- 115 dix neuf – Vous aimez Jean-Louis MURAT ? Pourquoi ? Dites le moi … (suite) …
Une nouvelle page pour recevoir vos témoignages pour vous qui aimez MURAT … Les 400 ? Nous y sommes quasiment. Je n’en suis pas peu fier …
399 – Eric BOISSET …
Evoquant MURAT, Eric m’écrit : « C’est un troubadour médiéval égaré dans une époque aussi peu faite pour lui qu’un haut de forme pour un singe. Il murmure l’amour courtois comme personne, sur de splendides harmonies. Ses textes sont empreints d’une poésie qui laisse la bride sur le cou à l’imagination … ». Je lui demande si je peux ajouter ce témoignages aux précédents il m’assure : « Sans souci ». La plume est gracile, je me doute que l’homme vit de sa plume. J’ose la question. Eric me dit modestement qu’il écrit des livres pour enfants … ainsi que des scénarios pour le cinéma. Il termine par : « J’aime MURAT envers et contre tout, y compris lui-même, parfois« . Ce à quoi je souscris pleinement. Merci Eric !
Curieux par nature j’ai fouillé le net pour mieux connaître Monsieur BOISSET. Je n’ai pas été déçu. Sur le site de vente « Amazone » je découvre cette synthèse : « La vie d’Éric Boisset se lit comme un roman. Né à Valence le 8 novembre 1965, il habite tout d’abord la cité des Limouches, où il se lie d’amitié avec son voisin de palier, un petit Antillais qui lui servira de modèle pour le personnage de Bonaventure. Puis son père achète, en plein cœur de la Drôme provençale, une grande ferme délabrée qu’il a décidé de rénover pour se distraire. Après sept années de vie citadine, c’est un choc pour le jeune Éric, qui s’accommode lentement à cette nouvelle existence. C’est une véritable pastorale qui commence : le petit paysan de la ferme voisine lui apprend à traire les vaches, il passe ses journées dans les bois, il pêche ; l’été, avec ses cousins, il dort à la belle étoile au bord d’une rivière ou dans une cabane … Le temps le plus heureux de sa vie ! Le cadre enchanteur de la Drôme est aussi celui de son roman, Le Grimoire d’Arkandias, où l’on retrouve la Véore, rivière qui coule à Chabeuil, non loin de Bouvante-le-Haut, dans le Massif du Vercors. Mais sa vie prend un tour épique : à l’instar de ses héros, Théophile et Bonaventure, il fabrique à l’aide de son petit voisin des bombes surpuissantes avec des granulés d’engrais. À dix-sept ans, il quitte tout pour suivre une jeune bohémienne rencontrée alors qu’il aidait son père à récupérer des métaux dans une décharge publique. Il épouse le mode de vie des gens du voyage. Mais lassé, selon ses propres termes , « des puces qu’il a attrapées au contact des singes », il décide de s’installer à Paris. La jeunesse d’Éric BOISSET ne se limite pas aux plaisirs de la campagne ni aux aventures d’un garçon téméraire et romantique. Dès l’enfance, il est sensible à la magie des mots, et il éprouve une singulière émotion en parcourant Stendhal, Rimbaud, Hemingway, qui deviennent ses maîtres. La lecture est pour lui un merveilleux tremplin pour le rêve et, bien vite, il va se mettre à écrire ce qu’il aimerait lire. Il publie donc plusieurs albums de bandes dessinées avant de rédiger son premier roman, Le Grimoire d’Arkandias. Fidèle à ses deux héros, il les remet en scène dans Arkandias contre-attaque où Théophile et Bonaventure auront à nouveau recours à la Magie rouge pour contraindre leur professeur de biologie à lever sa terrible et injuste sanction. Dans Le Sarcophage du Temps, ils devront lutter contre le destin et remonter le cours du temps pour sauver de la mort Pacôme, le poisson rouge de Théophile, et Samantha, sa souris. Tout cela, bien sûr, sous le regard inquisiteur et inquiétant d’Agénor Arkandias … En 1998, il a publié un autre roman, Nicostratos, qui a reçu, lui aussi, de nombreux prix. Aujourd’hui, Éric BOISSET habite une ferme rénovée en plein cœur du massif des Bauges et « tandis que les loups hurlent sous sa fenêtre », il laisse jaillir son inspiration … Chaque soir, de neuf heures à minuit, il teste, pour le plaisir de ses lecteurs, « mille et une combinaisons de mots ».
BOISSET ne m’a mené nulle part. C’est moi qui me suis glissé dans la peau de cet inconnu. Il ne m’a rien demandé. C’est moi qui me suis permis de jouer les curieux. Ce Monsieur qui écrit : « Si je dois tout changer en moi pour être accepté, alors je ne serai pas intégré mais désintégré« , m’a ouvert sa porte j’en suis tout honoré !
Ci dessous, quelques livres de sa production …
1996
Dans le tome 3 de la trilogie : « Sarcophage d’Outretemps » Eric BOISSET fait référence à MURAT le chanteur Auvergnat, allant jusqu’à le désigner. Par le bruit assourdi, Théophile (l’un des deux héros du livre) s’exclame : « Pense à autre chose ! Se dit-il à lui-même en serrant tout à la fois les dents et les poings. A SCHUMANN, par exemple, ou à Jean-Louis MURAT … ». Gentiment Eric BOISSET me fait savoir que dans le tome 1er : « Le grimoire d’Arkandias » il cite également le chantre d’Orcival. Je me dois d’avouer que malgré mes recherches je n’ai pas trouvé … Je ne suis pas homme à me résigner. Je vais donc continuer mes investigations. Si quelqu’un trouve avant moi, sachez que je suis preneur !
