- 115 Sevento – Vous aimez Jean-Louis MURAT ? Pourquoi ? Dites le moi … (suite) …
Cette page qui vous est consacrée rencontre un franc et beau succès, vous êtes nombreux à venir vous y promener, chaque jour je reçois des témoignages nouveaux. MURAT ne remplit pas les « Zénith » c’est vrai … Il n’empêche qu’il a un terreau de fidèles sur qui il peut compter. Frédéric BERNARD de Grenoble fait partie de ces admirateurs non béats, exigeants, qui ne font pas de bruit …
104 – Frédéric BERNARD …
Qui ce soir m’écrit, ne me laissant d’autre choix que d’ouvrir cette page nouvelle : « Ma rencontre avec Jean Louis MURAT date d’un jour de 1996. Je ne connaissais du chanteur que les chansons qui tournaient en radio , celles des premiers albums : « Tout est dit » , « Le garçon qui maudit les filles », « L’ange déchu » … J’étais, à l’époque, opérateur du son dans une radio de Radio France sur Lille. J’étais en charge de l’enregistrement de l’interview de MURAT pour la promo de « Dolores ». Cette interview était précédée d’un moment convivial devant un verre au bar du coin. Avec « Dolorès » , j’ai découvert le poète et le musicien moderne et des références à la littérature qui me touchaient. j’ai découvert un artiste sachant créer un monde profondément inspiré. Depuis ses albums m’accompagnent et je suis chacune de ses prestations scéniques ».
Avec Frédéric c’est une autre rencontre qui nous permet de percevoir un MURAT tel qu’il est dans la vraie vie. Ainsi ce pot pris dans un bar du coin lui a permis de voir l’homme avant d’écouter le chanteur … Merci Frédéric !
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105 – SOlène VOSS …
SOlène ? J’aime ce prénom, le lui ai dit. J’aime plus encore sa réponse, le lui ai dit aussi. Les mots de SOlène sont emprunts d’humour donc d’intelligence, c’est pourquoi j’ai insisté pour qu’ils rejoignent cette page. Les voici : « Ben oui … j’aime et puis c’est tout. Seuls ceux qui aiment sans raisons, aiment vraiment« . Toutes ces réponses accumulées nous donnent un parfait portrait de MURAT, tout en contraste avec certaines constantes fortes. Je suis certain que la réponse de SOlène aurait plu à Jean-Louis. Le sieur MURAT aime les femmes qui ont du caractère qui savent ce qu’elles veulent et ne se laissent pas marcher sur les pieds …
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106 – Anna BOHEME …
Il est 14 h 30 … je sors de ma léthargie et découvre dans ma boîte mail ce qui suit : une plume belle, sensible, touchante qui me parle de MURAT : « En réponse à une demande formulée par l’auteur d’un blog de qualité sur le chanteur taciturne, je me prête à l’exercice … Pourquoi j’aime Jean Louis MURAT ? Question intéressante, qui demande réflexion … Pourquoi un artiste nous touche-il, plus qu’un autre ?
