- 115 quatorze – Vous aimez Jean-Louis MURAT ? Pourquoi ? Dites le moi … (suite) …
Les deux messages qui ouvrent cette page nouvelle sont forts. Ils émanent d’une maman et de son fils. Je les ai reçus hier dans ma boîte mail. La maman a connu Jean-Louis au tout début de sa carrière. Elle tenait l’auberge « La bonne hôtesse » située sur le bord du lac Chambon. Elle y a reçu Jean-Louis à l’époque de « Cheyenne Autumn ». Elle a apprécié le jeune homme (Jean-Louis BERGHEAUD) et filé le virus à son fils Eric … C’est ce dernier qui m’a fait parvenir la lettre manuscrite de sa maman accompagnée de son témoignage. Autant chez la maman que chez Eric la diction est parfaite, il n’y a pas une virgule à changer, pas un mot qui sonne mal, pas de fautes d’orthographe. Je vous félicite Madame et vous assure que vous pouvez être fier du fiston qui a du quitter son Auvergne chérie pour aller gagner sa vie à Paris. Eric, il n’a qu’un défaut : il travaille trop …
249 – La maman d’Eric …
Qui m’écrit : « Pour mon bonheur, je suis auvergnate … et j’écoute France Inter … J’ai donc découvert Jean- Louis MURAT à ses débuts. En 1988 j’ai eu le privilège de le recevoir dans mon auberge au bord du Lac Chambon, étant proche alors d’un musicien de son groupe. Je garde de ce jour le souvenir d’un repas partagé en toute simplicité, chaleureux et cool. Séduite par ses mélodies et ses textes poétiques (bien qu’au début, les paroles ne soient pas toujours audibles) j’ai acheté avec assiduité tous ses albums. Eric, mon fils a partagé très vite mon enthousiasme … il subtilisait les CD à chacune de ses visites, et me laissait les pochettes vides … Eric est aujourd’hui un fan inconditionnel de Jean Louis et assiste régulièrement à ses concerts. J’ai eu l’immense bonheur de partager avec lui le plaisir d’écouter Jean Louis à Paris« .
Et de poursuivre : « Pourquoi j’aime cet artiste ? Il est à l’image de cette Auvergne qui l’inspire : alchimie de l’eau de ses lacs et du feu de ses volcans, mystérieux, profond et ténébreux comme ses gours insondables. Ses mélodies chaudes soulagent l’âme comme ses eaux thermales apaisent les corps. Ses chansons onctueuses et nourrissantes se dégustent comme une truffade dans la vallée de Chaudefour. Derrière ses mots doux et ronds aux courbes volcaniques surgissent parfois les forces telluriques d’un rebelle à jamais ingérable. Surprenant et imprévisible, aussi passionné que séducteur, cet ours malicieux est un prophète exalté et lucide, un romantique tourmenté, introverti pour qui l’essentiel est de savourer l’instant présent. Sa poésie frôle la grâce et l’écouter créé instantanément une ambiance mélancolique, remède homéopathique aux maux de notre siècle. Il nous offre avec générosité ses textes, allégoriques et symboliques, choisis et ciselés, à des années lumière de la pauvreté des 144 signes d’un twitt … ».