Cette trilogie a été adaptée au cinéma (2014). L’acteur principal ayant pour nom : Christian CLAVIER.
Pour la collection : « Classiques & Contemporains » Laurence Olier interroge BOISSET : « Quel rôle joue votre histoire personnelle dans l’écriture ? ». BOISSET de répondre : « Un rôle capital ! Mes jeunes héros sont le reflet fidèle de l’enfant que j’ai été. Leurs bêtises et leurs mensonges ont commencé par être les miens ».
21 septembre 2012.
11 septembre 2015
Au contact de ce Monsieur, je me suis enrichi et je l’en remercie.
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400 - Nathalie MARY …
Qui me confie : « J’aime Jean Louis MURAT que j’ai découvert à l’âge ado. J’adore ses textes, sa voix, son univers, sa musique me fait vibrer, c’est un des plus grands pour moi à l’heure actuelle« . On est d’accord Nathalie.
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401 - Philippe MALAISE …
Il doit avoir un nom prédestiné puisque Philippe MALAISE, Belge, soigne les gens d’eux mêmes … Sur son mur je voyais de belles photos originales, de vraies cartes postales … Chaque fois je mettais un « like » … Comme d’autres mettent des « poke » …
Ici nos campagnes qui se meurent …
La un rouge gorge qui chante à s’égosiller … Notez la signature pleine de classe : « Philippe M » … Cela veut tout dire …
Ce jour, ce Monsieur m’a écrit d’Outre Quiévrain pour me dire combien il aimait Jean-Louis MURAT. Je vous laisse apprécier : « Mon plus ancien souvenir de MURAT : je roule vers Paris pour aller rejoindre une jolie femme qui m’y attend pour le week-end … Dans la voiture, copié sur cassette (vous vous souvenez ? ce truc qui sortait souvent de son enclos pour aller s’enrouler sur les pivots entraîneurs …) : « Sentiment nouveau » de son « Manteau de pluie ». Des images plein la tête de matins ravis à venir … J’avais dû entendre à la radio le « Col de la Croix-Marand », si agréable pour cet amoureux de la nature que j’étais – et reste encore … L’aventure avec cette femme n’ira guère plus loin. Mon lien avec la musique, la voix et la poésie de MURAT, oui ! Je me sens bien en « Muratie ». Je ne sais pas pourquoi et serais bien incapable tout autant de sortir mes albums préférés, mes chansons préférées. Ça me parle, pourrais-je dire, au plus profond. Sans doute la musique et la voix. On parle peu, il me semble, de l’art que MURAT a pour écrire des ritournelles qui vous restent facilement en tête. Je ne suis pas musicien et ne sais pas à quoi cela peut être dû, mais c’est ainsi pour moi, en tous cas. Dans bien de ses chansons. J’aime ses textes où l’on ne comprend rien. Comme la poésie : ça me parle à un autre niveau … Des bouts de phrases restent, j’y adhère, cela traduit si bien un ressenti, cela précise une confusion en moi. Et que je ne comprenne pas le pourquoi ce « Jean-Louis » dit cela, je m’en moque. Comme du lien éventuel avec le reste du texte … Ces quelques phrases avec cette musique et cette voix, ça me va et me suffit. Comme une nourriture. Je pense que j’écoute MURAT tous les jours. C’est bien le seul. Et je chante. J’adore chanter MURAT. Cela me fait un bien fou, en voiture, chez moi … Je ne suis pas fan de concerts en général. Au risque de choquer les fans qui le suivent dans ses concerts, je ne suis pas fan de MURAT en concert. Je suis allé une fois dans une petite salle à Paris pour l’album « Grand Lièvre » … J’apprécie peu. Ni fan de concert ni musicien : il me manque sans doute des clés et des grilles de lecture. Je préfère les morceaux bien travaillés avec les musiciens qu’il sait choisir. L’impression que la plupart du temps sur ses disques (il y a quelques exceptions !) il parvient à mettre de côté sa part d’auto-sabotage. Sur scène, parfois, je vis cela comme s’il était en train de jouir de ce qu’il faisait sans aucune considération pour la salle, une sorte de masturbation en public. Et pourquoi pas ? Je ne juge pas. Juste qu’alors, je m’ennuie. Ou simplement, je n’aime pas. Comme je ne suis pas fan de ce que je vis parfois comme un massacre de la chanson à coup de cris et de guitare électrique … ce sont mes pauvres limites ! Cela amène évidemment à toute cette polémique du « Murat publique »… J’aime tant ses albums, sa poésie que son côté « Je me tire régulièrement une balle dans le pied », je m’en fous. Juste un peu dommage … Mais les plus grandes œuvres sont anonymes (pensons à toute l’architecture religieuse) ou finissent par le devenir tant les détails biographiques de leur auteur, ses déviances, son caractère, passent au second plan … et c’est tant mieux ! Si l’art ne permet pas de transcender nos petits égos refermés, à quoi sert-il ? (je parle de l’art comme d’une démarche intime et profonde, pas de l’art commercial, celui des galeries – de la galerie !). Donc, les frasques médiatiques de Jean-Louis MURAT, je m’en fous donc un peu. Quoi qu’une part de moi, souvent puisse aussi s’en réjouir, comme à chaque fois que quelqu’un casse sa langue de bois pour en allumer un beau brasier … Pour l’instant, j’écoute beaucoup « Morituri ». Il m’a fallu, comme à chaque fois, l’écouter quelques fois avant de l’adopter pleinement. Et puis aussi ‘Moskva » et « Toarmina » que j’adore. Ensuite, « Babel » (même si je trouve les textes un peu plus pauvres souvent), « Grand lièvre » et « Toboggan ». Et ce matin, en cuisinant et en rangeant la maison : le double de « Lilith » qui contient de véritables perles ! Et je n’oublie pas ce « Charles et Léo » magistral et cet OVNI dont on ne parle pas assez : « Madame DESHOULIERES ». Ça au moins, c’est oser des choses sans le souci du succès à la radio … ».
