tout est dit » … Si bien dit … pour je cite : « Un artiste rare« … Merci à vous jeune homme installé en Italie … Un jour la postérité nous donnera raison. Tout le monde rit de moi lorsque je compare MURAT à VERLAINE et RIMBAUD … Je ne serai plus là … ce blog sera toujours disponible sur le net … On en reparlera …
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467 – HEKHO POP …
Pour des raisons qui me sont personnelles, je suis très sensible aux témoignages qui nous parlent de MURAT venant de personne d’origine étrangère. Plus encore lorsque ces témoins nous arrivent de l’Asie du Sud-Est … HEKHO POP nous vient du Cambodge, il écrit ses propres chansons et voici ce qu’il me confie : « J’ai découvert Murat avec son méga-tube « Si je devais manquer de toi » qui étais très loin de ce que j’écoutais lorsque j’étais au collège. C’est peu dire que je n’aimais pas cette chanson qui passait sans arrêt à la télé. J’avais mon meilleur ami qui ne jurait que par lui et MANSET et qui a essayé de me convertir sans succès. Sans succès car c’était tout simplement trop sophistiqué pour moi. Avec le temps, j’ai commencé à écouter de plus en plus de chanson française. J’ai appris à apprécier sa musique avec « Dolorès », puis « Mustango ». Et puis des années plus tard, je suis tombé complètement dingue de « A bird on a poire ». Je sais que c’est un sujet de discorde pour les fans de longue date, mais c’est mon disque préféré de lui à ce jour. J’ai une oreille très « Pop » et c’est un disque de Pop ultime avec des textes absolument fantastiques. C’est donc depuis ce disque que je suis devenu fan, pas un fan inconditionnel mais un grand admirateur. MURAT est vraiment un personnage à part dans la chanson française. Même s’il joue au chat et à la souris avec les media, il reste un de ceux qui se livrent le plus. Du coup, on a l’impression de le connaitre. Il est comme un oncle grincheux pour moi. Et comme j’écris aussi des chansons, j’apprends de lui. J’aime qu’il se considère comme un artisan, qu’il sorte des disques avec la régularité d’une poule qui pond ses oeufs. C’est un artiste qui se respecte et s’écoute. Il passe pour un rebelle, mais c’est surtout parce qu’il mène sa barque en fonction de ses besoins et de ses propres valeurs. C’est grâce à cela qu’il dure et pour ces aspects là, je le trouve inspirant ». Je vous félicite jeune homme pour vôtre bon goût et votre Français irréprochable.
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468 – François LE BRUN …
Qui m’écrit : « J’aime Jean-Louis MURAT car s’il n’en restait qu’un ce serait celui-là. Ses chansons en images parlent de sexe et de blé comme « la tige d’Or » qui se dresse déjà pour « qui est cette fille ? », avant « la maladie d’Amour » et « le lien défait« . Pour le chemin qui sent le foin sur « le chemin des poneys » dans ce pays ou l’on se lève tôt, et ou l’on peut emmener une petite voir le taureau bander. Pour « Jim » et ses grandes histoires dans les paysages d’Amérique. De Léo à MANSET juste entre les deux que nous reste t’ il ? Pour « le cri du Papillon » dans la fraîcheur du sous bois, pour ces cicatrices recousues dans les nôtres et sa voix androgyne, ses yeux clair d’on ne sais jamais quel vert changeant dans la lumière du calendrier amoureux, sa façon de peindre en adorant la peinture qu’il ne montre pas, son sentiment d’enfant chez le marchand de couleur, sa façon personnelle d’être en équilibre sur le fil de la vie, ces enfants aux souffles endormis en cure « au mont sans soucis » ou j’étais aussi tout comme lui et une jeune amoureuse qui venait me voir à la grille … Tout ce qu’on écrit caché dans les cahiers secrets loin des encriers de l’école, qu’on lira peut- être quand on sera mort, et c’est très bien comme ça, Jean-Louis MURAT ». Grand merci à vous François …
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469 - Etienne FRELET …
Qui me confie : « J’ai découvert MURAT via l’album « Cheyenne Autumn », et des puis j’ai la quasi totalité de ce qu’il a pu faire. Du bon et du moins bon. (A bird on a poire …). Cet été, je suis parti « en pèlerinage » sur les lieux mythiques de Jean-Louis MURAT : lac de Guery, col de la croix Morand, Douharesse etc …Comme je suis un grand marcheur, j’ai pu m’imprégner des lieux. Voila. Ce qui est paradoxal, c’est que j’écoute quasiment que du rock, du punk etc … MURAT est le seul artiste qui fasse exception à la règle : j’aime ses mélodies, ses textes. En fait c’est difficilement explicable, et je n’ai pas envie que ça change ! ». Merci à vous Etienne.