MURAT l’auvergnat … Je n’écoute que les artistes qui savent écrire parce que sur le support de la musique, j’ai besoin des mots … Sans ceux ci, la chanson n’est qu’un art mineur pour reprendre le propos célèbre de GAINSBOURG … Il est de ceux là … Il n’y en a plus que deux à ma connaissance actuellement, qui ont ce don là, cette rigueur là, cette poésie là. Il parle de sa terre comme nul autre, avec des textes profonds et sincères … Il faut avoir grandi à la campagne , dans une région qui a gardé la saveur , la nostalgie de l’authentique, de ce qui ne sera plus, pour le savoir … Il brosse le portrait de ces gens âpres et dur au travail et à leur vie rude avec une justesse et une élégance magistrale. C’est un compteur d’histoires, il excelle dans les atmosphères lourdes et noires. Comme un autre poète que j’affectionne, il se bonifie, comme le bon vin, avec le temps … à tel point que l’on se dit en écoutant son dernier opus qu’il sera difficile de faire mieux, ou de renouveler la performance … C’est le cas de « Babel » que je trouve exceptionnel … Depuis quelques temps, de coups de cœur en coups de cœur musicaux, je me dis que j’ai trouvé le plus bel album de la décennie, et que je suis au bout de ce qu’il me reste à aimer, et puis la magie se renouvelle, cette année 2014, elle portait aussi le nom de MURAT, entre autres artistes … Le garçon est sarcastique à souhait, franc direct, acerbe, bougon, et depuis le début, c’est ce que j’adore aussi … Mon sens de l’humour, et mon goût des rebelles qui tapent dans la fourmilière me font guetter ses interventions jubilatoires … L’homme n’a pas peur de lâcher quelques vérités, ici et là, et c’est pour cela qu’on l’invite aussi … J’aime son esprit vif, son sens de la répartie, et cette honnêteté, loin, si loin des faux culs et des flagorneurs qui pullulent dans ce milieu showbiznesseux dégoulinant d’hypocrisie … Il ne se vend pas, et trace son chemin, en homme libre … C’est tout à son honneur et infiniment respectable … Et l’œuvre est là, de qualité, sans copinage, sans piston, saluée par un public fidèle (autre point commun, avec l’autre artiste auquel je voue une admiration indéfectible). J’ai mis des années à franchir le cap d’aller le voir sur scène, parce que j’avais peur d’être déçue …Parce que d’autres l’avaient été … Parce que revêche il est, revêche il peut rester et que ce Jean Louis MURAT là, ne devait pas casser mon rêve. De ce point de vue, mon opinion est intacte … Ouf … Je l’ai vu charmant et drôle. Je pourrais devenir compulsive, car comme souvent en pareil cas, je cours après l’émotion ressentie en concert, pour la revivre … Afin de ne pas lasser le lecteur, allons à l’essentiel, qui se résume ainsi ; la plume est juste est belle la voix chaude et envoûtante … les yeux bleus lagon … Le charme, la beauté, la charisme des années 90 ne gâtaient rien … (bien que je redoute d’être taxée de groupie, ce que je n’ai jamais été pour aucun artiste , mais force est de le constater). Il le reconnaît lui même, ce timbre si particulier, ce phrasé parle à l’oreille des femmes … (à nos hormones … ). J’aime sa poésie empreinte de sensualité … Et j’aime son univers musical si particulier … Il a vieilli, le charisme est toujours là. Il n’y a plus aucune ambiguïté à parler de l’atout charme Jean Louis MURAT. Il paraîtrait que le choix de son nom d’artiste ne serait pas dû comme cela été écrit nombre de fois à un village auvergnat cher à ses racines, mais au plus bel homme de l’armée … (la Grande, celle qui me fascine) … Inconsciemment, et si c’était aussi pour cela que je l’aime ? Il reste que le personnage (comme l’autre) est toujours aussi fascinant ! ».
Il n’y a pas d’autre mot à ajouter que celui de : REMARQUABLE ! J’en ai la chair de poule. Je ne sais d’où vous êtes Anna ??? De Bohème ou d’ailleurs, qu’importe. Vous avez rendu ma journée belle et je vous en remercie.
107 – Catherine RENAULT …
Qui, sa journée de travail terminée me confie : « Jean Louis Murat accompagne mes états d âme depuis plus de vingt ans. À chaque fois que je rentre dans une boutique culturelle même si je cherche autre chose en CD, je me dirige toujours vers l’emplacement de Jean Louis MURAT . C’est comme ça, j’aime tout simplement et j’écoute ses disques toute seule en égoïste ! ».