J’ai lu et relu avec gourmandise ce beau texte qui sent l’authenticité ainsi que la réflexion. La maman d’Eric a cédé l’Auberge « La bonne hôtesse » . Elle a rejoint le Sud de la France. je vous félicite Colette … Comme j’aimerais tant que Jean-Louis BERGHEAUD puisse lire votre témoignage. Je ne vous connais pas, ne vous connaîtrai (sans doute) jamais mais suis certain que vous êtes une belle personne … Une petite explication : le mot « gour » dont j’ignorais jusqu’à l’existence, désigne un gouffre, une mare ou un simple trou d’eau ! Vous m’avez rendu plus intelligent Madame et je vous remercie de tout cœur …
J’avais oublié … souvenirs de ce repas à l’Auberge « La bonne hôtesse » : un autographe …
250 - Eric EMERY …
Les mots du jeune homme laissent entrevoir un personnage distingué, qui n’aime pas se mettre en avant. Pendant une demi heure nous avons eu plaisir à échanger au téléphone. Voilà qui m’a permis de mieux appréhender Eric lequel manie fort bien la langue de Molière tout comme sa maman … Je vous laisse seul juge … Eric m’offre en préambule cette pensée de VIALATTE : « La gloire c’est être oublié par son nom ». Puis de poursuivre : « De l’intérêt de croiser un individu notoirement méconnu au pays ou l’argent est cher ». Eric de citer à l’appui les noms de ces inconnus qui habitent nos rues : « De Pierre Virlogeux à Archon-Despérouses en passant par François Dominique de Raynaud mon quotidien est jalonné de ces illustres ignorés. On ne convoite que ce que l’on connait concluait un ami tout en fredonnant « Toute première fois, » le sommet de poésie de Jeanne Mas. Moi je ne rêve que de voyage vers Petersfield, Hampshire. Je suis une victime des échanges scolaires de fin d’année. J’habite au 16, avenue Archon-Despérouses. Et Alors que Mike OLDFIEELD chante « Get To France » je ne veux que faire le voyage inverse. Et convoiter Linda BAKER ! Je passe les soirées du mois de juin 1984 sur mon balcon ou la chaleur du soleil est prisonnière de la pierre de Volvic. Je rêve d’avoir des nouveaux rollers et un walkman Sony jaune autoreverse. Je rêve de pouvoir entrer au Phidias chez BOUDU. Je rêve de pousser la porte de Montlosier musique et d’acheter un harmonica pour jouer comme Rick DAVISs. Il ne me reste qu’un an avant de quitter définitivement mon auvergne natale et je suis sur le point de découvrir celui qui saura au mieux incarner cet attachement profond pour mon pays. De ce « Passion Privées », que je connais vite par cœur je sais peu de chose. Boitier K égaré et encre délavée par de nombreux passages dans l’autoradio. Même son origine est mystérieuse. Sans doute un achat maternel ? Mais le coup de foudre est immédiat. Cette découverte sera celle de la poésie et de l’imaginaire. Ce mois de juillet sous-titré pathétique est le mien ».
Le temps pour nous de souffler un peu … et Eric d’enchaîner : « En quatre années je suis passé de Riom à Lyon. Ma génération tarde à murir. La colline de Fourvière peine à concurrencer mon beau Puy de Pariou. Heureusement il y a ces retours au pays. L’hôtel familial posé en face du lac Chambon. L’été je suis inscrit à HEC (hautes Etudes de Courbanges) et la vie est simple. Mieux, Frigyes KARINTHY va entrer dans ma vie bien avant LinkedIn et m’exposer sa belle théorie. En gros ça donne : la sœur de mon beau-père vit avec le frère d’un des musiciens de Jean-Louis ! Je garde de beaux souvenirs de ces soirées avec Stéphane Mikaélian. Un garçon attachant et talentueux qui va m’en apprendre beaucoup sur mon cher Jean-Louis MURAT. En point d’orgue une visite au Chambon de la star. Même si je tente plusieurs fois le mythique »Poco-Loco » pour le voir en vrai je sais déjà que cela est accessoire. De « Cheyenne Autumn » je ne sauve que Le venin et ma joie d’avoir eu raison avant tout le monde ». Pour votre info le « Poco Loco » est un bar où le BERGHEAUD aimait à se détendre ou « faire le fou » …
Ce texte est d’une telle densité qu’il me faut prendre haleine, pour mieux m’imprégner des mots dits, des images proposées, des souvenirs exhalés … Eric reprend la main : « Le lien défait va m’apporter la certitude de voir apparaitre des pépites et je vais attendre patiemment loin des frasques et des tumultes. Il y aura des moments de bonheur, comme à Lyon en 93, et d’autres plus délicats. Trente années plus tard je suis en attente de ma livraison de poésie prévue pour avril. Des textes exigeants de MURAT je vais cheminer vers Desproges et Vialatte. Mais aussi vers la poésie de MORRISSEY. Longtemps hanté par le mystère du relatif anonymat dans lequel évolue notre auvergnat national je suis maintenant loin de ces considérations. J’ai du temps pour aller découvrir qui se cache derrière mes chers méconnus ».
