- 115 quinto – Vous aimez Jean-Louis MURAT ? Pourquoi ??? Dites le moi (suite) …
C’est avec l’auteur de « Muratextes » que j’ouvre cette page nouvelle qui vous est dédiée à vous qui aimez Jean-Louis MURAT …
Qui me confie les raisons de son attachement à MURAT : « Au lycée, avec mes amis, on lisait Baudelaire, Poe, Lautréamont, Luc Dietrich, Yukio Mishima… alors, la poésie des textes de Murat doit être pour beaucoup dans mon attachement. Comme l’a dit je ne sais plus qui, on entre dans une chanson par la musique, on y reste pour le texte. Je suis entré, je suis resté ! Et puis, à l’époque j’écrivais des chansons (morbides ou provoquantes… un véritable désastre) et comme j’habitais dans un petit village de campagne, j’ai trouvé fascinant que l’on puisse écrire de si belles choses sur la nature et les lieux qui nous entourent. J’étais incapable d’en faire autant. J’avoue avoir pourtant essayé. Sitôt écrit, sitôt jeté ! ».
70 - Sophie DESESTOILES …
C’est avec fierté et un indicible plaisir que je vous donne à lire (sans y changer une virgule) ce texte de Sophie (écrivain de son état) qui nous parle de Jean-Louis MURAT en ces termes …
« J’ai découvert ce musicien au printemps 1994. Alors, je ne le connaissais pas, je ne l’avais pas entendu sur les ondes, quand j’ai découvert son visage sur l’album Cheyenn Automn, ce visage m’a arrêtée, m’a fascinée. Alors j’ai acheté le disque, je l’ai écouté, appréciant la voix et les mélodies, mais sans comprendre certaines paroles comme « Deux siècles déjà… reviens m’abattre jeune tambour…. ». Or j’aime comprendre, c’est ma spécialité l’analyse du sens des textes. Et cela m’agaçait de ne pas parvenir à comprendre.
Dans les années suivantes, j’ai poursuivi la découverte en m’offrant les nouveaux disques, je ne comprenais toujours pas tout, mais je percevais pourtant que ces paroles mystérieuses, éminemment poétiques avaient du sens… je m’interrogeais sur « même momie, même menton, même famille, même nom » (album Vénus) … ou encore sur des mots comme « pauvre Arthur et le mont Liban » (album Dolorès). Plus que cela, en écoutant ses chants, par la présence de sa voix si particulière, il me semblait le percevoir, le connaître… et j’en venais à éprouver le besoin de le rencontrer, ce qui m’amena à venir pour la première fois à un concert à l’automne 1997.
L’année 1998 fut celle où mon esprit s’ouvrit enfin à la mémoire de nos vies passées, à commencer par celles du XIIIè siècle, qu’il évoque d’ailleurs parfois, à mots couverts. Et c’est en janvier 1999 que le second souvenir revint d’un coup à la surface de ma conscience quand un matin j’entendis une chanson adaptant « Le Dormeur du Val » : une clarté se fit alors, une lumineuse réminiscence : Il a été Arthur Rimbaud ! Quelle intense émotion ! J’en pleurai.
Peu après, je compris qu’il fut auparavant le Roi de Naples, ce qu’il a chanté dans « Joachim ». Je compris alors la vraie raison du choix de ce nom Murat…. Non pas à cause de Murat-le-Quaire, village auvergnat, comme il l’avait d’abord affirmé. Il n’a jamais vécu à Murat-le-Quaire, mais à la Bourboule… Il a brouillé les pistes, mais enfin le nom de ce village proche où sans doute il passa sa scolarité de collégien, a pu raviver en lui des souvenirs de l’époque impériale.