108 – Florence ROUME …
Qui m’écrit : « Je ne suis pas Fan … j’aime l’interprète, j’aime l’auteur, j’aime l’entendre et l’écouter malgré que ses textes ne soient pas toujours très clairs … c’est son côté mystère et cela nous rend justement plus curieux du personnage… Voilà et en plus il est beau mec ce qui ne gâche rien ». Non contente de cela Florence m’interroge et me retourne la question. C’est la première fois que cela se produit. Voilà qui dénote d’une forte et vraie personnalité. J’aime ce côté volontariste. J’ai répondu d’un jet : « Il n’a pas sa langue dans sa poche. Il avait tout pour gagner plein de fric s’il acceptait de faire de la daube et de fermer sa gueule. Il a fait tout le contraire. Il est resté fidèle à ses valeurs, à ce que lui avait appris son grand-père … Il a assumé qui il était … d’où il venait … alors que les autres cachent leurs défauts pour ne mettre en valeur que ce qui est beau en eux. MURAT ne cache rien même si ça doit le desservir … Je ne parle pas de sa plume qui s’appuie sur une connaissance de l’histoire, de la géographie, de tout ce qu’il a appris de ses lectures, lui qui vient d’un milieu où l’on sait à peine lire. Voilà j’aime plus le personnage que le chanteur. Je l’écoute très peu. Je le lis beaucoup. Il n’y a pas une interview de lui où tu ne te dis pas : « mais oui bien sur ! » Exemple trouvé dans l’une de ses toutes dernières interviews cette phrase : « Je crains toujours les gens qui sont émus par leur propre émotion ». Celà donne à réfléchir … Ce n’est pas HALLYDAY qui va la sortir … Voilà qu’à mon tour je critique les autres. Je n’ai qu’un objectif faire connaître MURAT. Je ne suis pas FAN … Je déteste ça … Je n’ai et n’aurai jamais de tee-shirt au nom de JLM ! ».
Belle gueule, la liberté dans le regard, tout de l’aventurier, il fait penser à Bob MORANE (héros de ma pré adolescence) baroudeur s’il en est. Je vous présente Franck GERVAISE. Petit fils de paysan Normand il est resté fidèle à ses origines modestes. Voici ce qu’il m’en dit : « J’ai passé toute mon enfance dans la ferme de mon grand père que j’adorais ! » Il ajoute et ce n’est pas courant une telle proximité : « La ferme de mon grand père maternel était à seulement 500 mètres de celle de mon grand père paternel ! ». Franck poursuit : « Mes parents vivent toujours là bas, ma mère à 50 mètres de l’ancienne ferme de mon grand père où elle est née ». (…) Volontairement je coupe pour vous permettre de reprendre votre souffle … voilà qui est fait et je poursuis le fil de la narration « et la ferme de mon grand père paternel où est né mon père, 500 mètres plus bas ! On est remonté jusqu’à 1789 toute ma famille est dans un rayon de 10 km ! ». On est chez les BERGHEAUD je vous dis …
. Voilà qui n’empêche pas le jeune homme de faire des études brillantes d’architecte puis aujourd’hui de vivre de son pinceau et de tenir galerie dans le Morbihan où il demeure, en Loire Atlantique mais aussi à Paris. Franck GERVAISE est aujourd’hui une signature. Lorsqu’il revient chez lui en Normandie rien n’est plus pareil. Voici ce qu’il me confie : « Maintenant quand je retourne en Normandie je tiens pas plus de deux jours … Ça sent la mort pour moi. Le monde d’enfance à la ferme que j’ai connu a disparu. Les fermes sont abandonnée achetée par des Parisiens et des Anglais ». Il rajoute un détail qui exprime la nostalgie que nous avons tous de notre enfance lorsqu’elle a été heureuse : « Ce monde a disparu pour moi celui des parties de cache-cache dans les bottes de foin avec mes cousins et cousines … tout ça fini ». Et de conclure : « Quand j’y retourne je ressens une tristesse une nostalgie terrible« .