Philippe de m’adresser cette photo …
Avec ce commentaire, en forme de conclusion : « Voici une photo prise en automne 2013 lors d’un séjour en Auvergne. Je voulais bien sûr aller voir ce col qui m’avait mené plus de 10 ans plus tôt à la poésie du MURAT … ». Né en Belgique Philippe manie délicieusement notre langue. Je n’ai trouvé aucune faute d’orthographe. Décidément nos amis Belges donnent souvent dans l’excellence. Grand merci jeune homme pour ce beau témoignage.
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402 – Rachel PACHE …
Elle est Suissesse, elle aime la Bretagne et Jean-Michel CARADEC. Il faut croire que nous sommes faits pour nous entendre. S’agissant de Jean-Louis MURAT elle m’écrit : « Oh là, il me faudrait des heures pour en parler … mais en résumé, dans mon « panthéon » de la musique, j’ai Nina SIMONE, puis Jean-Louis MURAT, qui m’accompagne depuis les années 80 … sa voix charmeuse, envoutante, honnête … ses textes, dont certaines chansons me donnent un nouveau sens à chaque écoute, … ses concerts qui sont à chaque fois uniques, parce qu’il semble vouloir vivre l’instant présent avec les teintes du moment … J’aime son indépendance de pensée … j’aime son alchimie entre composition, voix, prestance, texte, musicalité … Voilà… en résumé ! ». Voilà qui moi me comble d’aise. Merci Rachel.
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403 – Sarah LOUIS …
Qui m’écrit : « J’ai découvert notre Jean louis national avec son titre « Jim » qui passait sur Fip , l’été 2003. Cette découverte fut un choc total, la musique et les paroles m’ayant subjuguée sur le champ. Puis est sort « Lilith » qui m’a tout autant transportée. Depuis je suis Jean Louis MURAT avec passion, toujours touchée par ses chansons ( hormis celles , plus récentes , faisant référence à la mort). J’aime tellement cet artiste que, c’est simple, je l’épouserais, s’il n était pas marié ! ». Eh oui, le Jean-Louis a trouvé chaussure à son pied …
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404 – Geneviève PONS …
Qui elle aussi m’écrit : « J’aime Jean-Louis MURAT pour son identité, sa signature … je ne suis pas une inconditionnelle mais il fait partie de mon paysage musical et j’ai adoré son album avec Isabelle HUPPERT : « Madame DESHOULIERES ». Merci à vous Geneviève.
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405 – Emma MESSANA …
Avant d’aimer MURAT cette belle Dame est surtout une belle personne qui consacre de son temps et de son argent à la scolarisation d’enfants dans les pays dits émergeants … Elle s’est investie dans le mouvement participatif : « Après Scholl » qui n’a d’autre but que de scolariser des enfants en situation difficile. Elle nous invite à l’aider … Ci-dessous le magnifique portrait d’une demoiselle vivant à Pondichéry qu’elle parraine via cette association …
Voici ce que Emma me confie sur le sieur MURAT : « J’aime Jean-Louis MURAT pour sa voix unique reconnaissable immédiatement, son univers que je ne capte pas totalement car je le trouve souvent hermétique, mais pour moi cela n’en est que plus attrayant. J’aime sa diversité et la droiture avec laquelle il ne fait aucune compromission. Suis en train d’écouter « J’ai fréquenté la beauté ». C’est poésie absolue. Je précise que je ne suis pas une groupie et que je suis bien loin de bien connaître toute l’oeuvre de ce prodigieux poète« . Grand merci à vous Emma. je suis honoré d’avoir fait votre connaissance !
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406 – Gabriel ABBOU …
Qui me confie parlant de Jean-Louis MURAT : « Je l’admire en tant qu’être humain. Je l’ai vu se faire malmener par des crétins insensibles lors d’une émission de Thierry ARDISSON. A l’époque, eu égard à ses réponses posées et intelligente je me suis dit : « Une belle âme ! ». J’ai donc voulu écouter un peu ce qu’il chantait, et j’ai beaucoup aimé. Je lui ai alors fait une place à coté de BARBARA et SHELLER. En tout cas, comme Amélie NOTHO, c’est un vrai poète contemporain ! ». Voilà des compliments qui me font plaisir et placement MURAT où il doit être : avec les meilleurs. Merci à vous Gabriel.
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407 – Myriam PARAMELLE …
Un beau chapeau, un joli sourire, des yeux pétillants … Voilà une belle Dame qui aime MURAT et me le dit tout de go : « C’est tout simple, j’aime ses mots. Je suis créatrice de bijoux en métaux et peintre, mes sources d’inspiration je les puise dans la musique et les textes. Jean-Louis MURAT fait partie de ces artistes qui me font voyager ». Grand merci à vous Myriam.