Eric a de la suite dans les idées, il nous a mené dans les rues de son imaginaire et parie qu’un jour BERGHEAUD Jean-Louis rejoindra ses illustres inconnus qui dorment au coin de chez nous. De façon subtile il termine donc par ce pronostic : « Parions que d’ici peu un élu zélé saura transformer le collège Marcel BONY de Murat en collège BERGHEAUD. Pour que notre barde auvergnat finisse lui aussi oublié par son nom et remplace au rang des oubliés ce fils de paysan au destin national que fut ce courageux sénateur ».
Et de finir par un intriguant : «C’est ainsi qu’Allah est grand». Par les temps qui courent nous allons nous faire rattraper par la patrouille … mais qu’importe je m’en serais voulu de changer une seule virgule à ce texte qu’une maman sera fière de découvrir à son tour.
J’ai dit intriguant ??? : Je n’aurais pas du, puisque la citation est de VIALATTE et il semblerait qu’elle soit récurrente … ce que vient de me souffler Isabel ROVAREY … C’est à croire que les gens de goût se sont donnés rendez-vous sur mon blog en ce jour …
Nota : les clichés joints m’ont été fournis par Eric … himself !
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251 – Ghislaine QUINIO NEVOT …
Qui de son havre de paix m’écrit : « Une sensibilité à fleur de peau .. paroles et musique … guitare, cuivre, voix … tout m’enchante … J’adore l’écouter lorsque je suis installée devant une toile avec tubes et pinceaux … du bonheur ! tout simple ! ». Elle n’est pas belle la vie ? Merci Ghislaine …
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252 – Patrick Robert VILLANOVA …
Invité par moi à s’exprimer sur MURAT il se fend d’un : « Ce type est au dessus du lot en France. » Puis de me citer ses albums favoris : « Le manteau de pluie, Venus, Dolores, plus tard Tristan, et dernièrement Babel sont mes albums favoris ». De conclure : « Quel artiste a réalisé autant d’albums de qualité, j’en vois pas d’autres« . A cette question je pourrais répondre : Léo FERRE m’ais c’est bien le seul. Merci Patrick de la confiance accordée. Le jeune homme est passionné de photos, c’était d’ailleurs son métier. Pour preuve son avatar et les clichés qui suivent que je trouve superbes …
J’aime cette simplicité …
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253 – André FABRE …
Qui écrit : « J’adore cet artiste qui a su rester libre et qui parle dans ses textes de nature. Bravo l’ARTISTE ». Merci à vous jeune homme !
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254 – Christophe GLANDIER …
Qui me confie : « Je trouve qu’il a son univers et une voix envoûtante. Il a commis des chansons sublime mais c’est son album « Mustango » que je préfère. Par contre en concert … » Christophe de faire la moue, ce qui ne l’empêche pas de conclure : « Même si il a un foutu caractère, c’est quand même un des auteurs interprètes les plus doués de sa génération ». On est d’accord jeune homme …
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255 – Alexis LAURENSOT …
Voilà le texte remarquable que j’ai découvert il y a peu sur ma boîte mail. On y parle de MURAT en des termes qui me parcourent l’échine, qui font que cette journée de février située entre hiver et printemps sera une belle journée.
Je vous donne donc à lire … « Nancy, le 15 février 2016 » …
Le texte comporte en préambule ce titre : « Murat, mes mots« .
