- 109 – Jean-Louis MURAT … se dévoile en cartes postales …
Cette page nouvelle, je la dédie à Jocelyne, qui depuis belle lurette suit notre Jean-Louis lors de ses concerts. Jocelyne est la première à nous accueillir. Toujours elle a le sourire. C’est elle qui tient la boutique …
Soir de concert à Valenciennes le 21 mars 2015 …
Je ne suis pas un « Muratien » de la première heure. Je n’en fais pas complexe. Je dois reconnaître cependant que cela à quelques inconvénients. Le temps perdu ne se rattrape jamais aisément. Longtemps j’ai ignoré les inédits que MURAT offrait à ses admirateurs. Il y a peu c’est par Jocelyne que j’ai appris l’existence de cartes postales reprenant des dessins de MURAT. Elles sont au nombre de 48 décomposées comme suit : neuf séries de 5 et une série de huit. Les premières ont vu le jour en 2002 (tournée du Moujik) et les dernières en 2006 (tournée Taormina). Je parle sous le contrôle de Jocelyne … C’est grâce à Jocelyne qui m’a permis d’en faire l’acquisition il y a peu, pour un prix fort modeste, que je peux vous présenter toutes ces cartes postales.
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Série 1 de 1 à 5 (2003)
n° 1 « Autour du chapeau » …
n° 2 « Un fox dans son terrier » …
n° 3 « C’est quoi ton vrai nom ? » …
n° 4 « Quelle heure est-il ? » …
n° 5 « On sort de la mélasse » …
Le 10 mai 2013, pour le journal « Le courrier Picard » Jean-Louis MURAT répond aux questions de Philippe LACOCHE : « On dit de vous que vous êtes un homme insaisissable. Qu’en pensez-vous ? ». Réponse du Brenoï : « Je procède en musique comme je fais avec les couleurs en peinture. j’utilise les couleurs primaires. Pas de couleurs secondaires, ni de couleurs tertiaires. Ma terre, l’Auvergne, est celle des contrastes : dans les basiliques, le soleil jaune sur la pierre volcanique noire … Ca forge un caractère et une sensibilité. Il faut les deux ».
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Marmande de 6 à 10 (2004)
n° 6 …
.n° 7 …
.n° 8 …
n° 9 …
n° 10 …
D’emblée, je me suis demandé : « Pourquoi MARMANDE » ??? Ne trouvant pas la solution je me suis résigné et me suis dit : « Pourquoi pas après tout » !!! MARMANDE sous préfecture du Lot et Garonne, la vie y est paisible. Il n’est pas possible que dans ces ruelles aux murs blancs, ou soleil et ombre jouent à cache-cache, de telles Dames se prélassent …
Non le tout a pour cadre l’imaginaire de Jean-Louis. Les dessins sont évocateurs. « L’abricot de la cantinière » occupe tout l’espace. N’est-il pas ?
Les poètes désignent « l’antre d’amour » sous des noms plus ou moins farfelus. RONSARD chantait : « L’amoureux ruisseau ». BAUDELAIRE évoquait : le « bijou noir et rose ». APOLLINAIRE disait : « cagaron ». Quant à RABELAIS il osait : « connelet » ou « ratouère ». MURAT est plus terre à terre lorsqu’il nous dit : « entrefesson ». Voilà qui nous met le Jean-Louis en émoi, et l’émoustille au point d’exhiber (n° 7) son : « zizi » toutes voiles dehors, rutilant à souhait, prêt à huiler « la charnière », à faire mouillette dans « la cramouille » de la Dame (de bonne compagnie) …
Le 12 avril 2002, pour « RFI » dans le cadre du « Printemps de Bourges », Bertrand DICALE interviewe le chantre Auvergnat : « On voit quelques-unes de vos toiles sur votre site internet, mais quand allez-vous exposer vos peintures ? ». MURAT dégaine : « A la maison, j’ai aménagé une pièce en salle d’exposition. Je l’appelle my sweet little sixtine. Une fois par mois, je remplis la pièce et je fais une inauguration en invitant les potes. Ce que je fais est tellement impudique – j’y vais à fond – Je peux montrer ce que je fais à ma copine et mes copains - et encore, même les copains sont gênés. L’autre jour, ma mère voulait les voir, je lui ai dit non« .
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On t’a fendu la bouche de 11 à 15 (2004)
n° 11 « On t’a fendu la bouche » …
n° 12 « Plonge la tête dans le bain » …
n° 13 « Elle se courba sur le panier » …
n° 14 « En est-il comme d’un doigt ? » …
n° 15 « La besogne du bouc » …
Le 24 mars 2013, dans les colonnes de « Sud-Ouest » MURAT confie au journaliste Stéphane JONATHAN : « En musique comme en photo, ou même dans la peinture, j’aime surtout les choses qui ne paient pas de mine, anodines dans la forme, mais dont le fond est explosif ».