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470 – Roger GREFFORD …
Canadien, Roger me dit aimer MURAT : « J’aime beaucoup MURAT je suis de Montréal. La première fois que je l’ai entendu à la radio j’ai toute suite voulu savoir qui c’était et depuis je connais toutes ses chanson » . Puis Roger de s’enquérir de la sortie ou non d’un prochain album de MURAT. Je n’ai pu lui fournir qu’une réponse de normand …
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471 – Philippe GERBAUD …
Entre ombre et lumière, le jeune homme est disquaire, il nous dit aimer MURAT : « J’adore Jean-Louis MURAT depuis a peu près les années 98, avant j’étais trop rock’ n ‘ roll pour pouvoir le savourer. J’ai écouté donc les premiers albums à cette époque et depuis je possède tous ses albums et je l’ai vu en concert au festival de « Bénicassime » en Espagne en 2000 pour « Muragostang » un chef d’oeuvre psychédélique. Puis, plein d’autres fois sur Bourges et Clermont Ferrand et dernièrement à Guéret en Creuse ou j’ai pu l’approcher , lui serrer la main et échanger quelques mots bien sympathiques ». Merci à vous Philippe …
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472 - Martine GERBAULT …
Martine a découvert MURAT en même temps qu’elle entendant : « L’ange déchu ». Voici ce qu’elle me confie : « J’ai aimé MURAT avec son disque « L’ange déchu », puis j ai suivi son parcours, ses trop rares apparitions télévisées et ses coups de gueule ». Et d’ajouter : « En plus, je le trouve beau« . Je confirme …
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473 - Laure NEWMORNING …
De si beaux yeux qui me disent : « J’aime Jean-Louis MURAT pour ce qu’il me susurre à l’oreille tous les matins en allant travailler. J’ai souvent l’impression qu’il m’a déjà dit ça, avant … J’adore ses mots recherchés et sa façon subtile de les associer. En l’écoutant je suis fière de ma langue maternelle. Et puis j’adore sa voix chatoyante tantôt douce et liquoreuse et ensuite grave et forte ». Et Laurence de quasi s’excuser pour la brièveté de son propos. Non je vous rassure Laurence, il n’y a pas lieu à s’inquiéter.
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474 – Michel COSTON …
Qui, sur mon blog nous laisse ce beau commentaire : « Coup de foudre tardif … 2004 (je devais vivre sur la lune avant), concert à Issoire 63 salle « Animatis » … coup de poing dans la gueule …K.O je me suis rué sur tous ce que je pouvais trouver sur lui; ça y est j’étais tombé amoureux. Mais « dans ce royaume où tout fabrique du faux » comment ne pas aimer Jean Louis Murat ? Il redonne un sens au mot ARTISTE : prolixe sensible, sensuel, mélancolique, écorché vif, révolté, sans concession, courageux, LIBRE et cultivé. Je l’aime puisque c’est un très grand poète, un compositeur tellement inspiré, et quel interprète ! Il faut allez le voir en concert … souvent. Il devrait être l’ultime référence « dans ce purin d’idéaux où tout fabrique des sots ». Les femmes l’aimeraient aussi pour ses yeux , moi je l’aime aussi pour sa « bougnatitude ». Merci Michel.
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475 – Ghislaine SEUIL ASUNI …
Qui me confie : « Oui j’ai aimé Jean-Louis MURAT au point d’avoir un certain nombre de ces album et suis même allée dans son fief avec des « groupies » dans les années 2000 … ». Puis de préciser : « J’aime toujours mais écoute moins et n’ai pas ces dernières créations … mais je reste toujours sensible à la force poétique de ses textes et j’aime sa zik ! Certaines mélodies me reviennent souvent en tête …voilà ! ». Merci de la confiance accordée Ghislaine.