Puis Alexis de poursuivre : « Septembre 96, en couverture des Inrockuptibles : «Grâce à Dolorès, MURAT serre la paluche de Dieu » et on imagine bien que Dieu la lui tienne encore ! Depuis maintenant 20 ans, MURAT m’accompagne. Cet album a été pour moi un éblouissement qui perdure et la révélation d’un artiste au talent fou. La poésie muratienne a œuvré, le conservatisme variétoche nauséeux a pris sa plus belle gifle. MURAT continue de tracer son sillon tel un soc de charrue labourant la terre. Et elle est là sa source d’inspiration, sa terre d’Auvergne si chère à son cœur, et qui façonne son œuvre. Il aime à chanter le monde paysan disparu de sa jeunesse en ponctuant ses chansons d’imagerie rurale. MURAT l’homme fier, fier de son pays, de ses montagnes et de sa nature environnante auxquels il fait tant et si bien référence. Sa poésie est ancrée dans la terre et c’est tout en sensibilité qu’il nous livre ses émotions telluriques. Une plongée dans son univers me permet de sentir le parfum de la bruyère et des genêts, la piqure de l’ortie, la giroflée du vent sur un chemin de crête, la fraîcheur des sous-bois tapissés de mousses et de feuilles hastées où virevoltent çà et là papillons et libellules. La fourche du diable a bien ouvré, je commence à distinguer en bouche le velouté des arômes de gentiane. Ô MURAT, ton bestiaire n’est pas loin, leurs effluves me ramènent à ma simple condition d’homme, si mesquin face à cette nature qui nous a vus naître. J’aime ces moments où Murat me tient sur son chemin, dans son univers où la nature a autant de place que le reste. Il nous renvoie à une juste dimension, celle de vivre en harmonie avec les éléments qui nous entourent, le retour à une vie plus simple et plus harmonieuse dépourvue de matérialisme débridé. En irrésistible troubadour, MURAT nous conte l’amour et l’univers féminin avec maestria. La femme : son sujet de prédilection. Il nous donne à entendre des textes tout en sensualité, d’une rare profondeur et d’une intensité sans commune mesure. Sa voix de velours, envoutante, tout en chuchotements et murmures ; papier washi froissé ; recrache les mots avec force ou délicatesse. L’amour a trouvé sa voix. Avec quel esprit tutélaire MURAT est-il lié pour parler d’amour avec autant de virtuosité ? A n’en pas douter, surement celui d’un animal… MURAT, reste cet animal indomptable, cet imprévisible bête et continue de m’enivrer de ta prose savoureuse« .
C’est signé : « Alexis L. ». Je ne vous connais pas jeune homme, ne vous connaîtrais surement jamais. En votre compagnie j’ai passé un moment de grâce. Il me tarde de le faire partager à ceux qui aiment MURAT …
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256 – Medi Régis OUMIRA …
Qui m’écrit : « Tristan et Yseult » m’ a fait basculer dans son univers, les mots de MURAT … Par ailleurs, j’ai rarement vu un homme chanter de la sorte l’amour, tellement nécessaire à tous ».
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257 – Olivier KAAS …
Qui parlant de MURAT me confie : « Je ne suis pas le « Fan » mais j’aime ce Monsieur qui souvent à composé les B.O. des beaux moments de ma vie ». Merci Olivier, voilà qui me suffit.
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258 – M.C. TOSONI …
Qui, sur mon blog me laisse ce message : « Eh bien, cela a commencé avec « Si je devais manquer de toi » dont j’ai toujours l’album que j’adore … C’est très sensuel, très poétique, il y est question de lien amoureux fort et passionnel mais aussi de tout un univers autour de la nature, des chevaux des animaux etc … J’avoue que par la suite, je n’avais pas vraiment suivi ce que faisait Jean-Louis, à part le si cristallin duo avec Mylène FARMER, plein de délicatesse et de sensibilité … Il y a 3 ou 4 ans environ, j’ai eu l’occasion d’écouter d’autres albums que je ne connaissais pas, et c’est pour moi toujours aussi poétique et méditatif … J’avoue ma préférence pour le « Manteau de pluie », qui pour moi évoque des souvenirs de ma jeunesse, les vacances à la montagne noire avec ma famille et l’impression d’être emportée par un bateau … Je suis très sensible à son univers intérieur riche et authentique, sa poésie et sa sensualité … C’est incomparable, unique, cela me parle en tous les cas … La voix de Jean-Louis m’amène à chaque chanson dans un rêve, une histoire, une féérie dont je ne voudrais pas revenir … C’est comme lorsqu’on est enfant et que l’on raconte une histoire à coeur ouvert, il n’y a aucun calcul, c’est pur et c’est pour cela que je l’aime« . Merci Marie Claire et bravo pour ce magnifique sourire ! Vous respirez la simplicité, vous êtes belle !
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259 – Martine PRADIER …
Non content d’aimer MURAT, Martine m’offre ce superbe bouquet de roses et me confie : « J’ai entendu, chez une amie, Jean-Louis MURAT avec « Cheyenne Autumn » et j’ai adhéré de suite. J’aime sa voix, ses mélodies. Il est poétique, mystique, simple et rebelle à la fois, n’aimant pas le show-biz. Il représente très bien notre terre Auvergnate. Et puis voilà, je crois que cela ne s’explique pas plus quand on apprécie un chanteur c’est qu’il représente un peu quelque chose de nous, ou que l’on se retrouve un peu dans ses chansons. Je ne m’en lasse pas ». Nous non plus Martine. Merci …
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260 – Patrice LHEZ …
Qui m’écrit : « J’adore MURAT ! Sa musique sa façon de chanter les textes … et j aime assez le personnage aussi ».