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Blague à part, il y a du Jean-Louis BERGHEAUD chez ce GERVAISE là. Mais revenons à MURAT le chanteur. Franck m’explique dans quelles circonstances il a découvert l’artiste Auvergnat . Nous sommes en 1987, le jeune homme est étudiant à Rennes : « Avec ma copine de l’époque qui est devenue ma femme et la mère de mes enfants, on regardait la télé, lorsqu’ apparaît un beau mec aux yeux incroyables qui se met à chanter si je devais manquer de toi ». Franck me confie son sentiment du moment : « J’ai dit à ma copine, encore un nouveau chanteur bellâtre à la con « casté » pour son physique ». Mais les choses n’en restent pas là. Voici ce qu’il me conte : « Dans la même semaine le vendredi soir on part en stop chez les parents de ma copine. On est pris par un jeune homme de notre âge. Sympa, il y avait de la musique dans son autoradio. J’écoute un premier morceau. Magnifique ! Très surpris car c’était des paroles en français et de sacrées paroles ! J’écoute la suite sans rien dire et je me dis mais … c’est qui ce chanteur ? La vache ça change de la daube française qu’on entends partout ! ». Je demande alors au conducteur et il me dit : Jean-Louis MURAT ! C’était l’album « Cheyenn Autumn« . Franck d’enchaîner : « Le trajet en voiture dans la campagne bretonne traverser la forêt de Broceliande avec « Cheyenn » dans la voiture, magique et beau à pleurer ! Le lundi suivant j’achetais l’album ! ». Il ajoute : « Je l’ai usé ce disque ! ». Et moi d’évoquer « le troupeau« . Il m’interrompt : « Oui je me souviens avoir pleuré plus d’une fois sur le troupeau« . Il y a des choses que les gens de la ville ne peuvent pas comprendre. Tout est résumé là dans les propos de Franck GERVAISE. C’est dit avec simplicité, c’est beau à en pleurer, c’est romantique, j’ai oublié que nous sommes en novembre 2015 …
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Avec Franck nous échangeons sur le cyclisme. Alors que moi j’écoutais passer le Tour de France, allongé dans l’herbe, le transistor à promixité, les vaches également à l’écoute, lui il regarde la télé. Il est vrai que vingt ans nous séparent. Il me dit à l’oreille : « Jamais loupé une étape car j’ai fait de la compétition cycliste ». Je me répète : il y a du BERGHEAUD en cet homme …
Mais poursuivons notre ballade avec les chansons de MURAT. J’interroge Franck sur la suite de la carrière de Jean-Louis et lui demande s’il a continué à suivre l’artiste. Voici ce qu’il me dit : « Avec ma copine on attendait impatiemment la sortie de chaque nouvel album. Je me jetais chez le disquaire dès le premier jour. ». Nous évoquons rapidement « La Dolo » dont il a fait partie. Il me parle de Jean-François cet ami Lyonnais depuis perdu de vue. Il évoque Barbara et Virginie qui se reconnaîtront. Puis d’évoquer son coup de cœur : « Le train bleu entendu la première fois dans un camping sur l’autoradio de ma voiture grâce à l’émission de LENOIR ». Il nous assure : « Une claque ! » Eh oui … « Entre Lyon et Genève » …
Franck d’enchaîner : « Et après Dolores ! Re claque ». (…) « Et Mustango ensuite acheté un été en vacances et tourné en boucle dans la voiture ! »Les hérons » pfouahh ! ». (…) « Et puis j’ai commencé à décrocher quand il est parti en trio rock ». (…) « J’ai recollé avec Tristan. J’adore cet album il y a des perles dans ce disque ». Puis d’évoquer « Babel » en ces termes : « Là on revient à de la bonne production, des arrangements soignés. J’aime pas quand MURAT fait sa feignasse musicalement. Pour les textes, il n’ y a jamais rien eu à dire. Pour la voix non plus mais au niveau musique c’est faible pour certains disques ». Et de conclure : « Les sommets ? »Dolores » et « Le Manteau de pluie« .
Voilà nous avons fait le tour. Il était 23 heures hier soir, peut-être plus ? Nous avons pris plaisir à échanger sur Jean-Louis MURAT. C’était un bonheur. Je me suis cru dans la voiture à traverser la forêt de Brocéliande. Franck aime la musique. L’ »une de ses fiertés ? Avoir communiqué cet amour à l’un de ses fils qui aujourd’hui joue de la basse dans plusieurs groupes. Lorsqu’il peint Franck écoute de la musique, je cite : « Planante, électro douce berlinoise le plus souvent ». Les spécialistes apprécieront. Pour MURAT écoutant « Frelons d’Asie » il a peint un tableau qu’il espère lui offrir un jour …
Le titre de cette œuvre ? Je vous le donne en mille : « Que vas tu faire à minuit, seul, dans la forêt« ???