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408 – Dan AUCANTE …
Il aime MURAT, il me l’assure : « Oui J’aime MURAT, moins maintenant, mais toujours quand même ! « Dolores », « Mustango », « Live in Dolores », « Murat en plain air », « Lilith », et des perles comme « Mademoiselle Personne » ou avec Isabelle HUPPERT ou Jeanne MOREAU. J’ai beaucoup d’inédits, de lives et bootlegs et de beaux vinyls collectors. Je l’ai vu sur les 8 dernières tournées parfois plusieurs fois, en acoustique, en trio, en quatuor avec « The Dolano ». Oui je crois que j’aime bien Jean louis MURAT« . Merci Dan.
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409 - Loëtitia GUEGO …
Qui me confie : « J’aime beaucoup ses textes, son ambiance musicale très particulière, ce qu’il dégage. Je l’écoute depuis très longtemps à vous. ». Merci.
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410 - Emmanuel X …
Il est des témoignages qui sont particulièrement émouvants. Celui qui suit l’est particulièrement. C’est le récit d’une partie de vie avec des « hauts » et des « bas ». Des espoirs déçus et pour autant la vie continue. C’est le lot de tout un chacun. Ce témoignage m’a été adressé aujourd’hui. Il est tellement personnel que j’ai proposé à l’auteur de parler sous « X ». Voici ce que m’écrit Emmanuel …
« Oui, j’aime Jean Louis et cela depuis de longues années. J’ai commencé par « Cheyenne Autumn », je viens de voir que c’était en 1989. J’avais donc 20 ans ! J’avais entendu et aimé « Si je devais manquer de toi », j’étais très fleur bleue à l’époque. J’ai donc acheté l’album. C’était l’époque où l’on achetait un CD pour 120-130 francs c’était super cher, et j’écoutais beaucoup ce que j’achetais pour « rentabiliser. Je suis vite devenu très fan. J’aimais les textes et la musique aussi, les mots, le vocabulaire me plaisaient particulièrement. J’aime la nature, l’amour, la vie, j’ai un côté mélancolique et utopiste aussi et je retrouvai tout ça chez Jean Louis. Quand j’étais gamin, mes parents n’avaient que quelques disques, du BRASSENS, du BREL … (j’adorais le « Grand Jaques » et je crois que mes parents ne le savent même pas). J’ai toujours aimé ECOUTER de la musique, et j’aime la chanson française enfin, celle où il y a un peu de texte. Aujourd’hui encore, grâce à mon métier (je travaille dans le médical), j’ai la liberté d’ entendre de la musique toute la journée. Je dis bien entendre, pas écouter. En fait, j’écoute quand je rentre chez moi. Mais revenons à Jean Louis MURAT. Me voila donc « fan », celui qui achète les maxi 45 tours et les remix. Je me suis intéressé au personnage , un peu « grande gueule » pour moi. Il aimait le foot , moi aussi, il donnait son avis, je n’étais pas toujours d’accord mais je devinais son côté « provoc ». J’ai beaucoup aimé : »L’ange déchu » et « Amours débutants » … « La lune est rousse …. » et le plus sombre : »Déjà deux siècles 89″. Puis j’ai rencontré ma femme. Je me suis marié très vite, une gamine trop vite sans doute … C’était au moment du : « Manteau de pluie ». J’étais amoureux mais lucide avec déjà certains doutes sur la solidité de notre couple qui a duré 20 ans. Je me retrouvais dans « Le lien défait » et »L’éphémère ». J’ai adoré, et j’adore toujours « Gorge profonde » … j’en ai encore des frissons 25 ans plus tard. J’adore le texte et ce « long » final musical, avec la basse, la batterie … Je mettais ça à fond dans l’appart’, je fermais les yeux, j’étais transporté. Et j’oublie « Le mendiant à Rio » et son rythme sud américain. C’est un morceaux vraiment à part dans l’album je trouve, mais c’est aussi un vrai voyage mélancolique. Cela pourrait être une des dernières chansons que j’aimerais écouter si je devais quitter ce monde (il faudrait donc que je sois prévenu, ce qui ne sera pas forcément évident …) En fait, je crois que je me suis vraiment évadé tout au long de mes écoutes avec Jean-Louis MURAT. Parfois en parallèle lorsque je me sentais « concerné » par ses textes, d’autres fois en découverte comme dans ses textes bucoliques. Après ça devait être « VENUS » mais je n’ai pas accroché. J’ai trouvé l’album un peu chiant. Je me souviens notamment de ce titre interminable : »La fin du parcours » … ce n’était plus ma came, j’étais déçu. Puis vint « Dolorès », avec cette pochette de femmes mi nues que mon ex trouvait vulgaire. Moi ? J’aimais bien ! Je la trouvais « gonflée ». Et puis après, je crois que je ne me suis jamais vraiment « sorti » de cet album … « Dieu n’a pas trouvé mieux » est une chanson que j’adore. Cette phrase est magnifique, « Non, Dieu n’a pas trouvé mieux ! ». Je trouve qu’il n’y a pas de plus belle phrase pour résumer le sentiment amoureux. Je pense qu’il y aurait de quoi faire une chanson de 12 minutes avec cette amorce lorsque l’on est amoureux. Ensuite, ce sont : « Le train bleu » et sa belle mélodie, puis : « Le baiser » et »Le môme éternel » que j’ai « détourné mentalement » me trouvant à ce moment de ma vie avec 3 enfants dont les deux derniers (des jumeaux) non désirés. Je ne trouve pas de qualificatif pour : »Aimer » et l’apothéose avec : »Réversibilité » dont l’interprétation me retourne encore aujourd’hui. Cet album est vraiment très particulier pour moi, il m’a accompagné dans un moment où je n’allais pas bien, où j’étais vraiment mal, c’est très difficile à expliquer. Je suis « entré » dans ce disque comme jamais il ne m’est arrivé de le faire, une sorte de fil auquel je liais ma vie. Cela s’est fini par un gros clash. J’ai même été amené à jeter ce disque au sens propre à la poubelle. J’ai mis des années à pouvoir le réécouter. Finalement, je l’ai racheté et je le réécoute avec grand plaisir. Depuis mon divorce, j’ai compris mon histoire avec cet album. Puis, il y a eu « Mademoiselle personne » que j’aimais beaucoup, voilà qui devait être à la même époque. Les années qui ont suivi, je me suis un peu détourné de Jean-Louis MURAT … J’écoutais, mais ce n’était plus pareil ! J’ai bien aimé « Lilith » bien que peu écouté. Depuis ma séparation (qui date de 5 ans) je réécoute MURAT. Je découvre petit à petit ce que j’ai loupé avec une grande joie. MURAT a une telle production que c’est inégal mais c’est aussi cela un artiste, c’est aussi cela un homme. J’ai adoré « Babel », il y a vraiment des pépites, aussi bien au niveau du texte que musicalement : »Frelons d’Asie » sort du lot je trouve. J’ai encore peu écouté « Morituri ». Jean Louis est passé à Auxerre il y 3 ans environ, dans une formation réduite avec un guitariste et un batteur (?) je ne connaissais pas les chansons qu’il nous a données lors de ce concert, mais la salle était pleine et le spectacle était vraiment de bonne facture. MURAT était assez sarcastique lors de ses prises de paroles entre les chansons, pince sans rire mais j’ai bien aimé. J’ai regretté ne pas avoir écouté les derniers albums avant cette prestation mais ça a été une redécouverte. Voilà pourquoi j’aime Jean Louis MURAT. En définitive j’ai une histoire personnelle assez liée à son œuvre. Je n’en ai jamais parlé ».
Merci jeune homme de ces confidences. Et oui : « Venus » était le disque de la séparation avec Marie AUDIGIER quant à « DOLORES » il marque le renouveau à la vie avec l’arrivée de Laure DESBRUERES aux côtés de l’Auvergnat. Je vous remercie de la confiance accordée. Je vous ai fait parler sous « X » mais vous pouvez être fier des propos écrits, des sentiments partagés. Je vous remercie vivement. J’ai comme l’impression que nous sommes devenus des « amis ». Merci Emmanuel !
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411 – Eve PINEL …
Madame a beaucoup de classe, je le dis sans forfanterie aucune. Comme j’aime à dire ce que je pense … voilà qui est fait ! Eve qui réside non loin du « Père Lachaise » me confie : « J’aime les chanteurs un peu en dehors des sentiers battus comme : MURAT – MIOSSEC – BIOLAY« . Voilà une cohabitation qui me convient parfaitement. Merci Eve.
Elle réside dans le département de l’Oise. Elle aime MANSET mais aussi MURAT et me le dit en des termes simples : « J’aime sa personnalité surtout car il est toujours resté dans l’ombre ! Pour ne rien vous cacher, je suis plus « fan’ de Gérard MANSET et c’st justement cette similitude d’artiste de qualité restant dans l’ombre que j’admire ». Voila qui me convient parfaitement. Merci Marie Lyne.
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413 – Patricia CARCHIA …
Qui m’écrit : « Oui effectivement j’aime bien Jean-Louis MURAT : le personnage, le musicien et le parolier« . Merci Patricia.
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414 – Olivier SINCLAIR …
Qui me fait cette belle réponse : « Pour tout ce qui vit en lui et que les autres n’ont pas ». Il n’y a rien à ajouter !
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415 – Fanch DMG …
Elle est Bretonne et m’écrit : « Jean Louis MURAT ? Je l’ai connu avec la chanson « Si je devais manquer de toi ». J’aime ses chansons, qui ont un sens. Il change de la plupart des chanteurs « les plus appréciés ». Ses chansons sont mélancoliques, belles à écouter et la musique en est superbe. Un physique particulier (ce regard … ou l’on devine un homme méfiant …). J’adore aussi « INDOCHINE », et une de mes chanson préférées est : »Un singe en hiver ». J’ai été agréablement surprise de voir que Jean Louis MURAT en était l’auteur compositeur. Que dire de plus ? Mon univers musical français (pas de groupe, uniquement chanteur) va d’ Edith PIAF, Jean FERRAT, BARBARA, Jean Jacques GOLDMAN. Et pour moi Jean Louis MURAT me fait penser à …
(1 ) - Etienne DAHO pour le sens des textes et en (2 ) – CALI et MIOSSEC parce que dans leurs chansons on devine bien des blessures ».
Merci à vous, de la confiance ainsi accordée.
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416 – Marie-Laure DICQUE …
Un magnifique sourire, de grosses lunettes noires pour cacher de beaux yeux … Marie Laure me confie évoquant MURAT : « Poète, indéniablement, sombre et follement émouvant, oui je l’apprécie beaucoup ». J’aime cet esprit de synthèse qui, en quelques mots simples vous parlent d’un magnifique artiste et de son œuvre. Merci Marie Laure.
