- 115 douze – Vous aimez Jean-Louis MURAT ? Pourquoi ? Dites le moi … (suite) …
Il ne se passe pas de jour, sans que vous ne veniez me dire que vous aimez Jean-Louis MURAT. Vous m’en voyez fort aise ! Pour le nouvel An j’ai fait parvenir à Laure BERGHEAUD tous vos témoignages. Je n’hésiterai pas à vous faire part des retours éventuels. Même s’il est bougon je suis certain que Jean-Louis n’est pas insensible à ces témoignages qui viennent du « petit peuple » dont je suis l’émanation … Il me plaît de donner la parole à ceux qui ne l’ont jamais ou si peu, par bribes …
205 – Jean-François JACQ …
Il admire MANSET et ne s’en cache pas.
C’est ainsi que sur sa page Facebook Jean-François exhibe une superbe photo du voyageur solitaire …
Pour aussitôt décliner, parlant du chantre Auvergnat : « J’eus le même choc, insatiable, lorsqu’en 1996, je découvris MURAT à travers » Fort Alamo « . Puis d’ajouter dans la foulée : « Ce fût un bouleversement, une claque sans commune mesure … ». Jean-François me promet de compléter ses propos dans un proche avenir. J’ai trouvé les mots si forts que je n’ai pu m’empêcher d’en faire l’ouverture d’une page nouvelle …
Jean-François demeure dans le Cher. Il est l’auteur de plusieurs livres sur le rock … dont un sur le groupe « Bijou » dont il me dit : « La passion et l’intégrité de Bijou ont été sans pareilles » …
Jean-François a un rêve : écrire un livre qui ne parle que de MURAT. Aussitôt il me dit : « Si ça se fait, je rêve de rencontres, d’échanges intérieurs, de bribes de dialogues à retranscrire ».
A bientôt de te lire ami de Vierzon, que tu nous dises dans le détail pourquoi tu aimes Jean-Louis MURAT ???
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206 – Irène NEVODOVSKY SANCHEZ …
Son seul nom exprime « la diversité » qui me tient tellement à cœur. D’origine Russe, c’est en ces termes qu’elle m’explique pourquoi MURAT ? : « Les paroles de ses chansons même si la poésie est parfois mystérieuse, la diversité de ses musiques, son mauvais caractère et sa marginalité« .
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207 – Thierry MORER …
Qui me confie : « J’ai 46 ans, j’aime Murat depuis « Le manteau de pluie » ! Je suis d’abord un fan de Léonard COHEN. Ca doit être la compile « I’m your fan » qui m’a fait écouter ce que faisait MURAT, je crois. C’est vieux tout ça ! ». Curieux d’en savoir plus, je demande à Thierry ce qui le touche le plus chez MURAT. Voici sa réponse : « Je ne sais pas ce qui me plait chez Jean-Louis MURAT, ça me touche c’est tout, ça me repose ! En voiture, c’est très bien ! ».
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208 – Philippe BRAX …
Qui, sur mon blog laisse ce message : « J’aime MURAT depuis la fin des années 80, certains titres comme « Le troupeau », « Rouge » et « Montagne ». Mon côté péquenot de la Drôme Provençale … Maintenant que je suis en grande couronne (de Paris), j’aime rêver aux grands espaces. Pour moi c’est le souffle de « Dolores live » et du « Live de 1994« …
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209 – Denis POUGET …
Qui m’écrit : « J’ai découvert Jean Louis Murat avec Cheyenne Autumn (l’ange déchu) puis j’ai pris quelques distances avec sa production jusqu’au soir ou devant mon écran TV à la suite de la retransmission d’un concert de Cali, je suis tombé sur « Parfum d’acacia au jardin », j’ai pris une immense claque. Guitariste amateur, j’apprécie tout particulièrement son sens de la mélodie (2 / 3 accords en boucle et il nous gratifie de chansons merveilleuses), un jeu de guitare épuré et des textes d’une poésie rurale qui me rappellent mes souvenirs de gamin dans ma Dordogne natale ».