Je ne pouvais terminer sans m’accorder ce petit plaisir …
« Ballade en forêt … l’automne est là … Jus de pomme … jachères brûlées … Pluie d’automne …
Voilà ce voyage est fini. J’ai fait la connaissance d’une belle personne. Ma journée sera belle …
Qui me fait le plaisir de répondre mes sollicitations et m’écrit : « J’aime Jean Louis MURAT depuis toujours. Pourquoi ? Une évidence, une rencontre un partage. Beaucoup est dans son texte puissant et poétique. Mais sa musique est toujours réinterprétée. C’est un homme qu’on aime live. C’est là où son talent s’exprime le mieux … Amour n’est pas querelle« . Voilà qui est dit sans fioriture. Pour parler de MURAT il n’est point besoin de chichi …
111 – Sandrine VIMONT …
Sandrine ? J’aime sa discrétion, son sens de la mesure. Voici ce qu’elle ma déclare : « J’aime Jean-Louis MURAT … pour des tas de raisons … La première peut être (hors son vrai talent) … c’est qu’il s’est mis tout le monde à dos … Quand on aime quelqu’un … c’est qu’on se retrouve un peu en lui … ». Belle réponse tout en nuance. Merci Sandrine. Y aurait il un esprit rebelle qui se cache derrière ce beau minois ?
112 – Jürgen THOMAS …
Artiste peintre Jürgen aime MURAT. Voici ce qu’il nous en dit : « J’ai toujours eu un faible pour les écorchés vifs ; si en plus, ils savaient me transporter par delà mes pensées, mes rêves, alors leurs mots, leurs musiques, étaient un moyen de transport fort agréable pour atteindre un univers, mon univers. J’ai apprécié Art MENGO puis Alain BASHUNG et enfin MURAT. Jean Louis MURAT est arrivé dans mon univers alors que je venais de perdre mon père, il y aura très bientôt 18 ans. Depuis, MURAT ne m’a pas quitté, je n’ai pas quitté MURAT… Par l’intermédiaire de Jean-Louis, j’ai eu plaisir à découvrir Alain BONNEFONT. Si vous ne connaissez pas Alain BONNEFONT, un proche de MURAT je ne peux que vous inviter à le découvrir… Pourquoi MURAT Je suis « artiste » peintre, je peins c’est déjà ça … Je peins TOUJOURS en écoutant de la musique, dans un casque (sorte de bulle virtuelle) et MURAT est très souvent présent … Son univers influe mon subconscient, je suis dans le lâcher prise mais la musique est importante. MURAT est un compagnon, il est également un gars de la campagne, tout comme moi et j’en suis fier. La nature, le temps qu’il fait, l’amour, les plaisirs de la vie mais aussi la mélancolie… « Synonyme de temps en temps de carburant à la création »… Pourquoi MURAT !?!? Je ne saurai vous dire, ou bien pour tout cela. Bien à vous … ».
Qui répond à ma question : « Pourquoi MURAT ? », en ces termes : « L’Auvergne en commun … Amparo, amie très proche ... ». Marie y ajoute la mention « etc ». Cela me suffit puisqu’elle aime MURAT !
Qui m’écrit ce jour : « J’aime Jean-Louis Murat depuis fort longtemps. Il habite mon univers musical depuis mon enfance. Mon père me l’ayant fait connaître très jeune. Et mon premier album acheté pour mes 10 ans … « Cheyenne Autumn ». J’apprécie son style musical, la beauté de ses textes et l’univers dans lequel il me fait plonger dans chacun de ses albums. Un artiste a part. Que l’on adore ou que l’on déteste. Je fais immanquablement partie de la première catégorie ! ».