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417 – Bernard TIMONNIER …
Bernard habite le Périgord, il aime l’Auvergne et MURAT et me le dit avec des mots simples mais sincères : « J’adore Jean-Louis MURAT que j ai eu le plaisir de voir en concert à l’époque de « Mustang » … Puis à mon invitation Bernard précise : « J’aime sa poésie, son côté ailleurs, ses déclarations à l’emporte pièce, voilà pour le personnage ». Puis d’ajouter : « Malgré un production dense il arrive à sortir de vraies belles chansons« . Et de conclure enfin : « J’aime sa voix« . Grand merci Bernard quand vous irez à MURAT LE QUAIRE vous aurez une pensée pour le Breton que je suis, qui jamais n’a jamais les pieds en Auvergne.
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418 - Olivier LEMONT …
Beau sourire, Olivier m’explique : « Pourquoi j’aime MURAT ? Le plus grand hasard en 1996 sur la route près de Bar-le-duc en rentrant de Nancy où j’étudiais, l’autoradio calé sur « France Inter » et qui passe « Fort Alamo ». La révélation, une musique des textes qui raisonnent en moi. Je me souviens encore de la route, de la météo, de la lumière d’alors. Depuis je suis accro« . Merci jeune homme.
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419 – Jacqueline JDP …
C’est de Corse que Jacqueline m’adresse ce petit message : « Je l’aime pour tout ce qu’il est« . Voilà qui est court mais qui résume beaucoup d’amour. Merci à vous.
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420 – Claudine CAUMES …
Qui, pour qualifier MURAT, me répond : « Personnage atypique, donc : forcément intriguant ... ». Voilà une réponse qui me plaît et que je trouve éminemment féminine. Merci à vous. La belle Dame joue de la musique et chante tout le temps. Ce sera un plaisir de vous suivre sur votre « mur » maintenant que nous sommes « amis virtuels » par le truchement de Jean-Louis.
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421 – André dit NANOU CARARA …
Voilà un sourire qui nous vient du Val d’Oise. André me dit aimer MURAT et assortit ce choix du motif : « C’est un poète « . Il n’est pas prolixe le jeune homme, mais voilà qui me fait bien plaisir de bon matin. Merci André.
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422 – Annick BRIGITTE …
Une ch’ti, et quand on aime en pays cht’i on aime vraiment. De MURAT, Annick me dit : « Je suis une fan des premiers succès : sentiment nouveau ! Un titre léger mais très agréable le CD tournait en boucle dans la voiture ! J’adore ce chanteur ! ». Quand je lui demande pourquoi Annick ose : « Son style ! Et lui toujours aussi beau ! ». Cette réponse bien féminine me convient à merveille. Merci à vous Annick.
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423 – Mariel HENNEQUIN …
Mariel est guide dans un musée, beau métier. Il a aussi été prof d’histoire mais n’y a pas trouvé son épanouissement. De l’histoire au musée il n’y qu’un pas qu’il franchit donc allègrement. Il aime MURAT et me le dit goulûment : « Pourquoi j’aime Jean-Louis MURAT ? Je dois d’abord préciser que je n’ai rien d’un « connaisseur » de musique. J’ai l’oreille aveugle quant aux notes, aucun sens des rythmiques et une culture musicale extrêmement limitée. Mais les quelques artistes que j’écoute peuvent compter sur un auditeur loyal qui ne se disperse pas. Je n’ai ni le temps ni l’envie ni l’argent pour palier à mes défaillances en matière de musique et partir en exploration vers de nouveaux artistes. Pourquoi j’écoute MURAT ? Cela vient d’assez loin et le hasard n’y est pas étranger. Quand j’étais petit, ma mère était abonnée à « France Loisirs ». En 1995, j’ai alors 9 ans, elle a eu en cadeau le CD « Live » de MURAT. Comme ce n’était pas sa tasse de thé, ne sachant quoi en faire, elle me l’a donné. J’étais très fier d’avoir « mon » CD à passer dans le lecteur CD familial. Bon, peu de temps après j’ai eu aussi le CD du « Roi Lion » mais ma collection de CD s’est limitée à ces deux pièces pendant très longtemps. Donc j’ai écouté MURAT pour écouter « mon » CD. J’ai très vite su l’album par cœur et je me suis mis à aimer sans trop savoir pourquoi même si plein de choses m’échappaient sans doute alors ». Mariel de poursuivre : » Ensuite, il y-a un grand moment de creux, car de mon adolescence je n’écoute pas pratiquement pas de musique. J’y reviens vers 17-18 ans quand je commence à écrire et que j’ai besoin de fond sonore pour m’accompagner. Le CD « Murat-Live » reprend le chemin du lecteur. Et j’en achète d’autres de l’Auvergnat. Des »occases » à un euro chez un bouquiniste. Je commence à me faire ma petite « collec », les mots me plaisent. C’est d’abord ce qui retient mon attention plus que la musique. Je lis longuement les livrets avec les paroles, son vocabulaire me plaît et trouve une résonance dans ma manière d’aborder la prose. Je continue d’augmenter ma collection de CD tant que je suis étudiant, c’est une période studieuse mais la musique accompagne bien tout ça. Je commence aussi à faire du tri entre des albums que j’aime plus que d’autres, et acheter les nouveaux albums qui sortent plutot que des « occases ». C’est « Taormina » qui me rend définitivement fan. Aujourd’hui j’apprécie beaucoup Jean Louis MURAT car je reste d’abord sensible au texte avant le reste et je trouve dans ses chansons de quoi m’abreuver à ce niveau là, qu’il s’agisse de la forme ou des textes. Je n’ai pas eu l’occasion pour le moment de le voir en concert mais je ne désespère pas d’y aller un jour. Affaire à suivre … ». Merci Mariel d’avoir pris sur votre temps pour nous raconter votre passion « Muratienne« . Je me retrouve un peu en vous.