Je prétends donc sans l’ombre d’un doute qu’il a été Rimbaud et aussi avant Joachim Murat, et je remonte encore beaucoup plus loin dans le temps car ma mémoire a parcouru tous les siècles où je l’ai connu…. Ce qui fait beaucoup, un parcours immense. De ces vies passées, je donnais déjà un haut témoignage dans un livre publié au printemps 2005, Arthur ou la métempsycose. En juillet 2005, dans le numéro 2896 de Télérama, il venait confirmer mes affirmations, en évoquant ainsi Joachim Murat : « un sacré personnage : grand, 1,81 mètre, beau, brun aux yeux bleus. Un voyou à la malice gasconne, mais surtout un guerrier extraordinaire, élégant, arrogant, une sorte de Ziggy Stardust napoléonien, de cow-boy impérial, avec un look extraordinaire, toujours entre femmes et festins…. Lorsqu’il est mort, fusillé en Calabre en 1815, il a dirigé lui-même le peloton d’exécution »…. Ainsi s’éclairent les paroles de «Deux siècles déjà » : « reviens m’abattre jeune tambour », et du Troupeau :
« D’avoir mené les chevaux, d’avoir traversé les glaces, pour me bâtir un troupeau, n’apaise pas mon angoisse. » En effet, Murat comme chef de la cavalerie mena les chevaux, et traversa les glaces lors de la campagne de Russie…
Ainsi, je suis sûre que Rimbaud avait des réminiscences de ses vies antérieures, ce qui permet de comprendre un peu Une saison en enfer, et Jean-Louis Murat a lui aussi des souvenirs très précis de ses participations au monde, d’où son profond sentiment de solitude et de nostalgie qui l’assombrit parfois, qui l’a conduit parfois au désespoir, mais qui nourrit aussi son immense créativité. Comme Rimbaud, il est voyant, il voyage et voit des réalités appartenant à d’autres dimensions… c’est pourquoi ses textes sont souvent si mystérieux, presque impénétrables, mais c’est voulu…. Comme Arthur qui a dit « J’ai seul la clé de cette parade sauvage »… Chercher à les comprendre, à le comprendre, relève alors de l’aventure spirituelle.
Pour témoigner de ce que j’ai compris, ou cru comprendre, sur Murat et aussi sur l’Empereur Napoléon, j’ai publié plusieurs livres, dont le plus important s’intitule Et si Platon avait raison, Aigle Botté éditions, 2015″.
Pour ce qui me concerne je suis en parfait accord avec Sophie. Je pense qu’en MURAT (le chanteur) il y a un partage égal entre le cavalier MURAT et le p’tit garçon qui s’échinait chaque jour à suivre le « Berger de Chamablanc » (son grand-père François) sur ces terres rudes (entre Dent de la rancune et Vendeix) … Il me semble que tout Jean-Louis MURAT est résumé là !
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71 - Michel …
Qui m’écrit : « J’ai commencé à aimer Murat comme beaucoup, je pense, avec l’album Mustango, à partir de là j’ai toujours été fidèle et toujours attendu avec impatience l’album suivant qui tourne en boucle à chaque sortie, comme Babel en ce moment, comme je vous le disais précédemment il y a quelque chose d’addictif avec Murat. Ce que j’aime dans sa musique, c’est la mélancolie qu’elle dégage mêlée à cet attachement à la Terre et puis le côté rock aussi, sauvage, le mystère, la poésie des textes, cela me renvoie à ma jeunesse passée dans un petit village Ariégeois, quand je vois les images de « Murat en plein Air », je me revois à faire des photos noir et blanc granuleuses d’une chapelle, de croix de pierre, de champs traversés de barbelés, qui ressemblent étrangement au film, je partage cette sensibilité. Sinon, en ce moment nous sommes expatriés au Congo Brazzaville, nous vivons à Pointe-Noire depuis 3 ans, et nous avons également passé 3 années à Abu Dhabi avant de venir en Afrique. Avant de partir en expatriation en 2009, nous vivions à Paris et nous avions assisté à 2 concerts de JLM, dont un mémorable à l’Européen pour sa tournée Tristan en solo. Depuis à défaut de pouvoir le voir dans ces pays nous avons amené sa musique dans nos bagages et avons écouté ses chansons dans le désert, sur les routes d’Oman, dans la brousse, la savane et la forêt équatoriale, il nous accompagne dans les coins les plus reculés … Voilà ce que je peux vous dire ».
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72 - Patricia DURAND LEGROS …
Qui sur la toile écrit : « Ce type a des yeux magnifiques et une voix très sensuelle« . Comme elle a raison !