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210 – Sophie MARTIN …
En guise de réponse elle me fait parvenir une photo …
L’objet n’est pas facile à dénicher, une cassette de réédition contenant les titres de la période post « CLARA » … Elle y met ce petit bémol : « J’ai beaucoup aimé Jean Louis MURAT, mais maintenant c’est fini. Je suis de loin avec ma AMPARO que j’ ai connue lors d une émission fan de sur « France Inter ». Sophie ne veut pas nous en dire plus …
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211 – Irène PREVI …
Nous ne nous connaissons pas si ce n’est à travers la toile. Son avatar me laisse devenir subtilité et beauté. Mais arrêtons là les supputations. Voici ce que la jeune femme m’écrit qui me comble au plus haut point : « Oui, j’aime MURAT, depuis peu de temps d’ailleurs… Un ami me l’a fait découvrir sur son mur… Je trouve que ses textes sont magnifiques, il a l’art et la manière de parler des sentiments amoureux par touches passionnées, des allusions qui ne peuvent laisser insensibles … C’est un amoureux des mots, ça se ressent … Personnellement, il me fait vibrer à chaque écoute, il m’emmène dans son monde … Ses musiques sont belles aussi, elles collent aux textes, c’est un tout ! Voilà mes premiers ressentis ». Merci à vous de ces mots précis, concis, respectueux à la virgule près de l’orthographe …
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212 – Jérôme DEBAIZE …
Le jour de la mort de BOWIE … tout me semble dérisoire. Si BOWIE est mort c’est que tout le monde va mourir ! Pour autant, moi qui aime MURAT, en votre compagnie je poursuis mon petit bout de chemin. C’est Jérôme, musicien, qui m’adresse ce message : « Découvert avec l’album « Cheyenne autumn » il me suis depuis longtemps. Je suis allé le voir deux fois en concert sur Nantes. Le personnage est bluffant d’ autre part son absence du star système me convient très bien« .
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213 – Audrey ROCARO LAPLANCHE …
Qui m’écrit : « J’ai découvert Jean-Louis MURAT en 89 avec l’album « Cheyenne Autumn », j’avais alors 14 ans …Un vrai coup de foudre pour cet artiste et une vraie révélation musicale pour moi à travers cet album sublime ! Et depuis, je suis restée une véritable fan … MURAT c’est une voix, un univers et chaque sortie de ses albums est un vrai petit plaisir. Une chanson m’a marqué depuis toujours c’est « Le venin » … véritable chef d’oeuvre ! ». Merci Audrey pour ce magnifique sourire …
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214 – Jean-Philippe VERDIN …
Un avatar noir en souvenir des victimes du Bataclan … Jean-Philippe me confie : « Non seulement j’aime Murat, mais je l’aide occasionnellement à trouver les musiciens de sa dernière tournée ! ». Je n’ai pas cherché à en savoir plus. Voilà qui me suffit !
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215 – Pascal WALLART …
Un nordiste qui m’écrit : « Tournée « Venus », en 1994 je crois, au théâtre Sébastopol de Lille avec le formidable Sylvain VANOT en première partie. J’y vais alors sans grande conviction et puis, sur cette scène couverte de feuilles mortes, des torrents d’émotion déferlent au fil de morceaux que j’apprendrai à adorer : Saint Ex, Maîtresse, Le corridor humide … Une « pedal steel » aérienne mène le bal et le virus est chopé dès la sortie de salle. Le lendemain, Venus tourne sur ma platine, le premier d’une longue série que j’espère pour longtemps ininterrompue ». Et moi d’interroger Pascal sur l’après « Venus« . Pascal me répond : « La femme du moujik of course, Mustango aussi, et puis une quinzaine de CD d’inédits piqués sur le net il y a une dizaine d’années et que je réécoute toujours avec frissons (Melody Nelson, Londres, spectacle pour américains, Bleuet, des reprises de Leonard Cohen, d’Arab strap, toutes les versions de Face sud, bang bang … ». Voilà qui dénote une bonne connaissance de l’œuvre de MURAT.
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216 – Henri MAUBOUSSIN …
Qui, évoquant MURAT m’assure : « J’aime sa lumière sa conscience … C’est un élévateur de conscience ».
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217 – Jean-Michel COFFIN …
Le blog de Jean-Michel COFFIN a toujours constitué pour moi un exemple. Le cap du million de visites uniques est passé. Ce n’est que justice. Son titre : « A l’encre violette » … on pourrait ajouter : « A l’encre de mémoire » … Je savais qu’il aimait MURAT, je l’avais donc invité à donner son avis sur le « Brenoï ». Voilà qui est chose faite pour mon plus grand bonheur et pour le vôtre …
Je reprends donc in extenso, chaque mot est pesé, pensé, la plume est légère et ferme à la fois. C’est un délice …
« Pour témoigner de mon attachement à Jean-Louis MURAT, je pourrais ne pas me compliquer la tâche en vous joignant le lien suivant tiré de mon blog : http://encreviolette.unblog.fr/2009/10/22/mots-a-maux-de-jean-louis-murat-a-mano-solo-1/