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424 – Sylvie RIEGER …
Ce beau sourire nous vient d’Alsace. Sylvie aime MURAT et me confie : « J’ai découvert réellement MURAT avec l’album « Cheyenne Autumn » et depuis je suis devenue fan. J’aime ses textes sa sensibilité et même sa façon un abrupte de se comporter avec les gens qui l « embêtent ». Voilà qui me convient, je vous remercie Sylvie.
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425 – LD Marie Josée …
Bel avatar … Marie Josée me confie : « J’aime Jean-Louis MURAT depuis ses débuts. J’ai plusieurs de ses albums et les repasse régulièrement. J’aime sa voix ses textes sa musique et sa personnalité pas trop showbiz« . Voilà qui me comble d’aise en ce début de semaine. Merci à vous.
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426 – Raynald CROZET …
Il réside en région Parisienne. Il aime MURAT et me le confie goulûment : « Moi aussi j’ai découvert JLM sur le tard avec le CD « Dolorès » emprunté à la Médiathèque. Depuis, j’ai acheté tous les CD et suis accroché au rideau de fer du magasin de disques chaque jour de sortie du nouvel album. Une belle anecdote : j’ai envoyé par mail la chanson « Aimer » à une amie que je connaissais depuis 30 ans. Aussitôt après, elle a saisi l’occasion pour m’avouer qu’elle m’aimait. Depuis 8 ans maintenant, nous vivons ensemble. Murat, pour nous, c’est le « Stratége Bienveillant ». Dans un monde parfait, les titres : « Le Baiser » ; « Colin-Maillard » ; « Taïga » et Zibeline Tang » seraient des hits planétaires« . Nous avons ceci en commun d’adorer le titre « Taïga » dont je lui fait parvenir une version originale où apparaissent les voix parlées de Marie AUDIGIER et de MURAT « himself » ! C’est un plaisir que de partager …
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427 - Monique BOEDEC …
Bel avatar que le sien. Son nom trahit des origines Finistériennes. C’est avec grand plaisir que je recueille le témoignage de Monique qui m’écrit : « J’aime Jean-Louis MURAT depuis de nombreuses années. C’est un artiste comme je les aime : un chanteur qui a de la voix, des textes qui parlent d’amour certes , mais aussi de la vie ainsi que de sa Région qu’il affectionne particulièrement. Je l’ai rencontré un jour au milieu de nulle part presque au sommet du col de la « Croix Morand »dans une petite épicerie boulangerie qui faisait aussi café bar. Il était là qui papotait comme tout le monde et j’ai mis de longues minutes à comprendre que c’était vraiment lui. Il est discret, ne se met pas en avant parait d’un abord difficile mais ce n’est qu’une apparence . C’est aussi un perfectionniste qui fait à peu près tout lui même. Il ne court pas après la gloire, pourtant il pourrait y prétendre. C’est un vrai artiste qui a su fédérer et garder son public depuis des années et même en conquérir un nouveau. Il chante ce qu’il aime comme il aime, sans se préoccuper de faire du chiffre, mais ses titres sont très forts … ( ils sont quelques uns comme ça ) C’est un chanteur , un vrai avec un grand talent. Avec mon kinésithérapeute nous en parlons énormément, lui c’est plus qu’un fan, c’est un accro qui possède tout sur Jean-Louis MURAT ». Merci à vous Monique. Je vous dis à très bientôt sur le net puisque nous sommes devenus « amis virtuels » …
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428 – PasKaline KA …
Elle aura travaillé pour MURAT en tout début de carrière en tant qu’attachée de presse lors de ses concerts. Elle en garde un bon souvenir et me confie : « Il m’ appelait petite beauté« . Puis d’ajouter : « Avec le sourire » et de conclure : « Un mec super gentil« . Je lui demande s’il n’avait pas mauvais caractère ? Elle me répond : « On s’entendait bien, on parlait peu« . La belle Dame est trop occupée, elle n’a pas voulu m’en dire plus ou le fera plus tard. Trop content des renseignements déjà recueillis, je l’ai laissée partir avec regret certes. Je suis certain que nous nous reverrons via le net. Je vous remercie mille fois belle inconnue …
Mon interlocutrice l’ignore peut-être mais en tout début de carrière Jean-Louis MURAT avait écrit une chanson qui avait pour titre : « Petite beauté ». Je lui offre ce texte superbe, qui n’est rien moins qu’une ode à la femme …
« Je sais de ton amour /La petite beauté/Pas un seul de ces jours/Elle ne m’a manqué/Et j’ai eu mal oh/Mal à en crever
J’ai vécu dans l’attente/De si longs moments/J’ai dit rien d’autre que sa vie/Rien n’est important/Et j’ai eu mal oh mal/Mal à en crever
J’ai pris de la moisissure dans le sang/Un si long désir aussi longtemps/Tu m’a excité/Une longue fêlure s’étend/Du cœur à la peau de mes sentiments/Tu m’a excité/Déculotté
Je sais de ton amour/La petite beauté/Pas un seul de ces jours/Elle ne m’a manqué/Et j’ai eu mal oh/Mal à en crever
Si je mens/Que l’inquisition s’en mêle/Me brise les dents/Tu fus décidément/Ce tueur à gages/Qui élégamment/Patiemment/M’a descendu/Me descend
Je sais de ton amour/La petite beauté/Pas un seul de ces jours/Elle ne m’a manqué/Et j’ai eu mal oh/Mal à en crever.