Trouvé sur le net, la définition ci-après de la musique que je trouve intéressante, d’autant qu’elle y intègre MURAT. Je la fais donc mienne. Voici ce qu’écrit Hubert SABOT : « On me demande souvent comment je fais pour avoir des goûts musicaux si éclectiques. Je réponds de façon scolaire que mon rapport à la musique dépasse l ‘ amour, c’est une éducation : Jean-Louis MURAT serait « le cours ordinaire » de littérature, la techno celui de mathématiques, la New age celui de géographie , le classique, l ‘ histoire (facile). l ‘ indie pop serait celui de biologie et l ‘indus, la physique. La cold /New wave, le cours d ‘art plastique et le rock, celui de musique. On va demander une dispense de sport pour éviter trop de disco et de funk. Quand au rap, c’est pour la récré … ». Pour ce qui me concerne je suis incapable de différencier l’un ou l’autre de ces courants. J’ai toujours été admiratif de ceux qui peuvent discourir sur la musique ainsi. Je suis jaloux de ceux qui peuvent qualifier un son de guitare, relever une note, donner des couleurs à un fa dièse, comparer avec justesse tel ou tel … Moi je n’y connais rien. Je suis conscient de ces lacunes. Ne ferai rien pour y remédier. Je suis davantage dans la culture des mots. C’est peu de dire que j’aime MURAT. Je l’écoute si peu ! Je le lis chaque jour. Surement qu’enfant Hubert a été bercé dans la musique. Moi j’ai pu m’échapper de l’ordinaire de ma vie en lisant George SAND « La mare au diable » … Alain FOURNIER « Le grand Meaulnes » … Victor HUGO « Les misérables » … STENDHAL « Le rouge et le noir » … CHATEAUBRIAND « Mémoires d’Outre Tombe » … mais aussi « BOB MORANE » … sans oublier « LARIFLETTE » dans le journal « Ouest France » …
Qui m’écrit ce soir : « Effectivement, j’apprécie Jean-Louis MURAT. Je ne le connais pas personnellement. J’ai raté une entrevue, il y a de longues années. C’est un artiste que j’apprécie pour son timbre de voix et ses textes« . Merci d’avoir pris le temps de me faire parvenir ce message.
Beau réçit, j’aime
Je trouve un semblable, un jumeau en la personne de Franck Gervaise… même en voyant le tableau la phrase m’est venue spontanément!
Merci à ma copine Florence Roume d’avoir témoigné ici (quelle surprise!); on était au concert de JLM à Beynes, on est voisines et elle écrit de très beaux textes en plus de savoir faire plein de choses dans le domaine de l’art… Excellent le coup de retourner la question à l’auteur du blog! tu me surprendras toujours!
Bravo aussi à Anna pour sa belle écriture; merci à tous!
Oui, merci à tous.
D
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Une petite coquille à la fin du témoignage 115 qui m’a sautée aux yeux, moi qui suis allée au collège Alain-Fournier à Bourges et qui suis donc de la même région que cet auteur au roman unique que j’ai lu adolescente puis relu adulte…
Alain-Fournier, demi-pseudonyme d’Henri-Alban Fournier, né le 3 octobre (comme mon mari!) 1886 à La Chapelle-d’Angillon (une partie de mes aïeux en était originaires) dans le Cher et mort au combat le 22 septembre 1914 (il aurait mérité un hommage il y a deux ans!)
Voici une biographie où l’on apprend qu’Alain-Fournier a du prendre ce pseudo à la publication de ses premiers écrits… parce qu’il portait le même nom qu’un champion cycliste! (ça ne te rappelle pas la raison pour laquelle JLM a dû changer lui aussi de nom vis-à vis de la SACEM?)
http://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Henri_Alban_Fournier_dit_Alain-Fournier/104508
pour faire suite, voila concernant Henri Fournier, effectivement de la même génération qu’Henri-Alban Fournier https://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Fournier_(sportif)
Merci Armelle de ton attention , erreur rectifiée. Hubert FOURNIER est un entraîneur de foot passé par Lyon et viré il y a quelque temps. Bon week-end à toute la famille ainsi qu’à Mirza.
D
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