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73 – Maryline LESCROART …
Qui sur mon blog écrit : « Tout a commencé avec cette sublime chanson : « Si je devais Manquer de Toi » et depuis je suis devenue une inconditionnelle de Murat, j’aime ses textes, sa musique, l’homme , sans oublier ses yeux magnifiques et son charisme … La première fois que je l’ai vu en concert, il m’a beaucoup impressionné ! Très peu de personne dans mon entourage adhérent à ma passion, je n’en connais qu’une seule … Voilà j’aime Murat et j’espère le revoir bientôt en concert et avoir au moins une dédicace, car à Nancy ils nous a oubliés … ». Je te rassure Maryline il n’y a pas de honte à avoir raison toute seule dans son coin !
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74 - Erwin VONVOX …
Il est musicien, c’est pourquoi j’ai tenu à recueillir son avis. Voici ce qu’il me dit : « Pourquoi j’aime Murat ? Je n’en sais rien…. je le trouve parfois infâme et prétentieux mais il me fait rire … et j’aime sa voix et la plupart de ses musiques depuis le début … et j’ai toute sa discographie…. voilà, même si ces derniers temps, je continue à acheter ses albums et à peu les écouter…. mes albums préférés : »Le moujik » - »Parfum d’acacia » - »Dolores » et : « A bird on a poire ».
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75 – Jocelyne …
Elle n’aime pas qu’on parle d’elle. Modeste et fidèle voilà les deux adjectifs qui qualifient le mieux « Joce » comme aime à l’appeler Jean-Louis. Evoquant sa première rencontre avec le « Berger de Chamablanc » Jocelyne m »écrit : « C’était fin Octobre 1999 (Tournée Mustango) dans le cadre de mon activité professionnelle de merchandising, contact établi via Marie AUDIGIER que Hugues, mon associé, et moi-même connaissions pour avoir collaboré avec d’autres artistes qu’elle manageait … Depuis, tous les ans, j’ai la chance de partager ces magnifiques rendez-vous que sont les tournées avec l’artiste d’exception qu’est Jean-Louis MURAT mais aussi avec l’homme formidable (et c’est un bien piètre mot …) que j’ai découvert peu à peu. A ce jour, j’ai passé un an de ma vie en tournée avec JLM (plus de 350 concerts), je ne m’en lasse pas et je suis consciente de la chance inouïe que j’ai d’avoir sa confiance et de partager une amitié précieuse ». Merci Jocelyne de ce témoignage …
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76 – Raymonde MARGALEFF …
L’image de ces deux chats qui regardent sur l’extérieur, fenêtre grande ouverte, me plaît beaucoup. J’y vois ouverture d’esprit et curiosité tout l’inverse du repli sur soi et de la frilosité. Pour évoquer le chantre Auvergnat Raymonde a des mots simples qui me touchent beaucoup : « J’aime Jean Louis MURAT depuis très longtemps et étrangement, je me souviens de la première fois ou je l’ai vu. J’étais jeune maman, je préparais le dîner et je l’entends chanter a la télévision : « Si je devais manquer de toi ». Aussitôt c’est le coup de foudre ! A partir de là, je n’ai plus raté aucun de ses passages a la TV pas plus qu’à la radio. J’ai acheté tous ses albums sans même les connaître. Depuis, avec internet c’est un régal pour moi . Je l’aime pour ses jolies mélodies, la beauté de ses textes et il faut le dire pour le bleu de ses yeux. Un regret ? N’avoir pu être là lorsqu’il s’est déplacé à St Malo : je travaillais tout le week end ! ».
77 - Colette BLANC …
Dans ses choix de photos, dans ses propos je perçois une profonde sensibilité. Voici ce qu’elle m’écrit sur le sieur MURAT : »J’aime Jean-Louis déjà pour ses mots, sa poésie, j’aime aussi parce qu’il aime vivre à la campagne, loin de la vie parisienne, j’aime son côté un peu rebelle, il dit ce qu’il pense même s’il sait qu’il va blesser. J’aime aussi parce que je l’ai toujours trouvé très beau avec son regard bleu. Dommage, il est inaccessible. » Colette ajoute : « J’aime aussi sa voix inégalable, cette voix pleine de tendresse finalement ». Merci à toi Colette de m’avoir accordé un peu de ton temps.