J’ai vécu dans l’attente/De si longs moments/J’ai dit rien d’autre que sa vie/Rien n’est important/Et j’ai eu mal oh/Mal à en crever »
J’ai fait une belle rencontre, fugace, comme le temps qui passe … Merci PasKaline pour ces mots dérobés
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429 – Anne RENAULT …
Qui me confie : « oui j aime beaucoup Jean-Louis MURAT. Depuis que je l ai vu à la télé, un après-midi, en 1987, chanter : « Si je devais manquer de toi ». Un enchantement pour moi ! Depuis j achète tous ces CD. Une voix unique, exceptionnelle. Un homme sincère, franc, intelligent, d une culture rare. Je ne me lasse pas de l’ écouter ». Merci à vous Anne et félicitations pour votre constance.
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430 – Nicolas SODIANT …
Auteur, il aime MURAT et me le dit : « J’aime bien MURAT et j’écoutais beaucoup sa musique dans les années 90. Il est très créatif et musicalement c’ est toujours intéressant ! Son timbre de voix est évocateur et respire la sincérité . Oui, j’aime beaucoup cet artiste ». Grand merci à vous Nicolas, je vous souhaite le meilleur.
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431 – Jean-Marc BRAGEOT …
Qui m’écrit : « C’est simple j habite dans la vallée du Sancy, j’ avais entendu plusieurs chansons de Jean-Louis MURAT en particulier : « Col de la croix Morand ». J’ai donc fait une ballade aux abords immédiats de ce col et j ai compris le bonhomme, maintenant je suis fan ». Bravo et merci Jean-Marc.
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432 – Gomis SAINCHRIS …
A la question : « Vous aimez MURAT ? » Gomis s’enflamme : « Oh que oui ! » Et de préciser : « Chez MURAT ce qui ressort c’est la créativité, d’une manière indéfinie comme l’avait « GAINSBOURG ». Dans la création de MURAT il y a un sens esthétique de la mélodie. Dans les musiques qui nous accompagnent c’est indispensable d’être bercé, cela nous aide à garder l’équilibre de ce que nous somme. Je n’aime pas seulement la musique de Jean-Louis MURAT, j’aime aussi son univers à tel point que cela peut m’accompagner alors que je suis entrain de créer des vêtements de mode. Ce mec il crée de manière authentique sans oublier l’émotionnel de la création pure. Parfois il m’arrive de l’écouter à n’en plus finir car cette sensibilité est rare. Je pourrais en parler sans fin car il fait partie de mon univers. Je kiffe ! ». Merci jeune homme …
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433 – Fabrice JANICAUD …
Qui, à la question : « Pourquoi ? » Fabrice me répond : « Je ne me suis jamais posé la question, ça a commencé à la sortie du « Manteau de Pluie ». Cet album rentrait en résonance avec ma vie à l’époque« . Et moi de poursuivre par : « Et aujourd’hui ?« . Fabrice de reconnaître : « Le lien est beaucoup moins fort mais pas défait, certains disques m’ont moins plu, certains concerts m’ont déçu mais je reste fidèle et attaché ». Merci à vous de la confiance accordée.
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434 – Véronique DELAHOUSSE …
Elle aime MURAT et m’en résume les raisons : « Pour sa musique et surtout ses textes ». Elle aime aussi BASHUNG – GAINSBOURG - BIOLAY et les Rita MITSOUKO ». Merci à vous Véronique … Ce jour 27 novembre 2016 Véronique écrit sur mon blog ces quelques mots : « J’aime Jean-Louis MURAT pour son humanité et le respect de ses convictions, il ne s’est jamais trahi« . Comme vous avez raison Véronique ! J’ajouterais : « Qui ne se trahit pas … ne trahit pas les autres ».
435 – Serge ROGUET …
Qui parlant de MURAT me glisse à l’oreille : « J’aime bien le personnage, ses textes et sa musique« . Serge de poursuivre : « Un truc que j’aime bien chez MURAT, c’est son côté provocateur et très remonté contre ses collègues chanteurs français sur lesquels il n’hésite pas à dire des trucs pas sympas. Il est assez excessif bien sûr mais c’est pas entièrement faux« . Je rétorque à Serge que ces propos « venimeux » c’est à MURAT qu’ils font le plus de mal. Serge aime la chanson Française en général. Ses préférences allant vers THIEFAINE – GAINSBOURG – BASHUNG et CHRISTOPHE … Rien que du bon ! Merci Serge de m’avoir accordé un peu de ton temps. Il faut que je me presse : demain matin de bonne heure je pars vers la Thaïlande …
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Merci pour ce nouveau témoignage, j’admire ces gens qui osent vivre autrement, qui ont du talent et n’en font pas des montagnes, qui ressemblent à Jean-Louis…
C’est exactement ce que je me disais Armelle. Le type, il me contacte de lui même (sans s’annoncer) … en toute modestie. C’est moi qui fait les recherches au vue de son témoignage (me doutant que …) Etre sur la page VIP que je consacre à MURAT, il n’en a rien à foutre … Maintenant il va falloir que je trouve cette citation où il évoque MURAT. Je pensais qu’il allait me donner la solution h bien non ! Amitiés. D
Dernière publication sur : Jean-Louis MURAT ... il aime ... il n'aime pas ...
Merci à vous pour ce relais.
Je précise que l’école près de Pondichéry en Inde s’appelle Apres School. Les Fondateurs en sont Martine et Lionel Mallard, et le Président de l’Association APRES est Yves Duteil.
Bien à vous,
eMmA
http://www.emmacollages.com/2016/08/financement-participatif-pour-apres-school.html