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261 – Luc OFFERLE …
Une belle plume, mise au service d’un bel artiste qui, sur mon blog dépose ces superbes lignes : « MURAT est vrai et simple, compliqué et faux, sincère et envahissant. C’est une plante grimpante, une nature vraie, la puissance de la pierre, la force des branches, la légèreté de l’eau de source et la vitalité du vent sur les monts. C’est tout et presque rien, qu’une chanson fredonnée, qu’une mélodie qui passe comme l’homme sur terre. De la légèreté. Une trace humaine sur cette terre passagère« . Vous avez raison, MURAT c’est tout ça …
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262 – PEPIN Robert …
Il a de la gueule, le jeune homme. Il aime MURAT et me le dit : « J’ai découvert MURAT avec « Cheyenne autumn » et depuis, j’achète tous ces albums, je l’ai vu plusieurs fois en concert … J’aime toute l’oeuvre de MURAT, je retrouve un peu de mes racines Auvergnates dans ses textes. J’aime sa poésie, même si je ne comprends pas tout. Ses chansons m’accompagnent depuis si longtemps maintenant, elles sont avec celles de MANSET la bande son de ma vie … Souvent je pars en Auvergne me balader : »sur les traces de MURAT » avec sa musique dans mes oreilles ». Merci à toi Robert et vive : « Morituri » …
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263 – Florian MARTEL …
Qui m’explique son attachement à l’œuvre de MURAT par ces quelques mots : « Ses textes et son caractère … ». Effectivement voilà qui est largement suffisant. Merci Florian.
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264 – Pierre BESSAC CANTUEL …
Qui sur ma boîte mail m’adresse ce message : « La première fois que j’ai « rencontré » Jean-Louis MURAT, c’était en 1989 dans son clip l’Ange déchu. « Tiens, je ne connais pas ce chanteur » ai-je dit du haut de mes 10 ans, mais j’aimais bien. Puis, vint le duo avec Mylène FARMER. Un clip d’une rare beauté et d’une grande intensité poétique. Arriva ensuite Col de la Croix-Morand. Je connaissais ce nom car j’y étais déjà passé, en tant qu’arrière-petit-fils de paysans Cantaliens. Avec mes parents, on bourlinguait pas mal dans le Puy-de-Dôme et le Cantal, alors la terre de Murat, je la connais bien ; la poésie, les mots de MURAT, ça me parlait et ça me parle toujours. Murat, c’est aussi, des noms de lieux glissés dans le texte d’une chanson : « J’allais au Servière me rafraîchir le moi ». « Une fille et un garçon s’embrassaient au bal au Chambon ». Ces évocations me font du bien et me rappellent mes virées à pieds ou à vélo autour du Sancy qu’il m’arrive encore d’entreprendre, toujours avec une chanson de Jean-Louis dans la tête.
J’aime beaucoup des clips de MURAT, très bien réalisés, et dans lesquels on entrevoit souvent un bout d’Auvergne. Un volcan, un lac, une route –le Cri du papillon-. J’aime la nonchalance de MURAT lors de ses interventions télévisuelles, encore plus quand il remet les autres à leur place (Emission de RUQUIER, en 2006)
J’adore rentrer dans le lard de ceux qui disent « Jean-Louis Murat, pour qui se prend-il ? Il est pédant et désagréable ! ». Justement, Murat nous change des enfants de chœur souriants, hypocrites et bien élevés, des producteurs de soupes numéros 1 des ventes, des enfoirés et autres béni-oui-oui auréolés du showbiz, qui croient montrer l’exemple en matière de charité alors que…. Merde, il me manque des mots et des formules pour terminer ma phrase, mais je suppose que tout le monde m’aura compris.
Si j’aime MURAT, ce n’est donc pas par simple chauvinisme régional, c’est que Jean-Louis MURAT sort du lot, qu’il chante l’Auvergne, qu’il parle juste. Il y a une réelle pénurie d’artistes aussi vrais que Jean-Louis Murat. ». Puis Pierre de presque s’excuser de la véhémence de ses propos. Pas de souci Pierre, je suis du même avis que toi. Bien sur toute vérité n’est pas bonne à dire, mais ne rien dire serait pire que tout et ça : MURAT ne peut pas.