- Le con des anges de 16 à 20 (2004)
n° 16 …
n° 17 …
n° 18 …
n° 19 …
n° 20 …
Le 29 novembre 2011, avant de nous quitter, de partir pour « L’au-delà » l’ami Jean THEFAINE recueille sur son Blog les confidences de MURAT dont celle-ci : « J’ai longtemps fait beaucoup de peintures sexuelles. Maintenant, les enfants peuvent rentrer à n’importe quel moment dans mon atelier quand je travaille. J’ai acquis une sorte de pudeur quoi« .
- La vie est un voyage de 21 à 25 (2005)
n° 21 …
n° 22 …
n° 23 …
n° 24 …
n° 25 …
Le 22 décembre 2014 MURAT confesse à Laure ADLER : « J’aime autant peindre que chanter, mais je le garde pour moi. Ce sont des passions jumelles ».
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Autoportraits de 26 à 30 (2005)
n° 27 …
n° 28 …
n° 29 …
n° 30 …
Le 3 septembre 1999, dans la colonnes du journal « L’humanité » MURAT déclare à Dominique SEVERAC : « Je peins beaucoup d’autoportraits tout simplement parce que je suis trop timide pour aborder des personnes et leur demander de poser. C’est vrai que ça revêt un côté enfance de l’art, je deviens dingue, je m’amuse avec les couleurs. Je mélange, je trafique, je prends la peinture à pleines mains et je l’étale. Je pourrais peindre sans arrêt, je peins sur n’importe quoi, tout ce qui me tombe sous la main ».
Le 23 septembre 2003, sur la web radio »L’oreille qui gratte » MURAT confie à Simon PEGURIER : « Je sais bien que pour faire 150 autoportraits dans un mois il faut être un peu flippé ».
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Ruisseau d’orage de 31 à 35 (2005)
n° 31 …
n° 32 …
n° 33 …
n° 34 …
n° 35 …
Le 11 février 2000, à l’occasion de la sortie de l’album « Mustango », dans les colonnes du journal « La Dépêche du Midi » MURAT déclare : « J’ai appliqué sur le disque les méthodes de travail que j’applique en peinture : beaucoup de préparation et rapidité d’exécution ». Le journaliste ajoute : « Ce qui fait dire à Christophe CONTE des « Inrockuptibles » : « MURAT vient de peindre un album après en avoir longtemps tissé la toile, imaginé les croquis, fantasmé les plans et rêvé les figurants ».
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Polaroïds 1980 de 36 à 40 (2005)
n° 36 …
n° 37 …
n° 38 …
n° 39 …
n° 40 …
Le 17 octobre 2003, Pierre ANDRIEU pour « Foutraque » questionne MURAT : « Tu refuses désormais qu’on te photographie et tu te prends toi en photo avec un Polaroïd … ». Réponse du « Berger de Chamablanc » : « Oui, je me prends en photo chaque jour quand je me lève … J’aime bien voir la gueule que j’ai quand je le lève ! Après je trafique les Polaroïd, je peins, je délire dessus ».
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Tennessee x 8 de 41 à 48 (2006)
n° 41 …
n° 42 …
n° 43 …
n° 44 …
n° 45 …
n° 46 …
n° 47 …
n° 48 …
Le 10 mars 2010, le journaliste Frédéric JAMBON pour « Le Télégramme » interroge MURAT sur les motivations qui l’ont poussé à enregistrer à Nashville (Tennessee) son dernier album : « Le cours ordinaire des choses ». La réponse suit : « Par curiosité. Et avec la volonté de me frotter à de grands professionnels. Si j’étais footballeur, ce serait comme aller jouer à Manchester United ». MURAT a le sens de la répartie, les images qu’il emploie parlent d’elles mêmes …
Avant de clore cette page, je ne peux m’empêcher de vous conduire dans l’atelier d’un peintre Bordelais reconnu : René DAMEME …
Préambule à une exposition de l’artiste voici ce qu’écrit le femme journaliste M.L.S. : « Jean-Louis MURAT et BASHUNG deux présences sonores lui permettent de s’extraire de sa vie quotidienne pour retrouver son état de peintre ». L’artiste enchaîne : « J’écris des textes, j’adore la poésie. J’écris dans mes toiles, au fuseau, au pinceau. Je laisses des citations parfois apparentes, parfois cachées ou suggérées. J’aime les poètes mélancoliques, les amours déchus, les liens défaits, les histoires vacillantes ». MURAT n’est pas loin …
J’ai commencé cette page avec Jocelyne. C’est en sa compagnie que je vais la fermer. Le 27 mars 2014 lors d’un échange de mail je lui demande : « Comment avez vous rencontré Jean-Louis MURAT ? » Voici ce qu’elle me répond : « C’était fin Octobre 1999 (Tournée Mustango) dans le cadre de mon activité professionnelle de merchandising, contact établi via Marie AUDIGIER que Hugues, mon associé, et moi-même connaissions pour avoir collaboré avec d’autres artistes qu’elle manageait … Depuis, tous les ans, j’ai la chance de partager ces magnifiques rendez-vous que sont les tournées avec l’artiste d’exception qu’est JLM mais aussi avec l’homme formidable (et c’est un bien piètre mot …) que j’ai découvert peu à peu. A ce jour, j’ai passé un an de ma vie en tournée avec JLM (plus de 350 concerts), je ne m’en lasse pas et je suis consciente de la chance inouïe que j’ai d’avoir sa confiance et de partager une amitié précieuse ».