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476 – Fredo ALBINET …
Qui, pour évoquer MURAT me parle de son disquaire installé Place de la cité à Rodez. Etudiant le jeune homme y passait tout ou partie de ses mercredis après-midis. Voici ce qu’il m’en dit : « Au tout début mon disquaire passait souvent « Cheyenne », j’écoutais avec curiosité, mais reposait le vinyl au dernier moment. Je trouvais que ça faisait trop musique pour filles. Puis le 33 tours a été vendu, et là je me suis aperçu que j’aimais ses chansons ». Le jeune homme de m’expliquer : « J’avais sympathisé avec le propriétaire, j’écoutais de tout, à la demande. Il en profitait toujours par finir par glisser un petit MURAT ». A l’époque Frédo était collégien au lycée agricole de La Roque. Suivent des années à la fac de philo de Montpellier. Frédo s’entiche du « Manteau de pluie » et de « Murat en plein air » … Comme je le comprends. Sa fidélité court jusqu’en 2009 où sort « Le cours ordinaire des choses ». Des ennuis de santé lui font lâcher l’affaire. Au fil de la discussion que nous avons sur FB Frédo de me confier : « Ce qui me plaît le plus chez MURAT : ça a l’air d’une chansonnette et si tu rentres dans l’univers c’est la puissance d’une poésie unique à l’auteur« . En voilà une belle réponse. Dans chaque témoignage je trouve quelque chose de différent, une petite étincelle qui me pousse moi aussi à aimer encore davantage le personnage MURAT. Puis Frédo de m’évoquer son titre favori : « Ma demeure c’est le feu » … La raison : « D’une simplicité fulgurante« . Frédo de conclure : « Le personnage MURAT se protège derrière une posture parfois désagréable, ça je m’en fou, je regrette qu’il ait tendance à se replier sur lui en ce moment au niveau artistique, chaque fois qu’il fait entrer des influences musicales autres (cf Mustango) ça donne une bouffée d’air à son œuvre ». Merci à vous de ce témoignage pris en direct live sur F.B.
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477 – Marie BLAISON …
Mi Angevine, mi Vosgienne MARIE s’est demeure la région Parisienne. Depuis ses 14 ans elle apprécie MURAT et me le dit : « Je l’aime depuis la première fois où je l’ai entendu. J’avais 14 ans je pense. Depuis ses chansons ne me quittent plus. Il y en a toujours une qui flotte autour de moi ». En quelques mots MARIE me parle de cette première fois : « Le Garçon qui maudit les filles. J’étais en quatrième. Je lisais « Podium » et « OK ». Il y avait un article sur lui qui disait qu’il hésitait entre la chanson et l’agriculture. Mes grands-parents angevins étant eux-mêmes agriculteurs ça a retenu toute mon attention ». A la question pourquoi MURAT … MARIE me répond : « Peut-être cette impression, quand je l’entends, qu’il ne chante que pour moi« . En voilà une réponse subtile et bien féminine ! Merci à vous MARIE …
Voilà peut-être qui vous rappellera de bons souvenirs …
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A l’heure où je me lève, de bonne heure donc, Catherine finit sa nuit de travail. Elle est soudeur aux chantiers de l’Atlantique. Un beau soudeur (beaucoup de féminité) je puis vous l’assurer. Elle aime MURAT et me le dit avec des mots simples : « Je l’écoute tout les jours … ». Et preuve à l’appui de m’assurer : « En ce moment je réécoute Babel … ». Il est 6 heures, l’heure du berger ! Catherine est Bretonne comme moi et réside dans le Morbihan. Jamais elle n’a vu MURAT en concert. Elle s’en désole, espérant avoir cette opportunité bientôt. Pourquoi MURAT ? Voici ce qu’elle m’en dit : « Son univers mélancolique … un peu décalé … sa voix bien sûr ». Belle nuit à vous gente Dame. Peut-être un jour nous reverrons nous ? En tout état de cause, merci déjà rendu belle ma journée.
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479 – Lionel BEC …
Homme de la nuit comme le laisserait entendre son avatar ? Sans doute ! Normal puisqu’homme de musique. Lionel est animateur radio … sa station ? « Radio Arverne » basée à Clermont : 10o.2 ! Lionel m’assure : « J’adore MURAT, je le passe régulièrement dans mon émission. C’est un super artiste mais je préfère ses anciens albums … de : « Suicidez vous le peuple est mort » à « Mustango ». Le 23 février Jean-Louis BERGHEAUD était au programme de l’émission « Rencontres impromptues » … Le titre choisi par Lionel ? « Margot » extrait de l’album « Dolores ».
http://www.radioarverne.com/rencontresimpomptues.html
Prochainement MURAT sera à nouveau au programme de l’émission présentée par Lionel. Il m’a demandé de ne pas en dire plus. Je respecte donc … Ecoutez 100.2 !
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480 – Olivier THOURET …
Auvergnat, Clermontois, supporter de l’A.S.M. il aime aussi MURAT et me le dit ainsi : « Pour ma part j’aime les oeuvres de Jean-Louis MURAT pour son amour je suppose des mots et de la langue française. Je suis auvergnat aussi et ça compte.. Et j’aime cette langueur dans les attitudes de sa personne, son détachements et quelque part cet amour de la terre que dégagent ses chansons« . Merci à vous Olivier.