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78 – Valérie BOURSOIT …
Qui sur le net me confie : « J’ai découvert Jean-Louis Murat en cours de musique avec la chanson « Si je devais manquer de toi » mais c’est surtout après en 91 sur le duo avec Mylène FARMER et la chanson « Regrets » que j’ai été hypnotisée par sa voix et son charisme. Je l’ai usé ce 45T … premier album acheté : « Le manteau de pluie » depuis il fait partie de ma culture musicale. Je ne peux expliquer pourquoi, mais quand je l’écoute, je me sens apaisée, sereine … Ses magnifiques textes bien sûr, les mélodies, sa voix grave et chaude sont un bienfait pour moi. J’aime d’autres artistes aussi mais c’est toujours à lui que je reviens inlassablement, j’ai besoin de ces moments où je rentre dans ma bulle en me laissant envelopper par ces chansons. Je parlerai moins de l’homme en lui-même, je l’ai découvert beaucoup plus tard en concert mais les quelques fois où j’ai pu assister à un de ces moments ce fût intense. Je ne peux que rarement partager cette passion avec mon entourage l’associant bien trop souvent à une musique triste et ne cherchant pas à le découvrir alors je le garde pour moi et c’est très bien comme cela ». Merci à vous belle Valérie de la confiance accordée …
Il y a des choix faits sur le net qui vous situent un personnage …
Je ne peux m’empêcher de caresser votre ami « Clovis » …
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79 – Jean-Yves LOISEL …
J’ai toujours eu un faible pour ce cliché qui nous représente un MURAT pensif. Voici ce que me confie Jean-Yves : « J’aime Jean Louis MURAT depuis l’album « Cheyenn Autumn ». Cet album m’avait marqué par ses mélodies et ces bruits d’animaux ! Depuis je me suis toujours intéressé à ce qu’il fait et ce qu’il dit. J’aime sa franchise et son coté « bougon« . Je ne l’ai vu en concert que trois fois mais à chaque fois il m’a bluffé par son professionnalisme et sa manière de reprendre ses titres. On a toujours l’impression de redécouvrir ses chansons. L’album Babel est incontournable. Je parie que le prochain sera extra. En tout cas nous l’attendons tous avec impatience« .
80 – JOSI …
C’est avec un plaisir non dissimulé que je vous livre le témoignage de JOSI personnage incontournable de la « Muratie ». Les amitiés se défont, les amours s’en vont, d’autres liens se tissent mais toujours JOSI reste fidèle au bel Auvergnat. Voici ce qu’elle m’écrit : « Pourquoi j’aime Jean-Louis MURAT ? C’est arrivé un midi lors d’une émission télé au printemps 1988, maman m’appelle, elle me dit regarde, il y a un chanteur pour toi à la télé. Là c’est le coup de foudre : le genre de mec que j’aime, atypique, à la voix plus que sensuelle, doté d’un regard à faire fonde les icebergs ! Malheureusement en ce temps là, Jean-Louis ne donne pas de concert en Belgique. Il m’a donc fallu attendre novembre 1993 pour assister à mon premier concert. J’étais placée assez loin de la scène. Au bout d’une demi-heure, n’en tenant plus, je me suis approché des premiers rangs. Là j’ai été prise dans un « tourbillon d’amour ». Voilà, depuis ce jour je suis devenue une fervente admiratrice de Jean-Louis, l’acceptant comme il est : homme de cœur, frère, ami, confident, ours mal léché … Attention, je ne suis pas une « fanatique ». Il m’arrive d’être critique et de dire qu’il y a des choses qu’il fait qui : « ne sont pas bonnes ». Je me suis même fâché de lui. Cela a duré un an. Depuis nous sommes redevenus « amis ». Grâce à Jean-Louis j’ai pu rencontrer des personnes charmantes ».
- Un cadeau de Jean-Louis à JOSI …
Merci JOSI pour tout ce que tu as apporté à la « Muratie » …
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81 – Françoise TAMBRUN …
Qui ce jour m’écrit : « Oui J’aime Jean Louis Murat depuis quelques années. Pourquoi ? Difficile de l’expliquer ! Il est touchant, sauvage, beau, ses textes sont magnifiques sa voix est profonde et chaude. Je me sens proche de lui sans savoir pourquoi ! Comme un frère qui aurait la même sensibilité que moi » .
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82 – Zorha SERANDA …
Qui m’écrit : « C’est quelqu’un de vrai, il est réaliste et puis certaines de ces chansons sont agréables à écouter. J’ai eu un sacré coup de cœur pour lui lorsqu’il a interprété « Regrets » avec Mylène FARMER« . Elle ajoute : « Faut pas le cacher non plus qu’il est charmant à en croquer« .