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265 – Nicolas LE DAIN …
Qui me confie : « Je suis « fan » de MURAT depuis le début de sa carrière. Pourquoi ? Sa musique et le personnage ! Voilà ... ». Il ne m’en faut pas davantage. Merci jeune homme.
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266 - Fabienne BASTIAN GIRARDOT …
Qui m’adresse un texte grande sensibilité : « J’aime MURAT pour sa singularité, sa poésie et son authenticité. Il est nostalgique d’un monde plein de l’odeur enivrante des fleurs des champs et de l’enfance. La vie moderne et le bitume ont recouvert d’un voile sombre les merveilles de la Nature, sa beauté et ses sons magnétiques, comme le chant de l’alouette ou du coucou… Jean-Louis MURAT, de sa voix profonde, restitue la Nature intacte, dans ce qu’elle a de plus envoûtant. Il n’a jamais cédé aux sirènes de la gloire facile et commerciale. En changeant plusieurs fois de style, il est toutefois resté lui-même, tout en évoluant différemment. Il peut certes être provocateur ; mais cela fait partie de son charme, car il hait l’hypocrisie et les faux-semblants. C’est un romantique, écorché vif … Je suis tombée amoureuse, en écoutant « Cheyenne automne » ; amoureuse de mon mari actuel.« .
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267 - Christophe BASTIAN …
Il n’est pas courant de voir mari et femme aimer le sieur MURAT. C’est le cas avec Christophe et Fabienne. C’est donc au tour de Monsieur de s’exprimer : « J’aime MURAT pour sa personnalité, ses coups de gueule, sa voix, ses paroles et sa musique, et ce depuis 25 ans. Pour l’avoir vu en concert l’an passé, c’est un artiste généreux sur scène qui prend du plaisir et qui en donne. J’ai acheté ce matin 2 albums, Mustang et Tristan. Oui j’aime un gars qui ose dire qu’il est fan de Lance ARMSTRONG dans une époque où le politiquement correct est de vigueur ». Merci à vous …
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A suivre …
http://didierlebras.unblog.fr/115-quinze-vous-aimez-jean-louis-murat-pourquoi-dites-le-moi-suite/
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« Et c’est ainsi qu’Allah est grand »… Citation récurrente de Vialatte, Didier.
Merci Isabel … ça non plus je ne savais pas …
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« Pour que notre barde auvergnat finisse lui aussi oublié par son nom » , le poète n’est pas forcément celui que l’on croit Éric
Merci de lui avoir consacré cette page Didier, Éric est en effet , un personnage intéressant, cultivé et distingué, drôle et modeste..discret avec.beaucoup de qunlités..
Voilà la type de personnage que j’aime bien effectivement.
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Quels témoignages intéressants Didier… Particulièrement celui de la maman m’a touché… Et Mr Eric Emery,quel homme de goût… La modestie fait partie de ses qualités… À n’en pas douter…Merci.
Je te rejoins Rhia … La mamnan c’est Colette !
D
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quels beaux témoignages! Les mots de Colette sont un pur délice de lecture! Quand à son fils Eric, il est si discret que jamais je n’aurais imaginé que ce « parisien » qui ne me connaissait pas et dont j’ignorais l’existence jusqu’àu jour où il m’a proposé spontanément via un groupe facebook, d’acheter en même temps que le sien, le billet d’entrée pour la Maroquinerie; jamais je n’aurais pu imaginer que ce Monsieur en costume, travaillant tard au point de risquer d’être en retard à un concert majeur tel que la PIAS Nite, soit auvergnat pur souche et « fan » depuis si longtemps de Jean-Louis! Quand un homme à l’aspect sérieux se dévoile et lâche la bride, ça fait du bien de lire ce qu’il veut bien nous dévoiler! Merci Eric et merci à ta maman!
Je vois que Eric est connu de tous et toutes …
D
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« Indomptable et imprévisible bête… » tel le lynx! Les mots d’Alexis sonnent tellement justes! bravo pour ces nouveaux témoignages recueillis.