Vous … Monsieur BATAILLE qui, sur cet espace de liberté venez picorer de temps en temps, écoutez, lisez, faites preuve d’un minimum d’intégrité intellectuelle … C’est peine perdue que de vous le demander je pense. Vous étiez journaliste, jamais vous ne serez écrivain … vous n’êtes et ne serez plus qu’un « opportuniste » …
Bel hommage à la charmante et très agréable « Joce » comme l’appelle amicalement JLM.
Marmande est plutôt réputée pour sa tomate et son vignoble, je pense que JLM, qui a ici coloré toutes les « lèvres » en rouge vermillon, c’est inspiré de ce fruit, la tomate de Marmande, et non de l’abricot (spécialité du Roussillon) pour cette série de peintures (peut-être suite à un concert dans cette commune)…
…Mais je ne suis pas touchée par l’oeuvre picturale du brenoï, c’est ainsi…
J’adore ta conclusion, elle est bien envoyée!
Merci Armelle et bravo pour ton intuition … toute féminine !
Dernière publication sur : Jean-Louis MURAT ... il aime ... il n'aime pas ...
Merci Didier pour la page. Jocelyne est une complice très gentille, très dévouée et semble très maman poule avec JLM. Elle a toujours un sourire pour les spectateurs, toujours un mot sympathique: une personnalité attachante.
Concernant les oeuvres picturales de JLM, il lui manque de la technique. Comme sur le plan musical et mélodique, il a toujours joué l’autodidacte façon punk mais, et c’est visible même pour un oeil non averti, il se heurte à des limites très rapidement. S’il était moins orgueilleux, il prendrait des cours à Clermont ou peut-être à la Bourboule (doit bien y avoir des profs de dessin peinture) pour aller plus loin. Mais tête de pioche comme il est, il n’ira jamais…Du coup, il restera enfermé dans des pratiques pauvres. Et c’est dommage car il a du potentiel, mais qu’il ne peut pas faire évoluer et progresser vu qu’il s’entête à vouloir faire tout seul.
J’avais acheté la série Marmande, assez colorée et où il y avait des choses sympas qui prenaient corps et vie. J’aime aussi assez son minimalisme à l’encre de Chine mais il aurait dû aller plus loin dans la technique qu’il ne l’a fait.
Jouer sur l’évolution de l’encre, travailler en peinture su-mie, jouer par taches…y a tellement de possibilités avec l’encre. Il se contente vite d’un effet, d’une expressivité facile, en jouant aussi peut-être sur sa célébrité et sur un certain culot pour vendre des trucs qui seraient invendables en galerie ou même en simple exposition pour un anonyme.
Il s’amuse certainement beaucoup à peindre, dessiner, mais il n’est pas peintre ni dessinateur.
Il jongle mieux avec les mots et la voix qu’avec des pinceaux.
Salut Muse,
Je ne connais rien en peinture … j’aurais aimé être fort du pinceau !
D
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Comme tout, la peinture, le dessin s’apprennent, Didier. Il suffit d’avoir l’envie, se lancer, prendre des cours, bien observer, bien connaître les outils et leurs possibilités et tu arrives petit à petit à de belles réalisations.
Je ne suis pas très fan de l’oeuvre picturale de Murat ….comme le dit Muse …pas assez abouti…contrairement aux mots qui me parlent…sa façon d’écrire et de mettre sur papier ses fantasmes et ses émotions dénotent d’un talent certain pour l’écriture mais çà on le savait déjà ….pourquoi ne peut -il écrire sur la longueur…il en est capable pourtant….j’en suis certaine…
Salut Rhia,
en peinture MURAT est un enfant, même pas ado … Il cherche, il s’amuse, il farfouille, il fouine, le sexe féminin lui sert le + souvent de fantasme …
Sacré Jean-Louis …
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