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83 – Sandrine FAUQUEMBERG …
Voilà un beau sourire, un beau visage qu’une main timide n’arrive pas à dissimuler. Parlant de MURAT elle me dit : « Je l’aime pour son éternel masculin, pour son insaisissabilité, pour l’azur de ses yeux, pour sa voix d’homme et parce qu’il chante le désir. Je l’aime parce que c’est un chansonnier et compagnon fidèle. Je l’aime comme on aime l’école buissonnière, en somme ». Sachez belle dame que j’ai toujours aimé : « l’école buissonnière ». Ne serait-ce que l’expression déjà ! Cela me rappelle les chemins creux qu’enfant j’arpentais au sortir de l’école pour rentrer à la maison. On y sentait les odeurs d’aubépine, les mésanges y piaillaient à tue-tête … Ces chemins ne sont plus …
84 – Chagrin violette …
Qui me confie : « Jean-Louis est mon enchanteur ! ». La réponse se suffit à elle-même mais ne fait qu’attiser mon envie d’en savoir plus sur mon interlocuteur …
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85 - Nathalie KASTENDEICH …
La belle dame tient un blog « Petit Roseau » les photos y sont magnifiques, les choix musicaux éclectiques. Une page est consacrée à Jean-Louis MURAT et commentant le titre « AIMER » Nathalie nous fait ce commentaire : « Incroyable découverte, moment magique, pour une chanson que j’aime, j‘aime … bon, je sais, je suis une inconditionnelle de Jean-Louis Murat. J’aurais bien aimé qu’il vienne me chanter un p’tit air ce soir (sourire) mais hélas ! ». Elle y ajoute la mention : « Instant rare à déguster sans modération ». Comme elle a raison !
Ce jour sur le net elle précise : « J’ai découvert Jean Louis avec l’album « Le manteau de pluie » et j’ai continué à acheter ses albums anciens, nouveau, suivre son actualité tout simplement. Je suppose, comme la plupart des personnes qui sont attachés à un artiste quel qu’il soit ».
86 – Florinda DETOUTEVILLE …
Comme Jean-Louis BERGHEAUD … elle aime les chevaux. Voici ce qu’elle ma confie ce soir concernant le Brenoï : « Pourquoi j’aime Jean-Louis MURAT ? Dans un premier temps pour sa voix (entendu et jamais vu à l’époque ), sa façon de rendre des textes mélancoliques qui rendent joyeux, son goût de la métaphore érotique. Et puis j’ai eu l’immense plaisir de l’associer à un de mes projets et de le connaître d’avantage. Un homme généreux, intelligent, plein de délicatesse, talentueux, honnête. Voilà de façon résumée pourquoi j’aime Jean Louis MURAT ».
Voilà il n’en faut pas plus. Il y a là des qualificatifs qui ne trompent pas, qui vous classent un homme … Florinda s’est bien gardé de me dire qu’elle était championne d’équitation. Quant au projet avec MURAT il s’agit rien moins que du « train de l’espoir » (1998). Là aussi j’ai recherché puis découvert par moi-même … Voici ce qu’en dit la presse locale : « Tout commence en 1998 avec Le Train de l’Espoir qui permet à 23 femmes au RMI de suivre un atelier d’écriture qui donnera un disque avec Jean-Louis Murat, les Rouennais Saladin, Maxime Leroux, Gene Clarksville, Alain de Nardis ou encore Bruno Wolkowitch », s’amuse celle qui a convaincu tout ce beau monde. Le cd sera d’ailleurs présenté lors de l’émission dominicale de Michel Drucker ! » Chapeau bas Florinda, je comprends mieux à présent le sens de vos propos …
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87 - MIKU DINA …
J’aime les chiens, avec les chevaux ils constituent les plus fidèles amis de l’homme. Chaque fois que MIKU DINA s’exprime sur le net, son avatar me fait penser à mon chien. Tous les matins à BEN je lui disais les mots de MURAT. Le chien est parti, les mots sont restés … Je n’ai plus personne à qui les dire. Je laisse mon épouse à l’écart de ces passions futiles.