J’y ai dit beaucoup. Ce serait finalement une posture très « muratienne » de vous envoyer paître dans ses prés arvernes. L’homme est souvent ronchon avec les médias et son public, ce n’est pas pour me déplaire, bien au contraire. Je ne suis pas un exégète de MURAT comme vous, Didier. Je ne saurais dégager le fil conducteur qui me guide dans sa discographie foisonnante. Le poète aime nous surprendre, nous déranger même en mettant sa musique sur les vers de BAUDELAIRE et Pierre-Jean DE BERANGER, ou parfois en parlant avec justesse de foot ou de vélo. Si je me souviens bien, j’ai croisé MURAT, pour la première fois, il y a un quart de siècle, dans le col de la Croix Morand. Mon oreille fut alertée par quelques aboiements inhabituels dans un disque dit de variétés. Je m’approchai alors avec la prudence qui sied pour les chiens de troupeau. En guise de balade (ou ballade, le mot fonctionne aussi) sur le vieux massif hercynien, je me rendis alors à ma médiathèque francilienne voisine. Je tombai sur un CD un peu hybride, un Live in Dolorès et un tout aussi vivant Murat en plein air. Un vivifiant bol d’air dans lequel je trempais à satiété mes lèvres au « lait des narcisses », et goûtais en boucle à cet instrumental truffé de bruits de buron. « Notre troupeau devait donner du lait au goût de réglisse et d’airelles » … c’est ainsi que je fis connaissance de Perce-neige et, depuis, aime définitivement Murat. Même s’il serait réducteur de classer Jean-Louis dans cet unique talent de portraitiste, je fus conquis par sa manière de croquer les « gens de peu » de son pays (pour reprendre le titre d’un beau livre du regretté sociologue Pierre SANSOT : « Gens de peu comme il y a des gens de la mer, de la montagne, des plateaux, des gentilshommes. Ils forment une race. Ils possèdent un don, celui du peu, comme d’autres ont le don du feu, de la poterie, des arts martiaux, des algorithmes. Ils ne concevaient pas leur différence comme une prétendue infériorité. Ils se levaient tôt, ils travaillaient plus tard et plus souvent. Une pareille condition ne signifiait pas qu’ils possédaient moins de valeur. Le peu ne présuppose pas la petitesse mais plutôt un certain champ dans lequel il est possible d’exceller. ») Ainsi sont et vont le berger de Chamablanc, un voleur de rhubarbe, Jeanne la rousse ou la fille du fossoyeur, une sorte d’inventaire aux prés verts. Un sentiment étrange me parcourt quand je goûte chaque nouvelle cuvée muratienne. À la différence de Philippe DELERM avec sa bière, la première gorgée ne me transporte pas forcément, et puis, et puis … je me rends à l’évidence, au fil des écoutes, la magie opère, c’est capiteux, c’est voluptueux, c’est sensuel, je m’enivre. C’est la preuve que Murat comme pour tous les poètes, ce n’est pas facile, ça s’apprend, ça se découvre doucement, et puis, un jour, on se libère pour arpenter seul les chemins musicaux d’une transhumance imaginaire. Ainsi, « fréquente-t-on la beauté » ! ».
Ce jour, le soleil brille sur la Bretagne. Je suis un petit garçon heureux. Vous m’avez réconforté avec l’école de la République. C’est en effet là qu’on peut qu’on doit toujours apprendre à écrire de la sorte. Voilà qui peut sembler dérisoire de nos jours mais qui ne l’est point, oh que non ! Je me permets donc d’apposer à vos mots le fronton de votre école … hôtel devenu ! Tout un symbole de décrépitude …
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218 – Poly ESTHER …
Qui m’écrit : « Oui, j’aime assez MURAT, « Mustango » fut le point d’entrée. Je ne suis pas un fan assidue, mais me réjouis que d’autres le soient pour moi ». La porte d’entrée me sied …
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219 – Nae DJOUA …
Qui m’écrit : « J’ai toujours aimé son univers, ses textes, sa personnalité … » et qui ajoute : « Il y a des chansons que je passe en boucle dans ma voiture, coupée du reste ». Puis, à ma demande de citer : « L’ange déchu » !
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220 – Corine LAMBERT …
Dieu que j’aime ce beau sourire, taquin, moqueur, très féminin ! J’apprécie tout autant ce que me confie Corine : « J’aime beaucoup Jean-Louis MURAT depuis des années. « Je jette une Orange vers l’ astre mort » … Pourquoi ??? » Et d’asséner : « Parce que ses textes me touchent. Pour sa personnalité. Pour sa douceur et pour des tas de raisons ». Merci belle Dame, vous avez ensoleillé ma soirée.
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221 – Catherine LAUGIER …
Elle aime la musique. Elle aime les gens et accorde à juste titre de l’importance à l’amitié quand bien même elle ne serait partagée qu’au travers du canal internet. Je suis fier qu’elle ait accepté mon invitation à devenir « mon amie ». Voici ce qu’elle me dit de MURAT : « Je ne l’aimais pas tant que ça, surtout pour le personnage qu’il joue (ou pas ?) mais je trouve que ses albums sont de mieux en mieux, le dernier est superbe ! ». Voilà un avis qui me tient à cœur et me conforte au possible …
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J’aime Murat depuis la fin des annees 80, certains titres comme le troupeau, rouge et montagne. Mon cote pequenot de drome Provencale… Maintenant que je suis en grande couronne (de Paris), j’aime rever aux grands espaces. Pour moi c’est le souffle de Dolores live et du live de 1994…
Merci Philippe, je collecte … Merci par ailleurs de faire connaître ce blog à vos amis … ma pub ? Le bouche à oreille … je n’en veux pas d’autre !
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