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A suivre …
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J’aime Jean – Louis Murat car s’il n’en restait qu’un ce serait celui – là Ses chansons en images parle de sexe et de blé comme la tige d’Or qui se dresse déjà pour qui est cette fille ?, avant la maladie d’Amour et le lien défait. Pour le chemin qui sent le foin sur le chemin des poneys dans ce pays ou l’on se lève tôt, et ou l’on peut emmener une petite voir le taureau bander, Pour Jim et ses grandes histoires dans les paysages d’Amérique. De Léo à Manset juste entre les deux qui nous reste – t – il ? Pour le cri du Papillon dans la fraîcheur du sous bois, pour ces cicatrices recousues dans les nôtres et sa voix androgyne, ses yeux clair d’on ne sais jamais quel vert changeant dans la lumière du calendrier amoureux,sa façon de peindre en adorant la peinture qu’il ne montre pas, son sentiment d’enfant chez le marchand de couleur, sa façon personnelle d’être en équilibre sur le fil de la vie, tout ce qu’on écrit caché dans les cahiers secrets loin des encriers de l’école, qu’on lira peur – être quand on sera mort, et c’est très bien comme ça.
Merci jeune homme … voici le rendu … http://didierlebras.unblog.fr/115-vingt-et-un-vous-aimez-jean-louis-murat-pourquoi-dites-le-moi-suite/
Merci de faire connaître ce blog à vos amis. Je n’ai d’autre pub que le bouche à oreille et n’en veux pas d’autre.
D
Dernière publication sur : Jean-Louis MURAT ... il aime ... il n'aime pas ...
J’aime Jean – Louis Murat car s’il n’en restait qu’un ce serait celui – là. Ses chansons en images parle de sexe et de blé comme la tige d’Or qui se dresse déjà pour qui est cette fille ?, avant la maladie d’Amour et le lien défait. Pour le chemin qui sent le foin sur le chemin des poneys dans ce pays ou l’on se lève tôt, et ou l’on peut emmener une petite voir le taureau bander, Pour Jim et ses grandes histoires dans les paysages d’Amérique. De Léo à Manset juste entre les deux qui nous reste – t – il ? Pour le cri du Papillon dans la fraîcheur du sous bois, pour ces cicatrices recousues dans les nôtres et sa voix androgyne, ses yeux clair d’on ne sais jamais quel vert changeant dans la lumière du calendrier amoureux,sa façon de peindre en adorant la peinture qu’il ne montre pas, son sentiment d’enfant chez le marchand de couleur, sa façon personnelle d’être en équilibre sur le fil de la vie, ces enfants aux souffles endormit en cure au mont sans soucis ou j’étais aussi tout comme lui et une jeune amoureuse qui venait me voir à la grille du homme tenu par un gentil bonhomme … Tout ce qu’on écrit caché dans les cahiers secrets loin des encriers de l’école, qu’on lira peur – être quand on sera mort, et c’est très bien comme ça, Jean – Louis Murat, moi c’est François.
J’aime Jean – Louis Murat car s’il n’en restait qu’un ce serait celui – là. Ses chansons en images parle de sexe et de blé comme la tige d’Or qui se dresse déjà pour qui est cette fille ?, avant la maladie d’Amour et le lien défait. Pour le chemin qui sent le foin sur le chemin des poneys dans ce pays ou l’on se lève tôt, et ou l’on peut emmener une petite voir le taureau bander, Pour Jim et ses grandes histoires dans les paysages d’Amérique. De Léo à Manset juste entre les deux qui nous reste – t – il ? Pour le cri du Papillon dans la fraîcheur du sous bois, pour ces cicatrices recousues dans les nôtres et sa voix androgyne, ses yeux clair d’on ne sais jamais quel vert changeant dans la lumière du calendrier amoureux,sa façon de peindre en adorant la peinture qu’il ne montre pas, son sentiment d’enfant chez le marchand de couleur, sa façon personnelle d’être en équilibre sur le fil de la vie, ces enfants aux souffles endormit en cure au mont sans soucis ou j’étais aussi tout comme lui et une jeune amoureuse qui venait me voir à la grille du homme tenu par un gentil bonhomme … Tout ce qu’on écrit caché dans les cahiers secrets loin des encriers de l’école, qu’on lira peur – être quand on sera mort, et c’est très bien comme ça, Jean – Louis Murat, moi c’est François.
Merci de ne prendre en compte que le dernier, j’avais oublié de corriger, et d’écrire quelque chose …
voilà qui est pris en compte François.
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