MIKU DINA aime MURAT et me le dit avec des mots simples : « J’aime ses textes, ses chansons en général depuis des années, malheureusement on ne le voit plus, sauf lors de ses concerts, sinon : silence radio ! ». Et oui, c’est notre bonne société qui veut ça. C’est d’ailleurs pourquoi elle court à sa perte. MIKU DINA évoquant le « système » ajoute : « De toute façon, on ne voit plus que ceux qui marchent dans le système, les autres sont mis de côté ! Ce n’est pas nouveau, on les loue quand on apprend leur décès, et encore ! ». Tu as raison MIKU pour MURAT ils emprunteront à BATAILLE et ne retiendront que les excès verbaux du chanteur. Pourtant BATAILLE et ses confrères (qui ne pensent qu’au fric) n’auront pas le dernier mot … MURAT laissera derrière lui une œuvre et le monde n’est pas fait que de sots …
Revenons au chien de MIKU lequel nous dit : « Elle s’appelle Noisette, un mélange d’épagneul et de je ne sais pas quoi. Son maitre voulait la mettre à la SPA, car il ne savait pas à qui la donner. Je l’ai eue à peine sevrée, elle est cardiaque, donc très peureuse, ma fifille ». Ceux qui aiment MURAT (même de loin) ont du cœur !
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88 – Anatole LEGRAND …
Son cœur ballade entre exotisme et musiques. Ses choix sont éclectiques. Il est venu à MURAT par Mylène FARMER (affublés du nom de FERMIERE) par certains « Muratologues » purs et durs … Il est un peu comme moi, les années qui passent lui ont appris la tolérance. Voici ce qu’il me dit du chanteur Auvergnat : « Je l’ai découvert par son duo avec Mylène FARMER dont j’étais fan et dont je regardais les clips sur M6. A l’époque passaient aussi « Si je devais manquer de toi » et celle qui commence par « Je jette une orange vers l’astre mort ». Du coup je m’étais fait des cassettes audio à partir des albums « Cheyenne Autunm » et « Le manteau de pluie » empruntés à la médiathèque. J’ai récidivé plus tard avec « Murat live » et « Vénus ». La compile des débuts « Services/Sévices amoureux » je ne l’ai découverte que bien plus tard et même si la voix aigüe est parfois difficilement supportable je trouve que tout l’Univers de Murat y est déjà bien présent. J’ai acheté en cours de route l’album « Dolores » lors de sa sortie et « Mustango » il y a deux semaines, 50 centimes aux puces . Les cassettes je les écoutais en boucle dans ma voiture pour aller à la fac, ce sont de bons souvenirs. Je suis allé le voir en concert aussi, je l’ai raté en 1998 à la Laiterie de Strasbourg (j’étais vert). Je l’ai vu à Schiltigheim vers 2002 quelque chose comme ça (il chantait « Le cri du Papillon » et c’était marrant car je ne connaissais pas cet album alors que de jeunes groupies devant dans le public reprenaient certains refrains en cœur, très étrange sensation). Je l’ai vu aussi lors de sa tournée de l’an passé à Strasbourg où j’ai acheté son dernier double album (pratique : un cd pour chaque voiture). Il y a certains albums de Murat que je ne connais pas mais cela ne me dérange pas. En fait j’écoute Murat par phases car je trouve ses chansons très déprimantes et j’ai besoin de respirer aussi pour être heureux. D’ailleurs c’est marrant car lors du concert de Strasbourg, lorsqu’il a chanté la chanson dans laquelle il parle de la mélancolie, il a ajouté en live « non, non, pas la mélancoliiiie ». Ca a fait écho en moi car pour moi Murat c’est ça finalement : un combat contre la mélancolie. Comme s’il chantait des chansons mélancoliques (ou pas) pour éviter de sombrer totalement dedans. Je suis d’ailleurs tombé des nues lorsque j’ai entendu des interviews de lui sur YouTube dans lesquelles il explique que beaucoup de ses amis se sont suicidés et que ça le travaille depuis toujours. Du coup le fait d’être en connexion avec Murat via vos groupes Facebook c’est bizarre pour moi car cela « m’oblige » à écouter ou lire du Murat sans être à fond dedans, en pointillés quoi. Impossible autrement, la vie quotidienne avant tout (travail, famille, détente) ».
J’aime le détachement d’Anatole …
La suite … c’est ici …
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